Accessibilité – Rapport annuel 2020

Cher(s) lecteur(s),

2020, est une année qui restera gravée dans nos mémoires. C’est une année qui a mis à l’épreuve tout le secteur hospitalier. C’est une année qui nous a mis tous à l’épreuve.

Médecins, soignants et collaborateurs ont fait preuve d’un dévouement exemplaire durant ces longs mois de pandémie. Ce rapport annuel reflète cet engagement et explique comment nous avons fait face à cette crise sanitaire sans précédent.

Les chiffres mentionnés sont l’expression du chamboulement de l’activité dans certains services qui ont été, temporairement à l’arrêt ou réorganisés.

Ce rapport témoigne également à la fois du dynamisme de l’activité des équipes médicales, soignantes, administratives, logistiques et techniques, de la constance d’une éthique partagée qui cherche, quoiqu’il arrive, à préserver l’intérêt du patient et la qualité des soins.

Les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) poursuivent dans la voie de l’excellence.

Le cœur du métier des HRS est de coordonner et d’assurer les prises en charge médicales complexes, à haute technologie, à hauts risques et aux coûts élevés.

Nos équipes donnent le meilleur d’elles-mêmes chaque jour pour nos patients.

Nous tenons à les remercier chaleureusement pour cette passion qui les anime et qui leur fait réaliser de grandes choses.

Sandra Thein, Directeur administratif et financier des Hôpitaux Robert Schuman
Georges Heirendt, Président exécutif des Hôpitaux Robert Schuman S.A.

Les Hôpitaux Robert Schuman pendant la crise sanitaire

Gestion de la crise sanitaire aux HRS

RÉSUMÉ, NON EXHAUSTIF, DES MESURES QUI ONT ÉTÉ PRISES AUX HRS POUR GÉRER LA CRISE SANITAIRE :

  1. Couverture des risques patients liés aux activités médicales : dispositif de détection Covid-19 pour le filtrage et l’orientation des flux patients, sécurisation des filières Covid-19 et non-Covid-19, redéploiement des activités urgentes et semi-urgentes sur les différents sites, téléconsultation pour les médecins.
  2. Couverture des risques patients liés aux activités médicotechniques : augmentation des capacités de tests du laboratoire, redéploiement de l’activité de l’imagerie médicale puis augmentation des capacités (nouveau scanner, voir page 8) y compris sur le volet mobile, stérilisation de certains équipements de protection individuelle.
  3. Couverture des risques patients liés aux produits de santé : gestion de la pénurie notamment sur les stupéfiants et les solutions hydroalcooliques et plusieurs équipements de protection individuelle (masques, blouses…), puis reconstitution des stocks grâce à une amélioration significative de la chaîne d’approvisionnement ; conseil et accompagnement des équipes de la pharmacie en support sur le terrain auprès des médecins et des soignants.
  4. Couverture des risques patients liés à l’organisation et la coordination des soins intra et inter hospitaliers et à la prévention et le contrôle de l’infection (SCPI) : renforcement des effectifs sur les secteurs prioritaires (réanimation, urgences, etc), plan réanimation en 5 phases, réorganisation des activités médicales au sein des sites et coordination multi-sites, briefings médicaux et soignants quotidiens, coordination avec la cellule de crise nationale, les autres hôpitaux (FHL) et les autorités gouvernementales et sanitaires (MISA, DISA), augmentation significative du nombre de lits pour les patients Covid-19 (multipliés par deux dès le 26 mars), réorganisation du transport des patients, SCPI : mesures de protection renforcées, contrôle continu, conseils, formation et information multicanaux (y compris la mise en place de notes et de procédures, d’une Hotline et d’une boîte mails).
  5. Couverture des risques concernant les médecins et personnel hospitalier : présence physique évitée pour les personnes fragiles, redéploiement des ressources vers les secteurs prioritaires, organisation et planification des soins pour assurer la continuité des services (équipe A et B, rotation des permanences, redéploiement des personnels disponibles, etc), permanence de soutien psychologique et cellule éthique de soutien.
  6. Couverture des risques institutionnels (pilotage (gestion de crise), ressources humaines, communication et logistique) : instauration d’une cellule de crise, pilotage sur base d’un dashboard, interaction régulière avec la CNS en vue d’une prise en charge financière, mesures RH destinées à soutenir les employés et garantir la continuation des activités (logements, accès prioritaire au parking, crèches, télétravail, augmentation de la durée de travail, mise en application des circulaires / RGDP), mobilité interne : plus de 50 personnes ont changé de service durant la crise Covid en support des services les plus sollicités, une réorganisation rapide des activités en télétravail (environ 300 personnes), concertations régulières avec la délégation, sécurisation renforcée des locaux, adaptation des infrastructures IT au télétravail ; réorganisation du processus de gestion des déchets ; réaménagement des immeubles Adagio et E-Bau pour accueillir de nouveaux patients en cas de recrudescence, une réduction des risques d’approvisionnement via différents parténariats dont p.ex. Santé Services S.A. qui produit des équipements de protection au Luxembourg.

TIMELINE :

9 mars : premier cas confirmé de Covid-19 aux HRS.

12 mars : premier patient positif au Covid-19 aux HRS, mise en quarantaine du service dans lequel séjournait le patient et 7ème cas de coronavirus au Luxembourg.

Mise en place d’une cellule de crise journalière « Covid » sous l’égide de la Présidence des HRS et de la Direction générale ainsi qu’un « business continuity plan Présidence HRS / Direction ». Dispositif spécial COVID-19 mis en place aux entrées : contrôle de l’accès des visiteurs, screening par caméra thermique, désinfection obligatoire des mains et mise à disposition de masques, limitation des visites patients. Diminution des consultations ambulatoires et activités opératoires sur le site Hôpital Kirchberg et report des consultations médicales non urgentes.

13 mars : application du dispositif de gouvernance et de contrôle interne / organisation de l’Hôpital Kirchberg en filières Covid-19 et non Covid-19 ; libération d’une unité d’hospitalisation pour accueillir des patients Covid-19, réorganisation de la réanimation, préparation des urgences pour accueillir des patients, formation de davantage de personnel sur les appareils respiratoires.

14 mars : mesures mises en place pour protéger le personnel ; test systématique du personnel soignant sur tous les sites, décision d’épargner les soignants les plus fragiles et d’essayer de les rediriger vers d’autres services où ils sont moins exposés, mise en place du télétravail pour les fonctions qui le permettent.

17 mars : fermeture du service des urgences à la ZithaKlinik ; pour rapatrier tous les urgentistes sur le site de l’Hôpital du Kirchberg et de renforcer le service des urgences HRS.

17 mars : suite à la déclaration « Restez à la maison ! » du Premier ministre à la Chambre des députés, les soignants ont tenu à faire passer le message à la population et une campagne « Bleift Doheem » a été lancée sur les médias sociaux.

19 mars : mise à disposition des patients d’un outil de téléconsultation médicale online grâce au soutien des sociétés In Between et Wagner IT.

20 mars : conformément aux directives de la Direction de la Santé, décision d’arrêter toute activité médicale et chirurgicale programmée aux blocs opératoires, plateaux techniques, policliniques et cabinets privés au sein des HRS. Seules les activités urgentes et semi-urgentes sont continuées.

24 mars : début de l’accueil en réanimation de patients venant de la Grande Région (France).

27 mars : fermeture pendant un mois des urgences pédiatriques de l’Hôpital Kirchberg, mesure qui s’inscrit dans le cadre d’un dispositif spécial mis en place afin de pouvoir gérer au mieux un plus grand flux de malades.

mars-avril : solution rapide et viable pour répondre aux besoins en équipement de protection de combinaisons en Tyvek mise en place par la Fondation des Hôpitaux Robert Schuman (FHRS) grâce à l’atelier de production luxembourgeois « Eva Ferranti ».

2 avril : nombre croisssant d’hospitalisations, ouverture d’un étage supplémentaire patients suspects « Covid » à l’Hôpital Kirchberg.

9 avril : nouveau scanner dédié à la détection de symptômes de Covid-19 ; situé dans une infrastructure de container dédié, au sein même de l’activité des urgences, le scanner permet les examens thoraciques à la recherche de signes de Covid-19 avant que le patient suspecté d’être infecté par le virus n’entre dans l’hôpital ; en seulement 2 semaines, les HRS ont pu rendre possible cette installation grâce au soutien du Ministère de la Santé ainsi qu’aux équipes techniques de firmes telles que GE Healthcare, Portakabin et Genista. Parallèlement, le Haut-Commissariat à la protection nationale (HCPN) a soutenu l’établissement en supportant le coût d’acquisition de divers équipement requis à la gestion des patients Covid.

15 avril : développement en interne d’une solution hydro-alcoolique, répondant aux standards de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec IL Cosmetics Luxembourg.

20 avril : premier patient Covid en provenance de France, accueilli au sein des HRS, a pu quitter l’établissement pour rejoindre à nouveau sa région de provenance, l’Alsace.

28 avril : déclenchement d’une phase de reprise des activités médicales et hospitalières décidée et annoncée par le gouvernement luxembourgeois, sur base d’un monitoring précis de la situation générale, d’une évaluation du nombre de nouveaux cas parmi la population, ainsi qu’une estimation des capacités hospitalières disponibles à court et à moyen terme.

4 mai : première phase de reprise avec, entre autres, le redémarrage des activités ambulatoires, des policliniques et plateaux techniques sur tous les sites HRS. La concentration de ces activités de chirurgie stationnaire s’est faite à la ZithaKlinik. A l’Hôpital Kirchberg, l’activité chirurgicale stationnaire programmée a repris – dans un premier temps – de manière restreinte. Les interventions au bloc opératoire de la Clinique Bohler ont repris normalement.

8 mai : «MERCI» géant a été apposé des deux côtés de la passerelle d’entrée de l’Hôpital Kirchberg, saluant ainsi le monde extérieur, les patients et la population du Luxembourg, qui a respecté scrupuleusement les règles du confinement, mais saluant aussi l’intérieur, le cœur de l’hôpital, l’ensemble des collaborateurs du Groupe HRS, pour les remercier de l’immense travail accompli. Les soignants ont remercié la population à leur façon via les réseaux sociaux.

8 Juin : réouverture des urgences pédiatriques de l’Hôpital Kirchberg et reprise du programme opératoire. A partir de ce moment, les HRS sont entrés dans une phase de « New Normal ». La mise à jour du dispositif de gestion de crise HRS et de coordination avec les autorités sanitaires, basé notamment sur un plan de charge inter hospitalier a permis de mieux proportionner la réponse sanitaire et organisationnelle des hôpitaux face à la deuxième vague.

Au plein cœur de la crise, le Président des Conseils d’Administration des Hôpitaux Robert Schuman, Jean-Louis Schiltz(*), s’est rendu, à plusieurs reprises, sur les différents sites du groupe HRS pour un échange avec les membres de la Direction et de les équipes médicosoignantes. Jean-Louis Schiltz a vivement remercié tout le personnel au nom des Conseils d’administration des HRS pour leur engagement et leur travail effectué tous les jours et particulièrement pendant la crise sanitaire.

29 septembre : production de masques chirurgicaux et de masques FFP2 « Made in Luxembourg » Confrontée aux besoins pressants des professionnels de santé en équipements de protection individuels dès le début de la crise Covid-19, la société soeur de HRS, Santé Services S.A. a mis en place la plateforme MedLogistics.lu de gestion d’approvisionnement en matériel de protection depuis mi-mai 2020.

MedLogistics.lu a pour objet principal de fournir du matériel de qualité pour les professionnels du domaine de la santé et autres acteurs afin de leur permettre de travailler dans un environnement sécurisé.

Face aux difficultés d’approvisionnement en masques de qualité le groupe des HRS s’est attelé à devenir son propre fournisseur en chargeant Santé Services S.A. de mettre sur pied une ligne de production de masques de protection. Conscient de sa mission sociétale, le groupe entend également faire profiter les autres acteurs du secteur de la santé et d’autres secteurs de sa production.

La première ligne de produit 20 000 masques chirurgicaux par jour. Il s’agit de masques chirurgicaux de Type I pouvant servir aux besoins de tous les jours et de Type II – ceux pour les blocs opératoires.

Pour la mise en place de sa première ligne de production, Santé Services S.A. a bénéficié d’un soutien de 200 000 € du Ministère des Classes moyennes.

23 octobre : installation d’une nouvelle tente, grâce à l’armée luxembourgeoise, permettant de mieux gérer le flux de visiteurs mais aussi de mieux les protéger lors des contrôles sanitaires de routine avant leur entrée dans l’hôpital.

29 octobre : les visites sont interdites sur les trois sites HRS (Kirchberg, ZithaKlinik, Clinique Sainte Marie), des exceptions sont prévues pour des cas particuliers : en pédiatrie (présence autorisée des deux parents) ; service de gynécologie/obstétrique (la présence du partenaire lors de l’accouchement est autorisée; maternité: visites possibles – une entrée par jour; pour les patients en phase critique ou en fin de vie (visites possibles des proches moyennant accord du médecin traitant). Un service de bagagerie au service des patients est mis en place.

30 octobre : conférence en ligne sur « la prise en charge de patients Covid-19 » organisée à destination des médecins généralistes en collaboration avec le Cercle des médecins généralistes, et avec le soutien de Santé Services S.A.

Mi -décembre : préparation d’un centre de vaccination aux HRS, mis en place en 15 jours pendant les vacances de Noël (création des processus, recrutement, gestion accès, organisation…), une salle de sport au sous-sol a été transformée et aménagée pour permettre la vaccination des membres du personnel dès la mi-janvier 2021 et des patients dans un second temps également dans les untiés d’hospitalisation.

28 décembre : Lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 par le Ministère de la Santé et début de la vaccination des soignants au Hall Victor Hugo.

29 décembre : Webinar « Vaccin anti-COVID : vous avez la parole ! » avec l’infectiologue Dr Gérard Schockmel destiné à tout le personnel HRS.

Chiffres-clés

sur fonctionnement du centre de vaccination HRS du 12/01/2021 au 12/05/2021

  • 40 journées de vaccination
  • 46 médecins vaccinateurs différents
  • Plus de 2700 personnes vaccinées
  • Un processus fluidifié :
  • jusque 1 patient toutes les 5 min dans chaque file
  • Jusque 235 personnes vaccinées sur une journée de 8 heures avec 3 médecins
  • 0,5% de doses perdues, essentiellement lors des 2emes injections

Après la première vague, les HRS sont entrés en phase « équivalente 3-4 » suivant la recommandation des autorités. Les 11 catégories du plan catastrophe dans sa phase rouge ont été couvertes et respectées. Les dimensions couvertes furent :

  1. l’organisation et le respect des missions identifiées par la Direction, la cellule de crise, le coordinateur GSE, la cellule de communication,
  2. la maîtrise des flux de communication,
  3. la gestion des capacités sur les différents sites HRS (en coordination avec les autres hôpitaux),
  4. la gestion des lits, notamment en réanimation (en coordination avec les autres hôpitaux),
  5. la gestion des services médicotechniques,
  6. l’appel à renfort de tous les moyens,
  7. l’organisation des moyens relatifs aux services prioritaires dont notamment : les admissions, les urgences, la réanimation, le bloc opératoire, les services diagnostiques : radiologie, laboratoire, services hospitalisation…
  8. l’organisation des moyens relatifs aux autres services logistiques et organisationnels dont notamment : les ressources humaines, la pharmacie, le transport patient, la logistique et technique, la communication, le nettoyage et l’informatique,
  9. l’accompagnement du personnel : parking, espace de repos, prise en charge des enfants, prise en charge psychologique…,
  10. la prise en charge des victimes : circuit du patient (Covid / Non-Covid /Suspect Covid) dans les établissements HRS, prise en charge administrative, l’accueil des familles quand c’était devenu à nouveau suffisamment sécurisé sur le plan sanitaire,
  11. la fin « temporaire » de mise en alerte, « New normal ».

Chiffres-clés

Activité hospitalière

Au 31 décembre 2020

  • 703 lits autorisés
  • 176 971 journées d’hospitalisation dont 8739 en soins intensifs
  • 2541 accouchements
  • 7,51 jours (durée moyenne de séjour – DMS)
  • Hospitalisations en Hôpital de Jour :
    • 23 859 chirurgie et médecine
    • 4284 psychiatrie
  • 162 926 passages en imagerie médicale
  • 26 845 interventions chirurgicales
  • 24 096 admissions « hospitalisations » dont 2120 sans nuitées (ESJM = entrée sortie jour même)
  • 21 021 passages IRM
  • 23 989 séances d’hémodialyse
  • 122 731 passages en physiothérapie
  • 5120 actes en médecine nucléaire
  • Passages policlinique / Urgences :
    • 44 928 adultes
    • 9453 pédiatrie (moins de 18 ans)

Données logistiques

  • 781 167 repas servis
  • 188 065 journées alimentaires patients
  • 91 600 m² de surfaces nettoyées quotidiennement
  • 1 024 740 kg de linge traité
  • 64 244 km parcourus annuellement par les agents de transport
  • 16 640 chariots de marchandise transportés
  • 71 724 lettres affranchies
  • 1 334 419 kg de déchets triés et évacués
  • 121 087 m³ d’eau consommée
  • 17 214 182 kWh d’électricité consommée

Evénements 2020

Janvier
Début 2020, les HRS ont eu le plaisir d’accueillir S.A.R le Grand-Duc pour une visite de courtoisie incluant une présentation du Centre d’Excellence « Prostatakarzinomzentrum » et du fonctionnement du Service des Urgences des HRS.

Les 16 et 17 janvier, des chirurgiens orthopédiques venus de toute l’Europe et aussi du Moyen Orient ont assisté aux cours de formation et certification pour les opérations de prothèses totales et/ou partielles de genoux et les prothèses totales de hanches avec le robot MAKO® au Medical Training Center de l’Hôpital Kirchberg (MTC). Ces deux journées de cours ont été organisées conjointement par Stryker European Education et le MTC.

Les 21 et 22 janvier, ont eu lieu au Medical Training Center (MTC) de l’Hôpital Kirchberg, une formation des ATM de chirurgie (Assistant technique médical de chirurgie) du Lycée Technique des Professionnels de Santé (LTPS). Après avoir appris la théorie au LTPS, les ATM de chirurgie ont ainsi suivi des ateliers pratiques sur les différentes techniques de suture. Il s’agit d’une mise à niveau de tous les ATM de chirurgie au Luxembourg qui s’étale sur 2 ans. Ces cours certifiants sont donnés exclusivement au MTC par Dr Bernd Gabrecht, Dr Patrick Krombach et Dr Jennifer Stulko.

Le 27 janvier a eu lieu la 1000e opération chirurgicale assistée par le robot MAKO®; l’occasion de remercier toutes les équipes prenant en charge les patients opérés pour une prothèse de hanche ou de genou avec cette méthode. Pour les patients, le recours au robot MAKO®, acquis par les Hôpitaux Robert Schuman en 2016, offre de multiples avantages par rapport à la chirurgie orthopédique conventionnelle.

Février
Le 4 février 2020 a eu lieu la signature de l’accord de coopération entre le « Service national de psychiatrie juvénile » (SNPJ) et les centres thérapeutiques Kannerhaus Itzig et Capellen d’Arcus asbl.

Dans le cadre de la Journée mondiale contre le Cancer qui a eu lieu le 4 février 2020, les HRS ont organisé une action symbolique de sensibilisation à la maladie. Tout au long du mois de février, chaque collaborateur du groupe hospitalier ou visiteur qui le souhaitait a pu réaliser une photo arborant le gant de boxe « Let’s fight cancer » spécialement créé pour l’occasion. Chaque photo réalisée engendrant un don de 1 € de la part des HRS à la Fondation Cancer.

Grâce à une mobilisation de taille, plus de 1  100 photos ont pu être réalisées. Ce chiffre, représentant plus d’un millier d’Euros, fut finalement arrondi au millier supérieur et a permis aux HRS de reverser quelque 2 000 € à la Fondation Cancer.

Avril
Le 23 avril, Xavier Bettel, Premier ministre, accompagné de Paulette Lenert, ministre de la Santé, se sont rendus aux Hôpitaux Robert Schuman pour visiter les unités et services destinés à la prise en charge des patients atteints du Covid-19 au sein de l’Hôpital Kirchberg.

Juin
Le 9 juin, les HRS ont participé pour la 3e année consécutive à l’initiative internationale « What Matters To You? ». L’objectif de cette action est de permettre aux patients de s’exprimer sur ce qui est important, à leurs yeux, à l’hôpital. Cette journée permet de se concentrer sur les besoins personnels et les préoccupations du patient. Ainsi, soignants et médecins sont amenés à poser les 2 questions : « Quelles sont les choses qui sont importantes pour vous en ce moment ? », « Comment pouvons-nous répondre à ce qui est important pour vous, à vos préoccupations ? »

Juillet
Gilliane Warzée, infirmière aux HRS et artiste peintre a fait don aux HRS de deux œuvres inspirées par la crise sanitaire liée au COVID-19. En créant ces deux portraits, l’artiste a souhaité rendre hommage à tout le personnel soignant pour son courage et son abnégation durant la lutte contre la pandémie.

Septembre
Les HRS ont accueilli le lundi 14 septembre la présidente de la Chambre des salariés Luxembourg (CSL), Nora Back, accompagnée par Sylvain Hoffmann, Directeur CSL, Carlo Frising, directeur adjoint CSL et Carlos Pereira, Membre du comité CSL.

Nouvelle technique opératoire en chirurgie thoracique : le 10 septembre, le chirurgien galicien Diego González Rivas est venu opérer à la ZithaKlinik. Sa technique révolutionnaire permet d’opérer la cavité thoracique en pratiquant un petit orifice intercostal et facilite le retour des patients à leur domicile endéans les quarante-huit heures.

Le 29 septembre s’est tenue l’inauguration de la machine à masques de protection des HRS et de Santé Services S.A. en présence du Premier ministre Xavier Bettel et du ministre des Classes moyennes Lex Delles.

Ralph Pauly, infirmier au service des Urgences HRS a offert à la Direction une sculpture inspirée par la crise sanitaire qui est exposée dans le hall d’accueil de l’Hôpital Kirchberg. Celle-ci a été réalisée avec le soutien de Old Tractors Steinfort, fournisseur du matériel nécessaire.

Octobre
« Superheroes go PINK in October » : parce qu’un superpouvoir peut parfois simplement prendre l’apparence d’un sourire, d’un mot de soutien ou d’une présence, même silencieuse. En ce mois d’Octobre Rose, les HRS ont souhaité rendre hommage à leurs collaboratrices qui sont elles-mêmes devenues, sans le vouloir et sans le savoir, des superhéroïnes. Grâce à leur témoignage rempli de sincérité, de spontanéité et de beaucoup de cœur, une vidéo a pu être réalisée. Retrouvez la sur la chaîne Youtube des Hôpitaux Robert Schuman : www.youtube.com/hopitauxschuman

« Petits Bolides » Depuis le 5 octobre 2020, c’est au volant de leur petite cylindrée que les enfants se rendent au bloc opératoire ou au service de radiologie. L’heureuse initiative, qui s’intègre dans le projet « distraction en Pédiatrie », a été rendue possible grâce à une sélection de Garages Losch qui ont fait don de 7 voitures électriques ainsi que de stickers pour baliser le circuit.

Dans un cadre de pandémie, la 2ème journée interne de sensibilisation et d’information « La violence au sein des HRS, Agissons ! » a aussi été la première sous forme de webinar du Groupe HRS.

L‘Hôpital Kirchberg s‘est vu décerner la certification de la Clinique du Diabète par la « Deutschen Diabetes Gesellschaft » (DDG) pour la première fois avec le label de qualité « Clinique adaptée aux patients diabétiques ».

Novembre
Renouvellement de la certification du Prostatakarzinomzentrum (PKZ) des HRS : reconnaissance de l’excellence pour le premier et unique centre oncologique pour le cancer de la prostate au Luxembourg.

Malgré la situation sanitaire particulière, pour la 9ème année consécutive, un grand nombre de collaborateurs des HRS ont répondu présents à l’événement solidaire virtuel : « Mets tes baskets dans l’entreprise ! » et ont chaussé leurs baskets pendant 2 heures sur leur lieu de travail, à domicile ou ailleurs. Les HRS se sont engagés à verser 1 cent par pas et ont donc remis, en novembre, un chèque de 4 700 € à l’association « ELA » (Association Européenne contre les Leucodystrophies) qui vient en aide aux patients et familles atteints par cette maladie génétique rare.

Grâce à la générosité des personnels et médecins HRS, 4 521.38 € ont pu être versés aux associations soutenues par les HRS autour de l’initiative « L’arrondi solidaire : petits dons pour des grandes causes ».

Décembre
Les HRS ont obtenu une certification en traumato-gériatrie grâce à une collaboration étroite entre les traumatologues et les gériatres pour une prise en charge structurée et coordonnée des patients âgés fragiles, hospitalisés pour une fracture ostéo-articulaire.

Il s’agit de la première certification de ce type au Luxembourg, ayant pour objectifs principaux de diminuer la mortalité hospitalière et les complications per et postopératoires, ainsi que l’amélioration précoce de la récupération fonctionnelle, pour un retour à domicile. Cette certification se base sur les critères de la société allemande de traumatologie : Deutsche Gesellschaft für Unfallchirurgie « DGU » Sektion Alterstraumatologie.

Ce 15 décembre a eu lieu la signature du Generalplanervertrag (GPL) entre Baumschlager Eberle Architekten (BEA), Christian Bauer Associés (CBA) et les HRS en vue de la construction d’une nouvelle tour sur le site Kirchberg (à côté de l’Hôpital Kirchberg), (voir partie « Projets institutionnels en cours »).

Le 27 décembre, Xavier Bettel, Premier ministre, accompagné de Paulette Lenert, ministre de la Santé, se sont rendus aux HRS pour remercier les équipes médicales et soignantes pour leur engagement durant la crise sanitaire.

Étant dans l’impossibilité d’organiser la traditionnelle fête de fin d’année, la Direction des HRS a remis en cadeau le tableau créé par Gilliane Warzée symbolisant la lutte contre le Covid-19 à tout son personnel afin de le remercier pour l’engagement, la patience et le professionnalisme dont il a fait preuve tout au long d’une année très particulière. Ce présent a également été offert à tous les fournisseurs et les nombreux donateurs qui ont été d’un grand soutien aux HRS durant la crise.

Projets institutionnels en cours

Accréditation Canada International (ACI)

L’accréditation est un processus d’évaluation par un organisme externe des pratiques, procédures, services, et soins des institutions hospitalières, sur la base de normes, de pratiques et de références d’excellence utilisées par des organismes du monde entier. Il permet d’augmenter l’efficacité, la qualité et la sécurité dans les établissements hospitaliers.

L’objectif initial était d’obtenir cette accréditation en novembre 2020, mais la pandémie liée au SARS-CoV-19 a reporté le processus de certification à une date ultérieure.

Dès son obtention, l’accréditation est valable pendant 3 ans. Au-delà de cette période, l’hôpital devra être évalué une nouvelle fois. En outre, l’hôpital poursuit son processus d’amélioration continue.

Avec cette accréditation, les patients et leurs proches savent qu’ils ont choisi une structure de soins, qui améliore constamment la qualité, la sécurité et l’efficacité de ses infrastructures et de ses services.

Amélioration continue

Le processus d’amélioration continue consiste en un effort continu pour améliorer les services ou les processus d’un hôpital. L’amélioration continue fournit des informations, des mesures et des analyses continues sur les performances des processus afin d’optimiser l’exécution de ces derniers.

Il s’agit d’identifier, de définir, de mesurer, d’analyser, d’améliorer et de contrôler les processus métier.

Cela conduit à une liste continue d’opportunités d’amélioration et de projets connexes qui permettent à l’hôpital d’optimiser constamment ses activités.

Le processus d’amélioration engage tous les agents hospitaliers et les professionnels de santé.

Non aux violences au travail

La violence est un phénomène préoccupant qu’on retrouve dans toutes les sphères de la société, et les milieux de travail ne font pas exception. Le groupe des HRS reconnaît dans sa stratégie sa responsabilité d’assurer un milieu de travail sécuritaire et favorisant le bien-être des salariés et qui contribue directement à la satisfaction du personnel et à la qualité des soins prodigués.

Ainsi les HRS ont conçu une politique institutionnelle en matière de prévention et de gestion d’éventuels comportements violents et inciviles aussi bien pour leur personnel que pour toutes les parties prenantes (familles, patients, médecins, prestataires externes, bénévoles) au sein de l’établissement.

La politique de prévention et de gestion des comportements violents et inciviles intègre les valeurs, les engage- ments et le code de bonne conduite des HRS.

Cette politique répond, en outre, aux exigences de la Charte de la Diversité Lëtzebuerg en veillant au caractère non discriminant et respectueux de la diversité (âge, genre, religion, origine…), à l’équité de traitement et à l’égalité des chances.

Les HRS utilisent des benchmarks nationaux et internationaux et s’inspirent des meilleures pratiques en la matière.

Circuit fermé du médicament

Le circuit du médicament dans un hôpital implique la prise en charge médicamenteuse du patient hospitalisé, depuis son entrée, au moment où son traitement personnel est pris en compte, jusqu’à sa sortie lorsqu’une prescription est, le cas échéant, effectuée. Au sein de l’hôpital, ce circuit clinique inclut les phases de prescription, de dispensation et d’administration.

Afin de minimiser les potentiels facteurs de risques impliqués dans les phases susmentionnées, les HRS misent sur des nouvelles technologies, de la robotique et de l’automatisation pour améliorer ce circuit du médicament via une prescription informatisée, une dispensation individuelle automatisée et des automates de distribution de médicaments en unités de soins. Ceci dans le but ultime d’optimaliser la sécurité et la prise en charge du patient.

L’objectif est de renforcer la sécurité du circuit du médicament par le déploiement de l’informatisation et de la robotique.

En 2020, la phase initiale de ce projet a débuté par l’achat de nouveaux robots de stockage des médicaments et des Rotomat® apportant un niveau de sécurisation supplémentaire au stockage des médicaments et une gestion informatique des numéros de lots et des dates de péremption. Ils facilitent également la préparation des commandes des unités de soins. Grace au logiciel associé et couplé à la prescription médicale informatisée, ils permettront dans le futur d’assurer une dispensation nominative centralisée et décentralisée.

Innovation digitale

La digitalisation rationalise l’expérience utilisateur et accélère l’interaction entre l’hôpital et les usagers. Le principe de la digitalisation est d’utiliser des informations numérisées pour améliorer les processus

En mettant l’accent sur la digitalisation, la Direction générale a montré qu’il s’agit d’un enjeu stratégique pour les HRS afin de réaliser la transformation digitale de l’établissement.

L’objectif est d’adopter les outils digitaux pour soutenir le personnel hospitalier dans sa mission : soigner, tout en répondant aux enjeux majeurs de santé publique actuels et futurs. L’hôpital digital de demain permettra par exemple au patient de faire son admission en un clic, d’avoir accès à son planning de soin depuis son domicile, d’accéder à la téléconsultation.

Le rôle actif de la Fondation Hôpitaux Robert Schuman

Le rôle principal de la Fondation Hôpitaux Robert Schuman (FHRS) est celui d’actionnaire unique de la HRS SA. Elle conçoit ce rôle de façon active. À relever qu’entre fin mars et fin mai 2020, a été a prise l’initiative de faire confectionner au Luxembourg des blouses de protection en Tyvek© et de les offrir non seulement aux professionnels de la santé de HRS SA, mais aussi à d’autres prestataires actifs dans le milieu de la santé luxembourgeois.

Dans le contexte de ses activités de soutien à des activités dans le domaine de la santé, notamment axées sur la recherche, la Fondation, avec le soutien au niveau de la logistique de Santé Services S.A., a mis ses compétences à la disposition du « Luxembourg Institute of Health » (LIH) dans le cadre de la mise en place initiale du « Large Scale Testing ».

En 2020, la fondation n’a pas pu poursuivre ses efforts de systématisation de soutien à l’innovation et à la recherche entamés fin 2019 au sein des HRS pour cause de Covid-19, ces activités ayant repris en 2021. La FHRS continuera à contribuer, à travers ses diverses missions, à l’évolution sociétale.

Master plan et constructions

En juin 2016, a eu lieu la pose de la première pierre de l’« E-Bau » (bâtiment E) sur le site de la ZithaKlinik.

Ce nouveau bâtiment « déi nei Zitha » a été terminé début 2021 et accueille notamment le Centre de Cancérologie « KriibsKlinik »

Sur le site Kirchberg, la construction d’une annexe pour la psychiatrie juvénile est actuellement en cours de finalisation et un projet d’agrandissement de l’Hôpital Kirchberg est en planification.

Le Conseil de gouvernement a marqué son accord de principe, en date du 6 novembre, avec le projet de construction d’une tour au site Kirchberg et d’une annexe à la Clinique Bohler.

En raison des différents travaux de réaménagement sur l’ensemble du site et afin de pouvoir élargir l’offre de soins, les infrastructures nécessitent constamment tant des surfaces supplémentaires que des surfaces de réserve, notamment pour les besoins du service national d’ophtalmologie et du service d’orthopédie.

Après la fermeture de la Clinique Sainte-Marie (CSM) à Esch-sur-Alzette, il est prévu d’intégrer ces 85 lits de rééducation gériatrique (70 lits de moyen séjour et 15 lits de psychiatrie aiguë / psycho – gériatrie) au sein de la future tour. D’autres unités de soins dotées de 24 respectivement de 34 lits pour l’orthopédie et de 20 lits pour le long séjour y sont également prévues.

L’affectation des différents étages se base sur le résultat d’une étude générale sur les objectifs du groupe HRS sur les sites Kirchberg et ZithaKlinik, qui a été effectuée en 2019 en vue de déterminer l’évolution de l’activité future ainsi que le besoin de modernisation des structures existantes datant de l’année 2003.

La dimension des chambres dans les unités de soins et l’agencement des chambres gériatriques correspondent aux recommandations élaborées par la Direction de la santé. L’augmentation du nombre de chambres à un lit répond à la demande accrue des patients de pouvoir disposer d’une chambre individuelle.

Hormis le fait que l’hébergement du patient dans une chambre individuelle diminue le risque d’infections nosocomiales, les chambres à un lit contribuent à une optimisation du taux d’occupation car certains patients ne peuvent être logés dans une chambre double (p. ex. les patients atteints d’une pathologie contagieuse, les patients présentant des troubles du comportement, les patients de sexe différent).

À noter que l’’extension du service de stérilisation dans l’annexe (Zwischenbau) à la Clinique Bohler est nécessaire pour desservir les salles opératoires qui seront installées dans la nouvelle tour.

Le patient partenaire

Le concept de patient partenaire est issu de la loi sur les droits du patient et de différents modèles de partenariat en santé, où le patient souhaite réellement participer à des soins, dans les discussions et les prises de décision concernant les soins et services, et peut même devenir expert et former d’autres patients et aussi les professionnels de la santé sur base de son expérience avec la maladie.

Ce concept est un grand changement de culture pour les professionnels de la santé, car il redéfinit le concept de collaboration dans le système de soins.

L’objectif principal est de revoir la place que le patient prendra dans notre hôpital. Au niveau des soins, il s’agit d’impliquer le patient lors de sa prise en charge, dans un esprit de partenariat. Jusqu’à présent, nous étions là pour le patient, et aujourd’hui, nous travaillons avec lui. Pour ce faire, la digitalisation jouera un rôle important, dans la mesure où celui-ci mettra à disposition les informations et les connaissances pour le patient via Internet, les smartphones et les applications relatives à sa prise en charge. Le patient peut en outre être associé à 3 niveaux :

  • le niveau clinique, où celui-ci participe à ses soins et est intégré dans les prises de décision. Il peut aller jusqu’à transmettre ses expériences avec la maladie pour faire profiter l’équipe et les autres patients,
  • le niveau organisationnel, où le patient est intégré dans les projets et participe à la gouvernance,
  • le niveau politique, qui prend en compte la place du patient hors de l’hôpital, au niveau politique et au niveau des associations.

La vision médico-soignante

Pour débuter la mise en œuvre de la vision médico-soignante HRS proposée en 2020, la direction médicale s’est attelée au premier axe de travail dès 2021 ; il s’agit d’articuler une organisation et une gouvernance médicale améliorées aux HRS. Dans cette optique, des réflexions communes entre le conseil médical et la direction médicale ont eu lieu et ont abouti à l’élaboration d’un nouveau concept d’organisation médicale.

Tandis que la structure actuelle change peu, le concept d’ « unité fonctionnelle » (UF) est introduit. Les UF sont les nouveaux building blocks, les structures de coordination et d’organisation de l’activité médicale. Elles regroupent les médecins pratiquant une même spécialisation médicale ou pratiquant une prise en charge médicale autour d’une pathologie. Actuellement, 28 unités fonctionnelles ont été définies.

Pour assurer la structure par UF, une organisation optimisée est nécessaire : un poste de médecin référent est créé pour chaque UF, et en parallèle, l’équipe de la direction médicale s’adapte pour fonctionner de façon plus collégiale.

Le médecin référent fédère et représente les médecins de l’UF à laquelle il est affecté ; il joue le rôle de « premier entre pairs ». Il promeut la bonne organisation de l’UF et est l’interlocuteur privilégié de l’UF pour la direction et pour tous les collaborateurs de l’institution. Il existe un esprit de partenariat entre les médecins référents et la direction ainsi qu’entre les médecins référents et leurs pairs. Le lien des médecins référents entre eux et avec la direction médicale sera matérialisé par une « conférence des médecins référents ». En outre, chaque médecin référent se verra désigné un membre de l’équipe de la direction médicale comme interlocuteur principal pour toute sollicitation.

Réciproquement, l’équipe de la direction médicale supervise les UF et maintient un lien avec les médecins référents en charge de ces UF. Ensemble, les directeurs médicaux et directeurs médicaux associés forment une équipe collégiale et multidisciplinaire. L’équipe se répartit les tâches attribuées à la direction médicale d’un commun accord et en fonction des compétences et intérêts de chacun, et ce sous la responsabilité légale des directeurs médicaux.

La cohérence et l’articulation avec les équipes de direction soignante seront évaluées et optimisées au cours de l’implémentation de ce modèle courant 2022.

Les objectifs de la nouvelle organisation médicale proposée sont multiples :

  • une structure plate qui intègre, autonomise et valorise les médecins sur le terrain et permet à la Direction médicale de s’impliquer davantage dans les projets institutionnels transversaux,
  • une organisation managériale basée sur l’« accountability » avec les rôles et responsabilités des acteurs médicaux clairement définis,
  • une plus grande cohérence institutionnelle grâce à une meilleure représentativité des spécialités médicales et l’amélioration des canaux de communication,
  • in fine, une amélioration continue de la qualité de la prise en charge.

Recherche clinique

La recherche clinique vise à améliorer la connaissance d’une maladie ou d’une pathologie, dont les traitements ne sont pas encore satisfaisants.

Les essais cliniques sont utilisés pour tester de nouveaux médicaments et thérapies sur des volontaires sains ou des patients.

L’enjeu pour notre institution est d’individualiser la prise en charge en tenant compte des derniers référentiels internationaux, d’accéder à des thérapies innovantes, de mettre en avant notre dynamique et de gagner en visibilité, attractivité, et notoriété.

En 2020, la recherche clinique a surtout été marquée par des essais cliniques visant à tester des thérapies expérimentales contre le Covid-19.

Ainsi les Hôpitaux Robert Schuman, en collaboration avec le Luxembourg Institute of Health (LIH) ont directement rejoint le consortium de l’essai clinique européen « Discovery » coordonnée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) lors de son lancement, le 22 mars 2020.

Un projet clinique liés au Covid-19 pour développer des algorithmes (FIDAC) a vu le jour coordonnée par la Société Française de Radiologie ou encore le projet « Imaging Covid-19 AI initiative » coordonné par le Netherlands Cancer Institute.

Le projet clinique Covid-19 « COPCOV » de l’université d’Oxford visant à donner de la Chloroquine / Hydroxychloroquine au personnel soignant en prévention a fait l’objet d’une faisabilité.

En dehors des études Covid-19, un essais clinique thérapeutique visant les patients atteints de la maladie de Crohn avec la firme pharmaceutique Roche a également fait l’objet d’une faisabilité.

Enseignement et formation

Les HRS assurent une double mission de soins et d’enseignement. Ils concourent à l’enseignement universitaire et post-universitaire pour former des étudiants en médecine et des médecins en voie de spécialisation (MEVS). Des formations (pratiques et/ou continues) sont également proposées pour accompagner les médecins spécialistes déjà en exercice, tout au long de leur carrière.

Stagiaires en médecine

Les HRS sont accrédités en tant qu’hôpital enseignant, « Akademisches Lehrkrankenhaus » par l’Université de Heidelberg Faculté de Médecine de Mannheim (Allemagne) et par l’Université de Médecine d’Innsbruck (Autriche). De plus en plus d’étudiants choisissent de venir passer une partie de leur dernière année universitaire, « Praktisches Jahr » (PJ) en Allemagne ou « Klinisch-Praktisches Jahr » (KPJ) en Autriche, aux HRS, dans les services de médecine interne, de chirurgie, d’urologie ou de gynécologie (KPJ seulement). Les maîtres de stage agréés par l’Université de Heidelberg et/ou d’Innsbruck participent également aux activités d’enseignement et aux jurys d’examen desdites universités.

Depuis 2015, les HRS accueillent, en partenariat avec la Faculté de Médecine de l’Université Catholique de Louvain (UCL), des étudiants en Master 1-3 dans le cadre de leur stage clinique.

Des séminaires et des formations pratiques sont organisés hebdomadairement pour les étudiants des trois universités, citées précédemment, mais sont également ouverts à tous les autres stagiaires en médecine et aux médecins en voie de spécialisation.

Près de 80 étudiants en médecine de nombreuses facultés européennes ont ainsi réalisé leur stage au sein des HRS en 2021.

Les HRS s’engagent fortement dans la formation pratique des étudiants luxembourgeois en médecine en organisant chaque année, par le biais d’un partenariat avec l’ALEM (Association luxembourgeoise des étudiants en médecine), une journée pratique appelée le « Training Day ». Celle-ci permet à plus d’une cinquantaine d’étudiants luxembourgeois en médecine venant de différentes facultés européennes de découvrir et de se familiariser avec quelques-unes des nombreuses spécialités médicales exercées aux HRS et ce, sous la forme d’ateliers pratiques. Malheureusement, l’édition 2020 a dû être annulée en raison de la crise sanitaire du Covid-19.

En raison de la pandémie, plus d’une vingtaine de stagiaires en médecine ont dû être renvoyés chez eux en mars 2020. Certains d’entre eux ont pu reporter leur stage aux HRS à une date ultérieure et, grâce aux mesures de sécurité mises en place, ils ont pu revenir en stage aux HRS dès le mois de juin 2020.

Education des médecins en formation

Le nombre de médecins en voie de spécialisation a fortement augmenté ces dernières années pour atteindre, en 2020, le nombre de 80, répartis dans différentes spécialités.

Les médecins des Hôpitaux Robert Schuman disposent d’autorisations de formation dans diverses spécialisations médicales de la part des autorités luxembourgeoises, allemandes et/ou belges.

Le nombre de maîtres de stage a lui aussi considérablement augmenté depuis l’année dernière. Nous comptons désormais près de 50 maîtres de stage officiellement agréés pour encadrer des étudiants en médecine de 2è et/ou de 3è cycle. Vis-à-vis des étudiants de 3è cycle, soit des MEVS, les médecins spécialistes des HRS disposent, pour leur spécialité respective, d’autorisations de formation délivrées par les autorités luxembourgeoises, allemandes et/ou belges. Parmi eux, une trentaine sont agréés maîtres de stage pour les MEVS des diplômes d’études spécialisées (DES) en médecine générale (DES-MG), en neurologie (DES-NEURO) et en oncologie médicale (DES-ONCO) de l’Université du Luxembourg.

Les autorisations de formation (« Weiterbildungsermächtigung ») délivrées par les autorités allemandes aux maîtres de stage des HRS recouvrent un large nombre de spécialités telles que la chirurgie viscérale, traumatologique, vasculaire et orthopédique ainsi que l’urologie, l’ophtalmologie, l’anesthésie-réanimation et la médecine interne et de sous-spécialités comme la néphrologie, la gastro-entérologie, la pneumologie et l’oncologie-hématologie. Aussi, certains maîtres de stage des HRS ont reçu une accréditation de la part des autorités belges en vue de pouvoir former dans les domaines de la chirurgie viscérale et thoracique ainsi que de la psychiatrie.

En plus de participer activement aux nouveaux programmes de l’Université du Luxembourg, proposés dans le domaine médical, notamment en neurologie et en oncologie, les HRS vont également soutenir la mise en place de la 2ème année du Bachelor de médecine en accueillant en stage des étudiants issus de cette nouvelle offre académique, dès la rentrée 2021/22.

Aussi, nous tenons à remercier chaleureusement les sept médecins en voie de spécialisation de l’Université du Luxembourg, assignés par le Ministère de la Santé, qui sont venus en renfort aux équipes des urgences en réponse à la crise sanitaire entre le mois de mars et de juin 2020.

Formation médicale continue

Depuis l’ouverture de l’Hôpital Kirchberg en 2003, un cycle semestriel de conférences médicales FMC (Formation médicale continue) pour les médecins généralistes et spécialistes du Luxembourg et de la Grande-Région est proposé. Il permet des échanges interdisciplinaires fructueux autour des pratiques « state-of-the-art » ainsi que des nouveaux traitements et techniques en médecine. Ce cycle de formation (ouvert au grand public mais essentiellement destiné aux professionnels de la santé internes et externes aux HRS, aux MEVS et aux étudiants en médecine), est complété par le cycle des conférences médicales du service de chirurgie orthopédique et traumatologique des Hôpitaux Robert Schuman (Groupe Ortholux).

En 2020, une partie des conférences médicales FMC et Ortholux ont dû être annulées en raison de la crise sanitaire du Covid-19. En revanche, les conférences maintenues ont également été proposées en ligne.

Le Medical Training Center

Le Medical Training Center (MTC) a été créé en 2006 par la Direction générale de la Fondation François Elisabeth à l’Hôpital Kirchberg comme outil de travail unique au Grand-Duché du Luxembourg, en tant que centre de formation continue en faisant appel à des enseignements spécialisés de haut niveau. L’étroite collaboration avec les industries biomédicales permet d’offrir aux participants un plateau technique de grande qualité. L’enseignement spécialisé du 3e cycle a fait l’objet d’une convention entre l’Université du Luxembourg, le CHL et le MTC.

Les missions et objectifs de ce centre sont le partage d’un savoir théorique innovant et de travaux pratiques. L’interconnexion avec un système de télétransmission très performant avec les salles d’opération de l’Hôpital Kirchberg permet la transmission en direct des interventions en préambule aux démonstrations techniques. Un poste, dévolu à l’enseignant, permet de réaliser les interventions sur pièce anatomique qui sont ensuite reproduites par les participants. Les installations techniques autorisent aussi bien des implantations de prothèses, que des dissections de lambeaux, de l’endoscopie du genou, du poignet, du coude, ou de l’épaule.

En raison de la pandémie, le Medical Training Center a dû arrêter son activité en mars 2020, pour ne reprendre qu’en juin 2021.

Seule une mise à niveau, via un cours de sututre, que les ATM de chirurgie doivent suivre pour conserver leur diplôme a pû être maintenue pendant cette période particulière.

La vision médico-soignante des HRS

RÉPONDRE AU MIEUX AUX BESOINS DE SANTÉ PUBLIQUE

Dans le but de répondre au mieux aux besoins de santé publique et de garantir la continuité des soins et viser la performance et qualité des meilleurs hôpitaux d’Europe, les HRS ont opté en 2020 pour une vision médico-soignante moderne et ambitieuse à l’horizon 2030. Cette vision s’articule autour de 5 composantes principales :

  • la transformation d’un hôpital tel qu’on le connaît actuellement, vers un « système » intégré de services de santé, avec un portfolio complet, destiné et apprécié par toute
  • la population du Grand-Duché de Luxembourg,
  • l’évolution d’une institution vers un organisation plus complexe, fondée sur l’innovation et l’efficience, avec de multiples plateformes de prise en charge,
  • l’amélioration de l’expérience patient, grâce à une offre de soins lisible et personnalisée selon leurs attentes et valeurs,
  • la gestion structurée tant des professionnels que des professions, favorisant leur intégration et les collaborations,
  • l’utilisation intensive des données cliniques dans le but de maximiser la valeur apportée aux patients et à la population du Grand-Duché de Luxembourg en général.

Les HRS ne seront donc plus un acteur consacré uniquement à l’hospitalisation conventionnelle, mais plutôt un ensemble coordonné des ressources capables d’offrir diverses alternatives. La cohérence globale de cet ensemble sera assurée à travers un management par valeur, un système d’information performant et une stratégie capable d’aligner tous les acteurs.

Pour l’implémentation de cette vision innovante, sept axes stratégiques seront déroulés :

. L’articulation d’une organisation et d’une gouvernance
médicale améliorée

  1. La création de centres intégrés de différenciation
  2. Le développement de centres périphériques
  3. L’excellence dans l‘accessibilité et l‘expérience patient
  4. La structuration progressive de filières ville-hôpital
  5. Un plan choc pour les systèmes d’information et la digitalisation
  6. L’élaboration d’un modèle de gestion pour l’enseignement et la recherche

Les pôles de compétence

Pôle Femme, Mère, Enfant

Le pôle Femme, Mère, Enfant localisé essentiellement à la Clinique Bohler est une référence en tant que « Clinique de la Femme » au Grand-Duché du Luxembourg et dans la Grande Région.

Les principaux atouts du pôle sont :

  • une forte notoriété de la Clinique Bohler, fruit de travail et d’expérience depuis près de 60 ans,
  • une large palette de prestations proposées : préparation à l’accouchement et à la parentalité, sophrologie, éducation à la santé, soutien psycho-social, mais également un espace d’apprentissage en ligne destiné à la prévention et l’éducation à la santé qui s’adresse aux futurs et nouveaux parents via la plateforme www.acteurdemasante.lu,
  • un taux de satisfaction des patientes de 97 % (en considérant le cumul de 3 niveaux d’appréciation : excellent, très bon et bon),
  • la qualité et la modernité des infrastructures et des équipements,
  • le professionnalisme des équipes, lié à leur stabilité, leur motivation et leur cohésion,
  • les interfaces avec les autres pôles des Hôpitaux Robert Schuman, permettant collaborations et synergies médicales et de support,
  • un bon réseau de partenaires permettant un développement continu des compétences (Réseau Périnatal Lorrain…),
  • un investissement dans les générations futures lié à une démarche éco-responsable.

Bien que 2020 fut une année particulière au regard de la crise sanitaire, en terme de projets et perspectives, le pôle poursuit sa dynamique de développement relative aux orientations et politiques institutionnelles mais aussi de façon plus spécifique par :

  • le développement des processus de prise en charge et projets clés comme l’application des recommandations en termes d’accouchement physiologique, d’accompagnement du deuil, de préparations à l’accouchement en séance « live », de l’allaitement, de la prise en charge de la douleur…
  • une tendance progressive vers un concept de maternité éco-responsable dont l’objectif est de diminuer l’exposition des mamans et des nouveau-nés aux polluants intérieurs, le déploiement d’un centre de compétences à la pointe des prises en charge des affections mammaires,
  • le développement d’un Centre de la ménopause et de l’andropause structurant un parcours spécifique et complet,
  • l’évolution vers un service de pédiatrie de proximité permettant de consolider l’organisation et la prise en charge en intégrant au sein du pôle les services d’urgences et d’hospitalisation pédiatriques,
  • une augmentation des thérapies complémentaires comme l’acupuncture, l’hypnose, les besoins nutritionnels de la femme, la sexologie…
  • le renforcement des connaissances professionnelles avec des mises en situation par épreuves de simulation,
  • l’évolution et l’enrichissement de la plateforme www.acteurdemasante.lu à destination des patientes dans les domaines de l’obstétrique, de la gynécologie et du cancer du sein.

Les équipes du pôle se sont particulièrement engagées en 2020 dans la lutte contre le Sars-Cov2. Les circuits ont été modifiés, les prises en charge ont été constamment ajustées.

La sécurité et la qualité ont été des priorités permanentes, le tout dans un esprit du maintien d’humanisation pour les patientes comme pour leurs proches.

Disciplines et activité 2020 en chiffres

  • Obstétrique : 2541 accouchements
  • Consultation de policlinique-Urgences gynéco-obstétrique : 30 919 passages
  • Néonatologie > 32 semaines : 137 admissions
  • Sénologie : 183 cas traités
  • Grossesses à risques : 400 admissions
  • Gynécologie médicale et chirurgicale : 2812 interventions
  • Chirurgie plastique et reconstructrice : 435 interventions
  • PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE : 141 ponctions
  • 1 hôpital de jour – 8 places de surveillance – 6 salles d’accouchement avec une salle de césarienne – 1 policlinique Urgences gynéco-obstrétriques, 1 policlinique Urgences pédiatriques

Pôle gériatrie

Depuis sa création, le pôle Gériatrie se développe continuellement. Il offre une prise en charge du patient âgé fragile en hospitalisation stationnaire et ambulatoire, aussi bien en médecine aiguë qu’en soins de rééducation gériatrique, sur les sites de l’Hôpital Kirchberg et de la Clinique Sainte Marie à Esch sur Alzette. Cette dynamique gériatrique est soutenue par toutes les directions des HRS.

Le pôle Gériatrie s’articule autour de trois types de prise en charge du patient gériatrique :

  • le patient âgé fragile présentant ou non des syndromes gériatriques,
  • le patient atteint de troubles démentiels,
  • le patient chuteur ou avec trouble de la marche

L’unité cognitivo-comportementale (UCC) est un service d’hospitalisation spécialisé pour les patients présentant des troubles du comportement dans le cadre d’une maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. Son ouverture en 2018 représente une première, non seulement pour les HRS, mais aussi pour le Luxembourg. L’idée est de proposer une prise en charge adaptée aux vrais besoins de ce profil patient (sécurisation des espaces, aides techniques, mode de communication, activité apaisante…).

Pour satisfaire aux attentes des patients, les atouts majeurs du pôle sont :

  • une prise en charge spécifique de la personne âgée : projet personnalisé de soins s’appuyant sur l’évaluation gériatrique standardisée (EGS), entretiens réalisés avec la famille, en binôme (médecin + responsable du service), après l’admission de chaque patient,
  • une équipe de thérapeutes formée et dédiée à la gériatrie : kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotricienne, neuropsychologues, orthophoniste,
  • une prise en charge pluridisciplinaire et personnalisée via une collaboration structurée entre l’équipe soignante, l’équipe thérapeutique, les spécialistes médicaux et les autres experts métiers tels qu’assistantes sociales, diététiciennes : staffs multidisciplinaires à fréquence hebdomadaire,
  • un réseau de partenaires extra et intra hospitaliers pour assurer un développement continu et une fluidité dans le parcours du patient âgé fragile.

Dans le contexte de crise sanitaire, des mesures spécifiques ont dû être mises en œuvre au sein des unités de soins du Pôle Gériatrie prenant en compte la vulnérabilité au virus SARS-CoV-2 des personnes âgées qui présentent de multiples facteurs de comorbidités associés (mesures barrières, adaptation des organisations internes (règlementation des visites, profil des visiteurs, mesures à l’entrée de l’établissement…).

Certaines unités de soins du pôle ont été intégrées dans la filière Covid et momentanément détournées de leur activité de gériatrie. En situation d’épidémie de Covid-19, le principe retenu étant le maintien à domicile des patients et l’hospitalisation étant réservée aux cas les plus graves, plusieurs activités de gériatrie jugées non prioritaires ont été momentanément suspendues (hôpital de jour, activités de rééducation en groupe…).

Aussi, les équipes médicales et soignantes du Pôle Gériatrie ont vu leur activité de gériatrie fort perturbée. Nonobstant ces obligations et restrictions, la direction du pôle a poursuivi courant 2020 le développement de son offre de services spécialisés pour le patient gériatrique :

  • mise en place d’un hôpital de jour d’évaluation gériatrique sur le site Kirchberg,
  • réorganisation de l’hôpital de jour en rééducation gériatrique sur le site de la Clinique Sainte Marie, poursuite du développement de la filière traumato gériatrique (AltersTraumaZentrum – ATZ) en collaboration étroite avec le pôle Appareil Locomoteur, et certification en traumato-gériatrie du service ATZ le 17.11.20. Il s’agit de la première certification de ce type au Luxembourg, initiée par Priv.-Doz. Dr. Markus Burkhardt, chirurgien d’orthopédie et traumatologie et Dr Ana Sanchez Guevara, médecin gériatre et Directeur médical du pôle Gériatrie, ayant pour objectifs principaux de diminuer la mortalité hospitalière et les complications per et postopératoires, ainsi que l’amélioration précoce de la récupération fonctionnelle, pour un retour à domicile. Cette certification se base sur les critères de la société allemande de traumatologie : Deutsche Gesellschaft für Unfallchirurgie « DGU » Sektion Alterstraumatologie,
  • traduction en langue allemande de la plateforme www.acteurdemasante.lu à destination des personnes âgées dans les domaines de la prévention des chutes et de l’hospitalisation après une chute.

Patient âgé fragile:

  • Traumato-gériatrie (ATZ) : en étroite collaboration avec le pôle Appareil Locomoteur (12 lits)
  • Gériatrie aigue (34 lits)
  • Rééducation revalidation gériatrique (traumato-ortho-neuro) (70 lits)
  • Consultation
  • Hôpital de jour d’évaluation
  • Unité mobile de gériatrie
  • Unité cognitivo-comportementale (15 lits)
  • Hôpital de jour rééducation

Activité 2020 en chiffres

Service 2B Hôpital Kirchberg

  • Gériatrie aigue : âge moyen patient : 86 ans
    • Durée moyenne de séjour : 10,24 jours
    • Taux d’occupation (service 2B HK) : 74,27%
    • Nombre de prises en charge par les médecins gériatres (site HK) : 892
  • Hôpital de jour d’évaluation : du 12.11.19 au 10.03.2020
    • Nombre de patients évalués : 32
    • Âge moyen patient : 81 ANS
    • Nombre de jours d’ouverture : 9
  • Unité cognitivo-comportementale :
    • Age moyen du patient : 81 ans
    • Durée moyenne de présence : 35,79 jours
    • Taux d’occupation : 79,81 %
    • Nombre d’admissions : 130
  • Rééducation revalidation gériatrique :
    • Age moyen patient : 81,2 ans
    • Durée moyenne de séjour : 32,72 JOURS
    • Taux d’occupation : 89,59 %
    • Nombre de patients distincts pris en charge : 634
  • Hôpital de jour en rééducation gériatrique :
    • Nombre de patients distincts pris en charge : 22
    • Nombre de journées : 281
    • Nombre de jours d’ouverture : 49

Pôle psychiatrie

Le Pôle Psychiatrie des Hôpitaux Robert Schuman propose la plus grande offre psychiatrique aiguë du pays. Il prend en charge les patients adultes dans trois unités de psychiatrie adulte (site Kirchberg) et une unité d’addictologie-hépatologie (site ZithaKlinik) ainsi que les adolescents (entre 13 et 18 ans) au sein du « Service National de Psychiatrie Juvénile » (SNPJ, site Kirchberg). L’hôpital de jour du SNPJ se situe à Esch-sur-Alzette (site Clinique Ste-Marie) et le SDIP (Service de Détection et d’Intervention Précoce) au quartier Gare de la Ville de Luxembourg.

Ce pôle regroupe cinq secteurs d’activités : la prise en charge des urgences, les consultations externes, le traitement stationnaire, l’hospitalisation de jour et la psychiatrie de liaison intra-hospitalière. L’équipe pluridisciplinaire propose une prise en charge globale des personnes présentant des troubles psychiatriques.

La prise en charge des patients est personnalisée en fonction de leurs besoins et de leurs ressources tout en garantissant le bien-être et la sécurité au travail de l’équipe pluridisciplinaire. Elle s’étend du testing en détection précoce à une prise en charge ambulatoire jusqu’à l’hospitalisation selon les troubles psychiques.

Le personnel du Pôle Psychiatrie s’efforce à :

  • développer les axes sécurité et qualité des soins par la formalisation des parcours cliniques, ainsi que des échanges et interactions quotidiens entre les professionnels médicaux et paramédicaux (soins, psychologues, assistants sociaux et autres thérapeutes) ;
  • assurer une meilleure fluidité du parcours du patient en intra- et en extra-hospitalier ;
  • permettre au patient d’être partenaire et acteur de ses soins ;
  • consolider des partenariats internes et externes ;
  • développer des contenus de psychiatrie via des conférences et séminaires, ainsi que sur la plateforme www.acteurdemasante.lu.

Mi-mars 2020, le Pôle Psychiatrie a dû se réorganiser en raison de la pandémie, avec arrêt temporaire de toute activité ambulatoire et d’hospitalisation de jour, réduction du nombre de lits stationnaires et construction de cloisons pour créer des sous-unités Covid. Une solution nationale a été élaborée pour des patients Covid mis en observation. Des techniques télémédicales ont été mises en place pour assurer la continuité des soins ambulatoires.

La plupart des secteurs d’activités du Pôle ont repris début mai 2020. De part son organisation spécifique (3 x 5 places dans les unités stationnaires), l’hôpital de jour en psychiatrie adulte a dû rester fermé toute l’année. Une réorganisation de ce secteur d’activité est prévue pour 2021, après déménagement de la psychiatrie juvénile dans le nouveau bâtiment « J ».

Les travaux au sein du bâtiment « J » ont, malgré un retard évident en raison de la pandémie, également progressés. En septembre 2021, ouvriront deux unités stationnaires de 15 lits, une école pour les patients adolescents, et un hôpital de jour supplémentaire de 20 places, qui s’ajoute à l’hôpital de jour de 12 places du site d’Esch-sur-Alzette. Une clé du personnel adaptée aux besoins spécifiques de la pédopsychiatrie reste nécessaire et une motion allant dans ce sens a été votée à l’unanimité par la Chambre des Députés le 21 janvier 2021.

L’absence de dotation en personnel pour la médecine psychosomatique (4 lits, site ZithaKlinik) a conduit à l’arrêt temporaire de ce secteur d’activité. Sans volonté d’investir dans le développement de l’offre psychiatrique du pays, les projets futurs de prises en charge ciblées (psychiatrie transitionnelle, ambulance psychiatrique, policlinique, centre de traitement de la dépression résistante, « home treatment », médecine psychosomatique juvénile, hôpital de jour « Nord » de la psychiatrie juvénile, etc.) ne seront pas réalisables. La pénurie des médecins spécialistes en psychiatrie adulte et en pédopsychiatrie, et l’inattractivité de l’activité hospitalière par rapport au secteur ambulatoire est également source d’inquiétude et a été thématisée en 2020.

La pandémie Covid-19 a été à l’origine d’une augmentation des troubles psychologiques et psychiatriques au niveau national et international. On ne saura répondre à ce défi que si la prise en charge psychiatrique stationnaire et ambulatoire se développe, avec le soutien des autorités publiques.

Activité 2020 en chiffres

  • Journées d’hospitalisation :
    • 20 590 psy adulte
    • 7320 psy juvénile
  • Durée moyenne de séjour : 19,7 jours en psy adulte et 21,2 jours en psy juvénile
  • Hôpitaux de jour psy adulte : 836 passages
  • Hôpital de jour psy juvénile : 3441 passages et 1803 passages au SDIP
  • Taux d’occupation : 79,3% psy adulte et 87% psy juvénile

Infrastructures

  • Service d’hospitalisation en psychiatrie adulte (site Kirchberg) – 45 lits
  • Service d’hospitalisation en addictologie – hépatologie (site ZithaKlinik) – 28 lits
  • Service d’hospitalisation en médecine psychosomatique (site ZithaKlinik) – 4 lits
  • Service d’hospitalisation en psychiatrie juvénile – 23 lits

En ambulatoire

  • SDIP : Service de Détection et d’Intervention Précoce (quartier Gare)
  • 15 places : d’hôpital de jour en psychiatrie adulte (site HK)
  • 12 places : d’hôpital de jour en psychiatrie juvénile (site CSM)

Pôle médecine interne

Les missions du pôle Médecine Interne sont d’assurer :

  • la prévention, le diagnostic, le traitement et le suivi (stationnaires ou ambulatoires, en urgence ou en programmé) des patients nécessitant une prise en charge en néphrologie, médecine interne, cardiologie, endocrinologie-diabétologie, neurologie, médecine et chirurgie vasculaire, dermatologie et pédiatrie,
  • une activité de recherche et d’enseignement.

En 2020, l’activité principale du pôle Médecine Interne a été d’organiser ses services face à la pandémie Covid-19. Une nouvelle activité médicale, la prise en charge des patients atteints par le Covid-19, s’ajoutait à la prise en charge aussi bien urgente que programmée des autres patients, stationnaires et ambulatoires, habituellement traités par les équipes médico-soignantes du pôle Médecine Interne. Pour ce faire, ils ont dû étendre leurs activités dans les services d’autres spécialités et pôles.

Les activités des services ne reflètent pas entièrement les soins des spécialités normalement attribuées aux services du pôle. En effet, le pôle au cours des différents changements d’organisation a pris en soin les patients habituellement hospitalisés dans d’autres spécialités dont les services ont été attribués aux patients touchés par le Covid-19. Les équipes médico-soignantes ont assuré au mieux possible les soins à leurs patients sur place mais ont également développé les télé-consultations. Les patients des cliniques du diabète, des maladies rénales et autres cliniques monothématiques ont aussi bénéficié de suivi par téléphone ou en télé consultations.

En 2020, les médecins et les professionnels de la santé du pôle comme ceux des autres pôles et départements ont appris à s’adapter à une situation de pandémie mondiale en assurant des soins constants aux patients qui nécessitaient leur assistance. Organisation, adaptation et accompagnement des patients et des équipes ont donc été les activités essentielles du pôle Médecine Interne.

Infrastructures

  • 155 lits d’hospitalisation
  • 14 lits de pédiatrie
  • 29 places d’hémodialyse dont 16 au Kirchberg et 13 à la Zithaklinik
  • 1 plateau médico-technique d’investigations et imagerie
  • 1 Clinique du diabète
  • 1 Clinique de dialyse péritonéale
  • 1 Clinique des maladies du rein

Activité 2020 en chiffres

  • Néphrologie :
    • 6359 journées d’hospitalisation
    • 24 008 dialyses
    • 31 nouveaux patients hémodialysés
    • 10 patients suivis en dialyse péritonéale
    • 4 patients greffés d’un rein en 2020
  • Neurologie :
    • 6486 journées d’hospitalisation
    • 6042 actes d’investigation diagnostiques sur le site HK
  • Diabétologie, endocrinologie et maladies vasculaires :
    • 10 079 journées d’hospitalisation
  • Cardiologie et pneumologie :
    • 8039 journées d’hospitalisation
    • 11 781 actes d’investigation diagnostique de cardiologie sur le site HK
    • 1163 actes d’investigation diagnostique de pneumologie sur le site HK
  • Clinique du diabète :
    • 4440 consultation
    • 456 nouveaux patients
    • 1200 traitements par hyperbare
  • Dermatologie :
    • 4578 actes de dermatologie
  • Pédiatrie :
    • 1725 journées d’hospitalisation

Pôle appareil locomoteur

Le pôle Appareil Locomoteur regroupe les spécialités orthopédiques telles que la chirurgie du membre supérieur (chirurgie de la main, chirurgie de l’épaule), la chirurgiedumembre inférieur (chirurgie du pied, du genou et de la hanche) et la traumatologie, basées sur le site Kirchberg, ainsi que la neurochirurgie et la rhumatologie, basées à la Zithaklinik.

Le pôle a acquis depuis plusieurs années trois certifications internationales :

  • « Endocert » le Centre Endoprothétique Kirchberg des Hôpitaux Robert Schuman créé en 2013 est certifié en tant que premier et unique centre de chirurgie de la hanche et du genou au Luxembourg.
  • « SOS-Mains » avec une agréation de la Fédération des Services d’Urgences de la Main (FESUM) depuis 2005 et service national en cours de négociations.
  • Traumanetzwerk der Deutschen Gesellschaft für Unfallchirurgie, depuis 2011.

Les atouts majeurs du pôle Appareil Locomoteur sont multiples :

  • le pôle est doté de la technologie robotique MAKO®, un système de navigation couplé à un bras robotique qui permet d’établir un plan chirurgical personnalisé en fonction de l’anatomie spécifique du patient
  • l’ostéodensitométrie installée à la ZithaKlinik est classée « Equipement national » et tous les patients y sont vus par des rhumatologues (internes et externes aux HRS),
  • une consultation mensuelle pour maladies (auto) immunes graves est organisée sur le site du Kirchberg depuis quelques années grâce à la participation du Professeur Jean Sibilia du CHU de Strasbourg. Cette consultation sera élargie dans le cadre du futur Réseau de compétences en Immuno-Rhumatologie de l’adulte et de l’enfant.

En 2020, le pôle a obtenu, en étroite collaboration avec le pôle Gériatrie, la certification « AltersTraumaZentrum » qui prend en charge les patients en traumatogériatrie et garantit une prise en charge interdisciplinaire et coordonnée du patient. L’objectif final est la récupération de la situation fonctionnelle du patient antérieure à l’accident.

Vu la crise sanitaire, les activités d’orthopédie, de chirurgie de la main et de traumatologie du site Hôpital Kichberg ont été arrêtées de mars à mai 2020. Les soignants de ces unités d’hospitalisation ont accueilli des patients atteints du Covid et ont dû s’approprier de nouvelles pratiques professionnelles afin d’assurer une prise en charge de qualité et en toute sécurité pour ces patients. Des essais de reprise des activités ont été lancés en juin. Malheureusement en octobre 2020, les activités ont à nouveau été réduites au minimum et ce jusqu’en décembre 2020.

Activité 2020 en chiffres

  • Nombre de passages en Policlinique rhumatologique : 2681
  • Nombre d’ostéodensitométries réalisées : 6159

Chiffres-clés

Nombre d’interventions réalisées par les chirurgiens du PÔLE APPAREIL LOCOMOTEUR :

  • 2 904 – Chirurgie de la main
  • 3 365 – Chirurgie orthopédique et traumatologique
  • 925 – Neurochirurgie

TOTAL : 7194

Nombre d’interventions réalisées en CHIRURGIE DE LA MAIN :

  • 2 218 – ambulatoire
  • 686 – stationnaire

TOTAL : 2904

Nombre d’interventions réalisées en NEUROCHIRURGIE :

  • 116 – ambulatoire
  • 809 – stationnaire

TOTAL : 925

Nombre d’interventions réalisées en ORTHOPÉDIE et en TRAUMATOLOGIE :

  • 2 529 – Chirurgie orthopédique
  • 491 – Chirurgie traumatologique
  • 345 – Autres

TOTAL : 3365

Nombre de patients opérés d’une prothèse totale de la hanche et prothèse totale du genou à l’aide du robot MAKO® et durée moyenne de séjour par rapport à une intervention classique :

  • 396 – Mako
  • 568 – Standard

TOTAL : 964

Nombre de patients opérés d’une prothèse totale de la hanche et prothèse totale du genou dans la filière de la récupération améliorée après chirurgie (RAAC) :

  • 238 – RAAC
  • 726 – Standard

TOTAL : 964

Pôle viscéral-oncologie

Le pôle Viscéral-Oncologie est constitué de 5 unités de soins à la ZithaKlinik et une unité de soins à l’Hôpital Kirchberg. Ces services prennent en charge des patients qui présentent essentiellement des pathologies gastroentérologiques, viscérales, urologies, thoraciques, ORL (OtoRhino-Laryngologique) et des pathologies oncologiques.

L’activité ambulatoire du pôle repose sur le plateau technique d’endoscopie présent sur les 2 sites, la policlinique d’urologie sur le site du Kirchberg, le service de chimiothérapie ambulatoire avec 20 fauteuils à la ZithaKlinik et la policlinique ORL sur le site du Kirchberg et de la ZithaKlinik ainsi que l’exploration fonctionnelle à la ZithaKlinik. Une activité de Laboratoire du sommeil se trouve avec 4 lits à la ZithaKlinik.

L’ambition du pôle est de développer l’excellence dans la prise en charge des pathologies oncologiques, avoir une visibilité nationale en assurant la qualité et la sécurité des soins associés à la personnalisation de la prise en charge et la collaboration avec nos patients et leurs familles.

Pour satisfaire les attentes des patients, les atouts majeurs du pôle sont :

  • une expertise oncologique déployée par une équipe multidisciplinaire et une étroite collaboration avec un réseau de partenaires internes et extra hospitaliers qui permet d’assurer la continuité dans le parcours de soins des patients,
  • des équipes chirurgicales très expérimentées en oncologie avec une visibilité nationale dans la prise en charge des cancers broncho-pulmonaires, du côlon, du pancréas et de l’œsophage,
  • le 1er et le seul centre d’excellence oncologique « Prostatakarzinomzentrum » (PKZ) pour la prise en charge du cancer de la prostate, cancer le plus fréquent chez l’homme,
  • une étroite collaboration avec la Plateforme Cancer, très investie et performante,
  • une activité d’endoscopie bronchique exploratrice et interventionnelle
  • une position de leader en chirurgie thoracique, plus particulièrement pour les prises en charge du le cancer du poumon,
  • une visibilité nationale pour le service d’endoscopie digestive diagnostique et interventionnelle, qui réalise plus que 42 % de l’activité endoscopique du Luxembourg
  • une prise en charge innovante pour les chirurgies viscérales et urologiques assistées par le robot Da Vinci®

Durant la crise sanitaitre, étant donné que les activités opératoires ont été momentanement annulées sur le site Kirchberg, une restructuration du site ZithaKlinik a permis la prise en charge des pathologies oncologiques en chirurgie et médecine. Ainsi, des spécialisations comme l’urologie et la gynécologie ont pu continuer leurs activités auprès des patients.

Malgré cela, les actions suivantes ont pu être menées :

  • informatisation du Laboratoire du sommeil et mise en place d’une consultation soignante pour ce service,
  • finalisation des démarches pour le déménagement dans la nouvelle structure ZithaKlinik qui a commencé en décembre 2020,
  • intégration du service Plateforme Cancer dans le pôle Viscéral-Oncologie.

Les projets suivant sont/seront mis en œuvre dans un avenir proche :

  • réorganisation de la Plateforme Cancer, afin de mieux visualiser et intégrer dans les services, première démarche pour une certification cancer colorectal,
  • développement du parcours patient en oncologie, service de stomathérapie : informatisation et mise en place d’un nouveau local pour une structure ambulatoire

Activité 2020 en chiffres

  • 6841 patients hospitalisés
  • 34 835 journées d’hospitalisation
    • Oncologie médicale – 6 208
    • Urologie – 3 677
    • Chirurgie viscérale – 5 799
    • Chirurgie thoracique – 1 296
    • Soins palliatifs – 2 357
    • Pneumologie – 7 938
    • Gastroentérologie – 5 451
    • ORL – 2 109
    • Total – 34 835
  • 7135 passages en chimiothérapie ambulatoire
  • 17 533 passages en endoscopie
  • 1906 interventions en chirurgie viscérale
  • 270 interventions en chirurgie thoracique
  • 1103 interventions en chirurgie ORL
  • 12 944 passages en policlinique urologique

Infrastructures

  • Site de la Zithaklinik
    • Service d’oncologie médicale – 32 lits
    • Service de soins palliatifs – 8 lits
    • Service de chirurgie viscérale / gastro-entérologie – 32 lits
    • Service de pneumologie / chirurgie thoracique – 22 lits
    • Service ORL – 20 lits
  • Site Kirchberg
    • Service urologie / gastro-entérologie – 34 lits

Service National d’Ophtalmologie Spécialisée (SNOS)

Le Service National d’Ophtalmologie Spécialisée comprend un service d’urgences chirurgicales spécialisées 24h/24h. Depuis la formalisation de ce service en juillet 2020, la prise en charge des urgences chirurgicales spécialisées, telles que les décollements de rétine et les traumatismes sévères a augmenté de plus de 50 %, évitant à nos patients des transferts à l’étranger, particulièrement difficiles en période de pandémie. L’élargissement de l’offre médicale et chirurgicale à toutes les sous-spécialités de l’ophtalmologie est en cours avec en première phase la mise en place d’une ophtalmopédiatrie et d’une prise en charge des uvéites compliquées, basée sur un travail en équipe médicale multi-disciplinaire. Une infrastructure dédiée et regroupée spatialement est prévue, avec 3 salles d’opération, une policlinique et des cabinets médicaux, dans le projet d’agrandissement de l’Hôpital Kirchberg.

Les sous-spécialisations par les ophtalmologues déjà en place au Service National garantissent déjà une prise en charge et une continuité des soins de la majorité des pathologies oculaires au Luxembourg. Le service de garde aura un triage effectif et la mise en place d’une téleconsultation est étudiée.

Le Service National d’Ophtalmologie Spécialisée sera un concurrent sérieux dans la Grande Région, en offrant aux patients des soins de la plus haute qualité, une prise en charge de proximité, ambulatoire et 24h/24h. L’objectif de long terme sera d’assurer que les services d’ophtalmologie seront autosuffisants au Luxembourg pour répondre aux besoins de la société luxembourgeoise dans le domaines des soins oculaires préventifs et chroniques.

Activité 2020 en chiffres

  • Nombre d’OP en ophtalmo : 6907 dont 98% en ambulatoire

Les services cliniques transversaux

Imagerie médicale

Le secteur d’Imagerie Médicale se situe sur les sites de l’Hôpital Kirchberg et de la ZithaKlinik pour l’ensemble des explorations radiologiques, échographiques, scannographiques, mammographiques, de médecine nucléaire et d’IRM, et sur le site de la Clinique Sainte Marie uniquement pour la radiologie et l’échographie.

Un plateau technique à la pointe de la technologie est à la disposition d’une équipe de professionnels hautement qualifiés.

2020 restera une année inédite dans l’adaptation quasi quotidienne de la planification des rendez-vous suite aux diverses mesures gouvernementales de restriction de déplacement durant la crise.

Rapidement, dès le début de la pandémie, un scanner supplémentaire a été installé dans un container situé juste devant l’hôpital pour l’accueil des patients COVID. Grâce à ce « CT in the box », un flux de patients spécifiques a pu être mis en place sans entraver la continuation de l’activité du service d’Imagerie Médicale intramuros.

2 133 patients présentant des signes de suspicion de Covid ont ainsi pu bénéficier de cette mise à disposition rapide d’un examen scanner (CT).

Toujours à la pointe de l’innovation, le renouvellement d’un scanner âgé de plus de 15 ans a permis au service d’imagerie de rentrer de plein pied dans l’ère de l’intelligence artificielle. En effet, le nouveau CT utilise les dernières techniques de reconstruction d’images basées sur le « Deep learning » promettant une qualité d’image augmentée pour une quantité de rayons X diminuée.

Chiffres-clés

  • 162 926 Passages en Imagerie Médicale
  • 33 300 Examens Scanners
  • 21 021 Passages IRM

Bloc opératoire

Le secteur bloc opératoire regroupe les blocs opératoires de l’Hôpital Kirchberg, de la ZithaKlinik et de la Clinique Bohler avec un total de 19 salles d’opération, mais aussi les services de salle de réveil, de pré-hospitalisation, de chirurgie ambulatoire et de stérilisation centrale.

La crise sanitaire a bien entendu impacté le fonctionnement des blocs opératoires aux HRS, car de nombreuses opérations ont dû être annulées et reportées durant les mois critiques et tout au long de l’année 2021. Le secteur ambulatoire a été développé et ce grâce à la flexibilité et la polyvalence de l’ensemble des collaborateurs du plateau technique. Il y a eu 16 336 patients en circuit ambulatoire sur l’année 2021 et la durée de passage a été en moyenne de 4 heures.

Parmi les faits marquants, citons une nouvelle technique opératoire en chirurugie thoracique. En effet, le chirurgien galicien Diego González Rivas est venu opérer à la Zithaklinik en septembre 2020. Sa technique révolutionnaire permet d’opérer la cavité thoracique en pratiquant un petit orifice intercostal et facilite le retour des patients à leur domicile endéans les quarante-huit heures.

L’activité opératoire de l’ophtalmologie est réalisée sur le site Kirchberg avec un circuit séparé pour les patients opérés en ophtalmologie avec 6 places de préparation et de surveillance.

Il y a eu plus 6 909 patients sur l’année 2020 et la durée de passage « fast track » est en moyenne de 2 heures.

La chirurgie robotique MAKO® en orthopédie, prothétique du genou et de la hanche, continue de se développer avec près de 400 interventions en 2020.

De même, la chirurgie robotique Da Vinci®, utilisée en urologie compte plus de 181 interventions et 134 interventions en chirurgie viscérale dans le courant 2020.

Répartition des interventions chirurgicales en 2020

  • 3368 chirurgie orthopédique / traumatologique
  • 905 chirurgie urologique – dont 181 avec le Robot Da Vinci
  • 916 chirurgie du rachis / neurochirurgie
  • 2899 chirurgie de la main – dont 134 avec le Robot Da Vinci
  • 6907 chirurgie ophtalmologique
  • 1900 chirurgie viscérale
  • 4026 chirurgie gynécologique
  • 2293 chirurgie esthétique et de reconstruction
  • 1417 chirurgie vasculaire
  • 1103 ORL
  • 1020 autre

TOTAL :      26 754

Urgences

Le service d’urgences a poursuivi ses efforts d’amélioration continue dans le but d’offrir une prise en charge médicosoignante d’excellence et personnalisée à chaque patient qui doit y recourir.

Présent à l’Hôpital Kirchberg et à la ZithaKlinik pour les urgences adultes (> 15 ans), le service d’urgences offre aussi un « Trauma Center » certifié, une structure « SOS- Mains », ainsi que le Service National de la Psychiatrie Juvénile pour les patients de 13 à 18 ans, également situés sur le site Kirchberg.

En 2020, le service d’urgences a poursuivi ses efforts d’amélioration continue de la prise en charge des patients. À titre d’exemples, un nouveau protocole de prise en charge des infections graves (3ème cause de mortalité) a été implémenté et le service lits portes a été achevé.

La crise sanitaire a impacté de façon significative le service d’urgences. Grâce à l’énorme engagement des équipes médico-soignantes, avec le soutien de tout l’appareil logistique et administratif, le service d’urgence a pu garantir une prise en charge d’excellence à chaque patient qui a dû y recourir. Le service a, à de multiples reprises, fait face avec succès à des contraintes organisationnelles et infrastructurelles liées au Covid. Tous les membres de l’équipe des urgences ont su rebondir, à chaque nouvelle vague, pour ne jamais être débordés par l’afflux de patients. Les flux ont été séparés et les consignes, dictées par les tutelles et le service SPCI, ont été scrupuleusement suivies.

Entre autres, des tentes de prétriage, un container de consultation externe ainsi qu’un scanner dédié au Covid ont été installés sur la rue Edward Steichen, du matériel spécifique à la prise en charge des patients Covid a été acquis, des protocoles dédiés ont été développés.

L’ouverture officielle du service lits portes, prévue début avril 2020, a dû être reportée. En effet, cette infrastructure a été provisoirement transformée en secteur de traumatologie. Cette expansion du service a garanti le respect de séparation des filières Covid/non-Covid.

Le département des urgences de la ZithaKlinik a fermé ses portes temporairement depuis le 15 mars 2020. Le personnel médical et soignant a été muté vers le site Kirchberg afin d’y augmenter les ressources humaines.

La filière pédiatrique des urgences est un service de proximité prenant en charge chaque enfant depuis sa naissance jusqu’à l’âge de ses 14 ans révolus, et ce, 7 jours sur 7 entre 8 h et 20 h, jours fériés inclus.

Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire, le service des urgences pédiatriques HRS a dû interrompre temporairement son activité. À la reprise des admissions dans le service, un système de prise de rendez-vous a été mis en place afin d’optimiser le respect des gestes barrières et réduire les temps d’attente.

En parallèle et au grand plaisir des enfants, l’année 2020 fut marquée par la mise en place d’un nouveau système de déplacement interne à l’établissement : les voitures électriques pour les enfants. Ainsi, ces derniers se réjouissent à présent de choisir leur voiture pour réaliser des examens complémentaires avant de revenir au service des urgences pédiatriques par un parcours fléché.

Le service a poursuivi en 2020 ses démarches réflexives sur d’autres projets novateurs qui s’appliqueront en 2021.

Chiffre-clé

  • 33 635 passages aux urgences Hôpital Kirchberg
  • 1 858 passages aux urgences ZithaKlinik
  • 9453 passages aux urgences pédiatriques

Soins intensifs

Le service des soins intensifs (réanimation – REA) est situé à l’Hôpital Kirchberg avec 22 lits et à la ZithaKlinik avec 12 lits.

À l’Hôpital Kirchberg, le service comprend 16 lits polyvalents et 6 lits à orientation cardiologique.

Ce service prend en charge des patients en situation de détresse vitale pour traitement ou surveillance ou des patients en post surveillance après opération.

L’équipe réunit des médecins anesthésistes-réanimateurs et des cardiologues, des infirmiers et des infirmiers spécialisés en anesthésie-réanimation, des kinésithérapeutes, des psychologues, des infirmiers hygiénistes ainsi qu’une équipe d’entretien et de nettoyage spécialisée.

Les médecins anesthésistes-réanimateurs épaulés par une équipe d’infirmiers spécialisés en anesthésie et réanimation participent aussi au SAMU pendant les jours de garde de l’hôpital.

Suite à la crise Covid, les projets de soins ont été bien entendu suspendus. L’informatisation du dossier de soin sera prochainement finalisée grâce à la mise en place du logiciel « Medication modul » permettant les prescriptions et l’application du traitement.

De même, toujours en raison de la pandémie, les missions des services des soins intensifs à la ZithaKlinik ont été modifiées temporairement. À savoir assurer la surveillance post-opératoire de la chirurgie tumorale lourde (thoracique, viscérale…), des chirurgies urologiques et orthopédiques ainsi que la prise en charge des pneumopathologies.

Chiffres-clés

  • 5861 journées d’hospitalisation aux soins intensifs Hôpital Kirchberg
  • 2878 journées d’hospitalisation aux soins intensifs ZithaKlinik
  • 1963 patients par an Hôpital Kirchberg
  • 1485 patients par an ZithaKlinik

Policlinique chirurgicale

Le service Policlinique chirurgicale présent à l’Hôpital Kirchberg et à la Zithaklinik prend en charge des patients pour les consultations ou examens suivants:

  • consultations post-urgences,
  • consultations pré- et post-opératoires,
  • petites interventions chirurgicales ambulatoires,
  • examens et contrôles spécifiques (p. ex. site Kirchberg : Certification des patients avec prothèses de hanche ou de genou),

En réponse à la pandémie, les équipes ont mis tout en place pour prodiguer aux patients des soins de qualité dans un environnement sécurisé. Ainsi, une deuxième salle d’attente a été installée sur le site Kirchberg afin de respecter les gestes barrière.

Un nouvel appareil échographe a été mis en service à la ZithaKlinik pour mieux répondre aux besoins des chirurgiens spécialisés en chirurgie abdo-viscérale, vasculaire, orthopédique et neurochirurgie. Vu la crise sanitaire, les autres projets ont été tous mis en attente.

Chiffres-clés

  • 33 577 patients vus à l’Hôpital Kirchberg
  • 18 945 patients vus à la ZithaKlinik

Les Services Supports

Services de support médico-sociaux

Pharmacie

La pharmacie assure les achats, la gestion centrale des stocks et des unités de soins, la distribution de tous les articles du domaine de la pharmacie tels que définis dans le RGD du 1er mars 2002 relatif à la pharmacie hospitalière, pour les établissements du groupe HRS et ses partenaires : Rehazenter, Haus Omega, Luxembourg Air Rescue et Abrigado.

La pharmacie hospitalière reprend le secteur des dispositifs médicaux, le secteur du médicament et le secteur de la production, tous pilotés par des pharmaciens référents et leurs équipes de préparateurs, assistants et aides en pharmacie.

La pharmacie hospitalière a joué un rôle prépondérant dans la crise sanitaire. Certains médicaments comme les curares, stupéfiants mais aussi les dispositifs médicaux, comme les produits de désinfection des mains et des surfaces, tous les consommables en relation avec les respirateurs, vidéolaryngoscopes, etc. ont connu des tensions d’approvisionnement.

Néanmoins, la pharmacie a toujours réussi à trouver des alternatives permettant de ne pas devoir renoncer à soigner des patients par manque de produits pharmaceutiques. Face à une demande très forte des besoins en produits nécessaires au service de réanimation, due à une durée d’hospitalisation prolongée par rapport aux cas habituels, la pharmacie hospitalière a aussi su réagir rapidement pour réadapter les stocks.

Si les mois de mars à mai ont été principalement consacrés à répondre aux besoins thérapeutiques des patients Covid-19, tous les secteurs de la pharmacie hospitalière ont cependant poursuivi leurs projets respectifs. Ainsi, le secteur production avec les préparations des chimiosbiothérapies et les différentes préparations magistrales a continué à répondre aux besoins des patients. Une nouvelle version du logiciel CATO ainsi que des systèmes clos ont été mis en place, augmentant la sécurisation de la préparation des chimios et biothérapies. Une attention particulière a également été donnée à l’amélioration qualitative des productions magistrales et officinales sur base de données scientifiques rigoureuses.

Le secteur des dispositifs médicaux a mis en place une nouvelle organisation en 2020 pour assurer une gestion plus performante des dispositifs médicaux implantables avec des projets d’amélioration. Initiée fin 2019 avec la chirurgie orthopédique robotique, la sécurisation du circuit des dispositifs médicaux implantables aux HRS a été poursuivie avec le déploiement de la gestion numérique du flux des implants à d’autres spécialités comme la chirurgie vasculaire et les implants ophtalmiques.

Le secteur médicament a connu un grand changement avec l’achat de nouveaux robots de stockage des médicaments et des Rotomat® permettant une préparation automatisée des commandes des services et une meilleure gestion des numéros de lots et des dates de péremption.

Ils permettront dans le futur d’assurer une dispensation nominative centralisée et décentralisée. Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans le projet institutionnel de sécuriser le circuit du médicament au sein des HRS.

Chiffres-clés

  • 15 246 chimio- et biothérapies
  • 10 541 préparations officinales et magistrales réalisées (hors chimio et biothérapies)
  • 1044 spécialités médicamenteuses reconditionnées ce qui correspond à une production de 551 339 doses unitaires (unit-dose).
  • 345 949 doses unitaires (unit-dose)
  • 89 447 commandes des unités de soins ont été traitées par le personnel de pharmacie
  • 428 378 lignes de picking (médicaments et dispositifs médicaux)
  • 25 013 implants ont été gérés par la pharmacie dont 7 038 implants qui ont été gérés par le système CRID (Code Reader Intercepter Dispatcher) pour garantir une traçabilité de l’implant depuis l’entrée en pharmacie jusqu’à l’implantation au patient).

Laboratoire

Le laboratoire HRS est un laboratoire d’analyses médicales accrédité suivant la norme ISO 15189 qui réalise des examens de biologie clinique en chimie, hématologie, hémostase, immuno-hématologie, bactériologie, spermiologie et biologie moléculaire.

Le laboratoire principal se trouve sur le site de l’Hôpital Kirchberg et un plateau technique d’urgence et de base assure le service sur le site de la ZithaKlinik.

Depuis 2016, les ressources du laboratoire des HRS sont consacrées exclusivement à l’activité hospitalière et à la formation de jeunes étudiants technologues.

Dans le contexte de la pandémie mondiale de COVID-19, le laboratoire des HRS s’est adapté à cette situation en mettant en place une plate-forme de biologie moléculaire infectieuse, permettant la réalisation de PCR en temps réel pour la détection du virus SARS-CoV-2. De nouvelles analyses ont été ajoutées à l’offre de demande qui a été revue et simplifiée.

Le laboratoire de spermiologie a déménagé dans des nouveaux locaux du bâtiment Adagio en intégrant des équipements de cryoconservation plus performants.

Sur le plan de la qualité, le laboratoire a ajouté des nouvelles analyses dans sa portée d’accréditation ISO 15189 et mis en place les exigences à l’accréditation ACI Canada spécifiques au domaine de la transfusion sanguine tout en formant un groupe multidisciplinaire dans le domaine des analyses de biologie délocalisées (POCT).

Enfin, le laboratoire a obtenu la reconnaissance ministérielle d’établissement de la banque de sperme en tant que banque de tissu et cellules humaines.

Stérilisation

La mission du service de stérilisation est d’assurer la désinfection et la stérilisation du matériel médical et l’instrumentation chirurgicale réutilisable, et aussi d’effectuer un contrôle qualitatif sur l’état et la fonctionnalité des dispositifs médicaux.

L’activité est principalement dédiée à l’instrumentation chirurgicale des blocs opératoires des sites Kirchberg et ZithaKlinik, mais aussi à tous les services de soins qui nécessitent de faire retraiter des instruments ayant été contaminés suite aux soins prodigués aux patients. La production annuelle est d’environ 40 000 conteneurs et 40 000 instruments emballés sous sachets.

En 2020, les principaux projets au sein du département ont été les suivants :

  • ont été les suivants : mise en place d’un système de pilotage de la production par indicateurs (MDI); ces indicateurs sont revus chaque jour avec le personnel du bloc opératoire, ceci permettant un alignement et une évaluation des priorités du bloc opératoire,
  • inventaire structurel des sets opératoires et mise à jour de leurs contenus/nomenclature + création d’un indicateur de suivi journalier des sets opératoires incomplets.

Ce projet majeur, axé sur la qualité de la prestation du service, nous a permis de réduire à moins de 1.5 % le ratio de non-conformité des sets opératoires qui sont traités, et aussi d’être capables de réagir immédiatement en cas de déviation constatée.

Biomédical

Le service biomédical est le fruit d’une restructuration initiée en 2019. Ses activités couvrent l’ensemble des sites du groupe HRS. Le service biomédical intervient dans toutes les phases du cycle de vie d’un équipement biomédical depuis son acquisition jusqu’à sa mise en réforme.

Ses principales missions consistent à :

  • élaborer et exécuter le plan de renouvellement annuel d’équipement biomédical,
  • définir et mettre à jour une politique de maintenance,
  • assurer la gestion du parc d’équipements biomédicaux de l’achat jusqu’à sa mise en réforme,
  • assurer la traçabilité de toutes les actions via une solution logicielle,
  • garantir un niveau de disponibilité, de performance et de sécurité des équipements,
  • optimiser et maitriser les dépenses de maintenance,  conseiller et former les utilisateurs,
  • assurer la veille technologique et règlementaire, participer à la démarche d’amélioration qualité et de gestion des risques de l’établissement.

Dans le contexte épidémique, le service biomédical s’est pleinement mobilisé et a été fortement sollicité afin de mettre à disposition des professionnels de santé des équipements supplémentaires, configurer et paramétrer des équipements neufs et existants, effectuer la maintenance préventive et corrective, déplacer et réattribuer des équipements afin de créer des unités COVID.

Grâce à la connaissance du parc d’équipement sur les HRS, aux compétences techniques des membres de l’équipe, son réseau de contacts lui permettant de continuer à s’approvisionner en pièces détachées et accessoires dans un environnement de concurrence internationale, le service biomédical a pu mettre tout en œuvre afin que les professionnels de santé puissent prendre en charge dans les meilleures conditions tous les patients COVID et non COVID.

Chiffres-clés

  • Parc actif de + 10 000 équipements
  • Mise en service de 1488 équipements
  • 3176 interventions de maintenance

Social

Le service social, composé de 17 assistants sociaux, est présent sur tous les sites et dans les différents pôles du groupe. Il intervient auprès des patients dans le besoin.

La mission de ce service transversal est celle d’offrir au patient une écoute, des conseils, des renseignements, une orientation, du soutien et un accompagnement.

La prise en charge personnalisée est en adéquation avec la discrétion et le secret professionnel. La volonté du patient et ses ressources sont respectées dans la mesure du possible. Si cela s’avère nécessaire, l’entourage du patient pourra être consulté.

Ainsi l’action sociale est adaptée au parcours de soins et se fait en collaboration avec l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire.

Les projets suivants ont été réalisés en 2020 :

  • évaluation de la demande médicale pour besoin complémentaire dans le dossier informatisé du patient,
  • convention avec ONE pour la gestion des autorités parental en psychiatrie juvénile,
  • mise en place d’un concept pour les services qui seront dans le nouveau bâtiment de la psychiatrie juvénile

Chiffre-clé

  • Nombre de patients suivis par le service social 2731

Psychologie

Avec plus de 27 psychologues et neuropsychologues, le service de psychologie intervient sur l’ensemble de l’hôpital et dans plus de 30 services, incluant le Service de détection et d’intervention précoce (SDIP) au quartier Gare de Luxembourg-Ville et l’hôpital de jour de psychiatrie juvénile à Esch-sur-Alzette.

La charge psychosociale devient de plus en plus présente dans nos sociétés ainsi que pour les patients. Pour y faire face, des experts de terrain sont présents et disponibles. Ils s’investissent et se spécialisent toujours plus.

La crise du Covid-19 a eu un impact important sur l’activité des psychologues et neuropsychologues. En effet, ceux-ci se sont fortement impliqués tant pour les patients que les soignants.

Du côté des patients, voici les actions menées depuis mi-mars 2020 :

  • projet «Journal de bord»; un outil pour garder le contact des patients isolés en Covid,
  • prise en charge des patients et de leurs familles pour les chocs traumatiques,
  • développement de la psycho-oncologie, de l’unité de sommeil et de la prise en charge des patients obèses.

Pour soutenir les équipes face à ce défi majeur, le projet « Unis contre la Covid-19 » a été déployé auprès du personnel des HRS ; des solutions concrètes ont vu le jour :

  • « Café relax » permettant aux soignants des échanges entre eux,
  • séances de psychologie externes gratuites,
  • intervention lors de crises sur le terrain,
  • conseils en management et coaching pour les responsables, gestion des chocs post traumatiques.

Chiffres-clés

  • Plus de 24 006 dossiers suivis
  • Plus de 2600 rapports
  • Plus de 15 000 interventions des équipes transversales

Kinésithérapie

Le secteur transversal kinésithérapie / ergothérapie participe à la rééducation et à l’évaluation multidisciplinaire des patients hospitalisés. Les différents services ambulatoires du secteur visent principalement à assurer la suite de la prise en charge hospitalière. L’offre des thérapies s’adapte et se développe ainsi constamment en s’orientant aux besoins qui naissent des différents projets des HRS.

Voici un aperçu des principales actions réalisées en 2020 au niveau HRS: :

Particularités pour le site de la Clinique Sainte Marie :

  • ouverture de l’hôpital de jour en janvier 2020 dans des nouveaux locaux dédiés à cette activité,
  • adaptation des programmes de rééducation gériatrique pour la prise en charge des patients en unité «Post-Covid».

Particularités pour le site Kirchberg :

  • participation à la certification « AltersTraumaZentrum » (ATZ),
  • début d’une activité de rééducation périnéale chez la femme : 2 kinésithérapeutes ont été formés pour cette prise en charge,
  • mise en place d’une offre de rééducation adaptée à la prise en charge des patients en unité Covid,
  • fermeture et réouverture de notre service ambulatoire suite au premier confinement national,
  • participation active au triage Covid à l’entrée sur le site Clinique Bohler pendant le premier confinement.

Particularités pour la Zithaklinik :

  • déménagement du plateau de rééducation et des bureaux de kinésithérapie dans des nouveaux locaux,
  • restructuration et augmentation de notre offre pour la prise en charge en groupe des patients hospitalisés en addictologie.

Chiffres-clés

  • ACTIVITÉ STATIONNAIRE KINÉSITHÉRAPIE :
    • 116 903 actes avec une prise en charge moyenne de 228,3 patients par jour ouvrable
    • 7141 patients traités
  • ACTIVITÉ AMBULATOIRE KINÉSITHÉRAPIE :
    • 11 392 rendez-vous/actes
    • En moyenne 47,9 patients par jour ouvrable
    • 842 patients traités avec une durée moyenne de prise en charge de :
      • 13,9 séances sur HK
      • 19,4 séances sur ZK
  • ACTIVITÉ STATIONNAIRE ERGOTHÉRAPIE :
    • 29 797 actes avec une prise en charge moyenne de 78,8 patients par jour ouvrable
    • 1768 patients traités

Diététique

Les 7 diététicien(ne)s du service diététique sont répartis par pôle sur les différents sites HRS. Ils assurent la prise en charge diététique des patients hospitalisés : gestion des repas et dépistage de dénutrition. Ils participent aux staffs pluridisciplinaires et encadrent des groupes thérapeutiques en nutrition.

Les principales actions réalisées en 2020 sont :

  • élaboration d’une procédure de la prise en charge des patients en service de réanimation en collaboration avec l’orthophoniste et les soignants,
  • formations sur le logiciel de commande de repas données au personnel de la Clinique Sainte Marie,
  • mise en place d’un suivi pour patients atteints de Covid en unité de réanimation.

Chiffre-clé

  • 12 849 prises en charge du service diététique auprès des patients hospitalisés

Accompagnement et pastorale

Aux HRS, la pastorale fait partie intégrante d’une prise en charge qui vise la totalité de la personne. Les patients sont pris en charge non seulement dans leur dimension physique et psychique, mais également dans leur dimension spirituelle.

Le service accompagnement et pastorale figure comme partenaire de l’équipe pluridisciplinaire et comprend une tâche spécifique :

  • entrer en relation,
  • offrir un espace de parole,
  • ouvrir un espace à la spiritualité,
  • admettre une « autre réalité » – la pastorale rappelle
  • la fragilité de la vie, les limites de l’être humain, l’inéluctabilité de la fin de vie et de la mort.

La crise sanitaire a révélé davantage l’importance du soutien psychosocial dans sa responsabilité morale et spirituelle auprès des patients, personnes solitaires, vulnérables et en souffrance.

L’année a été marquée par un engagement supplémentaire fourni dans l’accompagnement des personnes en fin de vie, l’accompagnement des proches, qui a dû se faire souvent à distance et la prise en charge du deuil des équipes soignantes.

Divers rites appropriés, souvent réduits à peu de chose mais d’une grande valeur ont été élaborés et proposés. Parmi les réalisations phares de l’année, on compte la conception et l’accompagnement du projet de l’aménagement de la chambre d’adieu sur le site Kirchberg et la participation à la finalisation de la morgue sur le site ZithaKlinik.

Qualité risque accréditation

En 2020, le service Qualité Risque Accréditation a été un service support à la gestion de la pandémie. Ainsi, l’équipe a assuré différentes missions telles que :

  • la gestion des flux des patients COVID,
  • une collaboration active dans la rédaction de politiques et procédures COVID,
  • le rappel et suivi du personnel infecté par la COVID19,
  • la mise en place d’une hotline pour le personnel afin de
  • les informer sur les conduites à tenir face aux situations vécues.

Durant les deux vagues de contamination, les projets qualités ont été suspendus. En revanche, le service a maintenu des activités essentielles telles que la gestion des plaintes, la gestion des événements indésirables et la gestion des risques.

Suite à la première vague COVID, une analyse de la gestion de crise a été menée par le Risk Manager, et a conduit à des actions d’améliorations qui ont permis d’anticiper les risques liés à la seconde vague de contamination.

La gestion des risques

Les politiques et procédures internes ont été revues pour développer l’apprentissage par l’analyse des erreurs et événements indésirables. Une nouvelle approche inspirée des recommandations de la Suisse a été développée pour communiquer avec le patient et ses proches, victimes d’un événement indésirable.

Chiffre-clé

  • 594 événements indésirables signalés

Journée mondiale sur la sécurité des patients
Pour la 4ème année consécutive, les HRS ont participé à la journée mondiale sur la sécurité des patients. Afin de valoriser le vécu des patients sur cette période inédite, des témoignages vidéos de leur expérience durant leur hospitalisation ont été diffusés sur les réseaux sociaux. Le but était de réfléchir ensemble sur des thématiques sécurité telles que leur sortie à domicile, les informations sur leur traitement médicamenteux, les restrictions de visites et l’absence de leurs proches pendant cette période afin d’améliorer les processus HRS et les pratiques de prise en charge.

La gestion des plaintes

Le responsable de la gestion des plaintes a assuré un suivi et un rappel systématique de chaque plaignant durant cette année difficile. Le but recherché est de répondre aux motifs de plaintes formulés par le patient ou son entourage, et d’assurer un retour aux équipes concernées afin que les besoins des patients soient toujours une priorité et une préoccupation majeure dans les prises en charge.

Chiffres-clés

  • 244 plaintes reçues
  • 32% sont relatives à la prise en charge médicale (communication, accessibilité des cabinets privés…)

Enquêtes de satisfaction

L’enquête de satisfaction des patients hospitalisés rend compte de manière régulière de la perception des patients sur les prestations fournies et leurs prises en charge. Pour chaque dimension dont les résultats doivent être améliorés, des plans d’actions sont menés par les équipes concernées.

Chiffre-clé

  • Sur une échelle de 0 à 10, les patients placent le curseur à 8,8 de satisfaction générale des prestations fournies.

Prévention et Contrôle de l’Infection (SPCI)

Le Service de Prévention et de Contrôle de l’Infection (SPCI) est un service transversal de professionnels dédiés à la sécurité des patients face au risque infectieux.

Ses activités couvrent plusieurs volets :

  • le suivi journalier des pathogènes et pathologies nécessitant des précautions additionnelles,
  • la surveillance épidémiologique des infections associées aux soins,
  • la surveillance microbiologique de l’environnement, les conseils et formations apportés aux professionnelsquant à la gestion du risque infectieux intra-hospitalier, la coorganisation de campagnes de sensibilisationà l’hygiène des mains, vaccination antigrippale…  la gestion des épidémies hospitalières.

Le service collabore à la rédaction de recommandations nationales de gestion du risque infectieux via le Groupe de Travail des Infirmiers Hygiénistes (GTIH) et le Groupe National de Prévention de l’Infection Nosocomiale (GNPIN).

L’activité du service en 2020 a été essentiellement centrée sur la gestion de la pandémie de SARS-CoV-2 (rédaction ou relecture de procédures encadrant le risque infectieux, formations du personnel, gestion de la pénurie d’équipements de protection, participation à la mise en place d’unités COVID, tracing interne des contacts, recensement du personnel positif ou à risque…).

De nombreux projets et suivis de routine ont dû être postposés. Parmi les projets aboutis citons :

  • la diffusion d’une nouvelle approche de gestion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques, explicitée dans une nouvelle politique HRS et portée par différentes fiches techniques,
  • la rédaction d’une procédure encadrant la gestion des Enterococcus faecium résistants à la vancomycine (VRE),
  • la redynamisation du réseau des référents en hygiène hospitalière, via l’organisation de tables rondes de discussion.

Certains projets initialement prévus pour l’année 2020 sont en cours de finalisation, et aboutiront durant le premier semestre 2021. Ceux-ci incluent la réorganisation de la surveillance de l’hygiène des mains (avec adaptation de la surveillance dans les unités psychiatriques), l’initiation d’une surveillance des septicémies nosocomiales, la révision des protocoles de surveillance microbiologique des endoscopes et la révision des procédures encadrant le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (MRSA).

Chiffres-clés

  • En 2020, le SPCI a coordonné la réalisation de 16 898 observations en rapport avec l’hygiène des mains (Taux d’observance moyen documenté : 93 %)
  • L’équipe a également animé, rédigé, traité ou suivi : 42 formations touchant 618 collaborateurs
  • 36 avis encadrant diverses questions des professionnels de santé
  • 1985 dossiers de patients ayant nécessité la prise de précautions renforcées dans le cadre d’un agent infectieux, pour un total de 16 953 journées d’isolement
  • 1349 prélèvements dans le cadre de la surveillance microbiologique de l’environnement hospitalier
  • 983 dossiers de surveillance des infections postopératoires
  • 319 dossiers de surveillance des infections aux soins intensifs
  • 62 dossiers de septicémies contractées en cours d’hospitalisation

Département de l’information médicale (DIM)

Le Département de l’Information Médicale est responsable du codage de l’activité médicale sur la base de la documentation hospitalière pour chaque séjour. Il rapporte à la Caisse Nationale de Santé (CNS) et à la Direction de la Santé. Le DIM est fortement impliqué dans les activités transversales de l’institution qui comprennent des aspects médicaux, l’analyse des activités hospitalières et la sécurité du parcours patient à travers l’identitovigilance. Le DIM accompagne également les certifications des services pour les activités cliniques.

En 2020, le DIM a clôturé le codage des deux semestres 2019 avec presque 60 000 dossiers d’hospitalisation et hôpital de jour selon les règles de projet Documentation et classification des séjours hospitalières (DCSH) de la Direction de la Santé.

A partir de mi-2020, l’encodage a été fait via le logiciel SBIM. L’environnement de codage a migré sur un logiciel DM-RHM du SBIM, utilisé aussi dans d’autres établissements hospitaliers du Luxembourg. Le codage inclut aussi les dossiers de psychiatrie et rééducation gériatrique.

Depuis le début de la crise Covid, le DIM gère une liste journalière des cas Covid transférée aux équipes monitoring de l’état et à la demande du Ministère de la Santé, le codage des dossiers Covid a été enrichi avec des données additionnelles.

Le DIM envisage des améliorations concernant la transparence et la visibilité de son codage pour les médecins concernés et va poursuivre son implication dans les projets du département, notamment la conceptualisation et l’implémentation des « dashboards » et le développement des indicateurs

Business Intelligence (BI)

Le service de la Business Intelligence a pour mission de fournir aux différents professionnels des HRS les données nécessaires pour le pilotage optimal de leur activité.

En 2020, 500 demandes ont été traitées par le service ; un effort tout particulier a été consacré au suivi de l’évolution de la pandémie, la mise à jour des serveurs existants et la mise en place de l’environnement technique pour le projet « Dashboard » et ses premiers tests.

Le projet « Dashboard » a pris du retard en raison de la crise sanitaire, mais vise toujours à fournir à chaque pôle, direction et parcours patient un tableau de bord d’indicateurs nécessaires au pilotage régulier de leur activité. Ce projet a repris en 2021 notamment dans le cadre de la stratégie de digitalisation qui accorde aussi une importance particulière à la qualité et au suivi des données.

Data management cancer (DMC)

Le service des « Data manager cancer » travaille en lien étroit avec la plateforme cancer et a pour mission d’aider à la constitution d’un dossier oncologique épidémiologique complet et de le reporter au Registre National du Cancer (RNC).

En 2020, le service a encodé 1 333 cas cliniques de tumeurs répondants aux critères d’inclusion du RNC.

En août 2020, le service a transféré au RNC les données anonymes des cancers du sein de 2013 à 2018 ; ces données seront consolidées par le RNC avec l’ensemble des transferts réalisés par les établissements hospitaliers du Luxembourg et par le Centre National de Radiothérapie afin de réaliser la surveillance épidémiologique descriptive des cancers du sein.

Prévention Santé et Sécurité au travail

La santé et la sécurité au travail jouent un rôle primordial pour les Hôpitaux Robert Schuman. L’objectif est d’éviter les accidents, les maladies liées au travail, et les contraintes physiques et psychologiques au travail tout en visant, sur le plan national de l’Association d’Assurances d’Accidents, l’objectif VISION ZERO.

En favorisant un mode de travail et de vie saine et soucieux de la sécurité, les HRS soutiennent et promeuvent la santé et les compétences de chacun de ses salariés. Nous intégrons des employés à capacité réduite en utilisant toutes les opportunités entrepreneuriales.

Grâce à des projets ciblés comme par exemple l’introduction d’exosquelettes pour les activités impliquant la manutention de charges, nous adoptons une approche curative et préventive pour préserver la santé de nos employés.

L’année 2020 a également été entièrement dominée par la crise Covid dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail. L’adaptation des lieux de travail à la réglementation sur la protection Covid, la conception des systèmes de travail et l’utilisation adéquate des équipements de protection individuelle en mettant l’accent sur la lutte contre les infections ont fait partie des tâches prioritaires de ce service.

Chiffre-clé

  • 670 personnes HRS ont reçu une formation obligatoire concernant les thèmes de la sécurité et santé au travail, le comportement en cas d’incendie et les méthodes d’évacuation

Services supports administratifs

Département des systèmes d’information

Durant la crise Covid, le service informatique a dû faire face à de nombreux défis tant au niveau technologique (télétravail des employés, téléconsultations, explosion des besoins de ressources informatiques…), qu’au niveau humain (travail sous pression afin de supporter un maximum les services métiers), et tout cela avec des temps d’attente et de réaction jamais égalés.

En 2020, les services regroupés sous le Département de la Digitalisation ont été réorganisés pour créer le Département des Systèmes d’Information, sous la responsabilité d’un nouveau CIO, rattaché à la Direction Administrative et Financière.

La mission principale du département reste inchangée et consiste à assurer le bon fonctionnement des systèmes d’information existants et à garantir leur évolution.

L’introduction des nouveaux processus de support informatique (incident, gestion des demandes, gestion du changement) ainsi que la mise en route d’un portail de support
informatique, permettant aux utilisateurs de faire et de
suivre leurs demandes de façon online, a introduit la transparence nécessaire et demandée depuis un certain temps.
Un autre chantier important a été l’évaluation des infrastructures informatiques existantes afin de préparer l’environnement à l’avenir, à côté des grands projets de modernisation de l’infrastructure réseau et la préparation du remplacement de la solution téléphonie.

Avec l’implémentation du module Orbis ICU (Intensive Care Unit) pour les services de réanimation dans notre SIH (Système d’Information Hospitalier) existant, une grande étape supplémentaire dans l’informatisation des services métiers hospitalier a été franchie.

Finances

Le Service Finances a pour mission de gérer :

  • la comptabilité générale, clients et fournisseurs,
  • la facturation des prestations hospitalières,
  • ainsi que les activités de reporting institutionnel et de négociation budgétaire.

Ce faisant, le service veille à la santé et la stabilité financière de l’établissement et à ce que les ressources soient utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs stratégiques définis et garantir la pérennité de l’établissement.

L’année 2020 de HRS a été fortement impactée par la gestion de l’actuelle crise sanitaire COVID-19 impliquant d’importantes retombées opérationnelles, structurelles et financières ; l’exercice comptable résulte en une perte trouvant son origine dans les impacts de la crise sanitaire.

Les projets prioritaires récents et à venir du Service Finances comprennent la négociation budgétaire avec la CNS pour la période 2021/2022 et la coordination des travaux préparatoires du projet FHL-CNS « Calcul du coût hospitalier par séjour ».

Rapport de gestion financière pour l’année 2020

  • Résultat financier : -5 028 934,05€
  • Chiffre d’affaires net : 328 604 031,40€
  • Total du Bilan : 190 660 724,62€

Ressources Humaines (RH)

Le service RH a comme mission d’aligner la politique RH avec la stratégie de l’hôpital. A la fois conseiller stratégique et opérationnel, il agit de façon transverse et touche toutes les fonctions de l’hôpital. Le service RH vise à déployer une culture de la bienveillance, de la sécurité et du bien-être auprès du personnel.

Depuis la crise pandémique, le service RH a renforcé son rôle social, d’écoute et de proximité vis-à-vis de ses salariés et a mis l’accent sur leur sécurité et leur bien-être.

Garantir la sécurité, la santé et veiller au bien-être du personnel
L’accent en 2020 a porté sur la sécurité et le bien-être des salariés ainsi que la prévention des risques professionnels via la mise en œuvre d’une politique de prévention de la violence au travail. La gestion des reclassements professionnels et l’intégration de personnes en difficulté sociale font aussi partie des initiatives.

Accompagner le personnel durant la crise COVID-19
L’accompagnement du personnel a porté sur plusieurs volets : volet administratif (attestations, congés, etc), volet logistique (réserve sanitaire, crèche et logistique hôtelière) et un volet bien-être via l’écoute des besoins de nos collaborateurs (questionnaires de recensement de leurs besoins) ainsi que le soutien interne et externe de nos salariés via des sessions d’écoute (relax café) et la mise en œuvre d’une plateforme d’écoute externe.

Attirer et fidéliser les talents
Leader employeur, les HRS ont placé leurs efforts sur la mobilité interne et le recrutement de profils spécialisés. La digitalisation du site e-recrutement ainsi que l’accompagnement de stagiaires ont contribué à atteindre les objectifs fixés malgré les difficultés sanitaires.

La mise en œuvre d’entretiens annuels (projet pilote) contribue au développement des compétences des salariés.

Communiquer efficacement en interne
La communication vis-à-vis des salariés a été renforcée notamment via la digitalisation des canaux et la création d’une RH newsletter. Le « RH Service Desk » qui centralise les doléances du personnel assure un service de proximité et d’écoute auprès des salariés.

Piloter avec efficience les indicateurs RH
Des tableaux de bord RH sont déployés et communiqués aux partenaires internes afin de garantir un pilotage efficient et de veiller à la sécurité et au bien-être des salariés via le suivi d’indicateurs RH.

Favoriser une politique RH responsable
Les HRS veillent à promouvoir l’égalité des chances, la diversité et l’équité salariale. Les HRS favorisent la solidarité (programme d’arrondi solidaire) et sont très impliqués dans les démarches de développement durable.

Principaux projets réalisés en 2020 :

  • développement de nombreuses initiatives de soutien auprès du personnel pour contribuer à leur bien-être : « Tous unis contre la COVID », recensement des besoins des collaborateurs, mobilité interne, espace d’écoute interne et externe, abonnement méditation, et coaching,
  • accompagnement administratif et logistique du personnel dans le cadre de la crise sanitaire,
  • renforcement de nos canaux de communication et introduction d’une « HR Newsletter »,
  • déploiement de la politique de prévention de la violence au travail en vue de garantir sécurité, santé et bien-être des collaborateurs et conception d’un code de bonne conduite,
  • développement des compétences via la mise en œuvre d’entretiens annuels,
  • revue du processus budgétaire et dotations du personnel,
  • digitalisation des processus RH,
  • participation au dialogue social dans le cadre de la renégociation de la convention collective de travail

Pyramide des âges

Âge moyen :

  • Féminin 43,17
  • Masculin 43,82

GRAND TOTAL 43,33

Chiffres-clés

  • nombre de collaborateurs 2238
  • nombre de médecins 306
  • Plus de 117personnes recrutées
  • Près de 113 personnes ont bénéficié d’un programme de mobilité interne dont 46 personnes ont changé de service pendant la pandémie pour soutenir les services les plus sollicités par la COVID-19
  • 29 personnes travaillent aux HRS en contrat d’insertion professionnelle
  • Près de 30 personnes bénéficient d’un accompagnement psychologique externe
  • Plus de 774 stagiaires ont bénéficié d’un stage au sein des HRS
  • 50% du personnel en CDI a plus de 14 ans d’ancienneté
  • L’ancienneté moyenne du personnel en CDI est de 15 ans
  • 46% des employés bénéficient d’un temps partiel
  • 93 personnes bénéficient d’un reclassement professionnel
  • 150 personnes ont bénéficié d’un abonnement de méditation dans le cadre du bien-être des collaborateurs
  • Sur 2238 collaborateurs, 76% sont des femmes et 58% des postes d’encadrement sont occupés par des femmes
  • Près de 20% des salariés contribuent au programme de l’arrondi solidaire
  • 29 nationalités présentes
    • Luxembourg – 31%
    • France – 30%
    • Allemagne – 18%
    • Belgique – 9%
    • Portugal – 9%
    • Italie – 1%
    • Reste de l’UE – 1%
    • Autres – 1%

Formation et gestion des compétences

Le département formation et gestion des compétences des HRS a pour vocation :

  • d’assurer une prise en charge et une formation de qualité des élèves LTPS et stagiaires dans le domaine des soins,
  • d’aider à entretenir et à adapter les capacités et les compétences de tous les professionnels des HRS.

En mars 2020, dû à la crise sanitaire, nous avons interrompu le plan de formation programmé afin de se concentrer sur des formations indispensables pour faire face à lapandémie tout en adaptant nos méthodes pédagogiques :

  • formations COVID-19 ( sensibilisation, recommandations, isolement, EPI,…),
  • formations liées aux compétences critiques,
  • formations sur les nouveaux appareils (ex : respirateurs),
  • programme d’intégration en e-learning pour le personnel de la réserve sanitaire,
  • coaching des managers pour leur apporter un support en termes de techniques managériales et de motivation d’équipes,
  • ateliers de bien-être pour l’ensemble du personnel.

Communication

Le service communication participe à la conception et se charge de la mise en œuvre de la politique de communication interne et externe, mais aussi de l’organisation des événements des HRS.

Il a pour missions :

  • de rendre visible, accessible et claire à tous l’offre de service des HRS, dans le cadre d’un dispositif varié d’outils de communication : supports papiers (flyers, brochures…), digitaux et électroniques (webinars, vidéos et tutoriels…), événements (organisation de journées mondiales de sensibilisation…),
  • de gérer la présence du groupe dans les médias et sur les réseaux sociaux,
  • de jouer un rôle de consultant vis-à-vis de la direction, des pôles et services dans leurs projets et actions de communication en étant force de proposition et de réalisation,
  • de participer à la promotion des engagements, des axes stratégiques et de l’identité du groupe HRS

L’unes des vocations premières du service Communication est la sensibilisation, la prévention et l’éducation à la santé du grand public.

À ce titre, le service communication s’occupe de l’évolution de la plateforme santé des HRS « Acteur de ma Santé ». Réalisé et rédigé en collaboration avec les médecins soignants et équipes pluridisciplinaires des HRS, le contenu de ce site permet de prolonger et d’approfondir le suivi du patient et de son entourage. Faire du patient un véritable partenaire des professionnels de santé, d’abord dans ses soins, et en l’impliquant dans le système de santé, est une des priorités des HRS : permettre au patient de devenir acteur de sa santé.

En plus de cette mission, le service Communication œuvre également à la promotion des engagements, de l’expertise et du savoir-faire du groupe HRS.

La communication interne a quant à elle pour mission d’informer les collaborateurs des actions et projets menés au sein du groupe mais aussi de développer une dynamique d’engagement et d’appartenance des collaborateurs à la structure.

En 2020, l’un des défis majeurs du service a été d’assurer une communication la plus réactive et la plus complète possible tout au long de la crise sanitaire du Covid-19 :

  • d’un point de vue interne, auprès des collaborateurs : via notamment de nouveaux canaux de communication pour diffuser des informations rapidement et efficacement auprès des équipes qu’elles soient à l’hôpital ou en télétravail ;
  • d’un point de vue externe, auprès du grand public et de notre patientèle et de leurs proches : en assurant la bonne et rapide transmission des informations et consignes émises par le Ministère de la Santé, le service Communication a dû se réinventer afin de pouvoir assurer la mise à disposition d’informations et ce, dans le respect des règles sanitaires en vigueur. En mettant l’accent sur des communications très fréquentes et multilingues, notre priorité était avant tout la sécurité de nos patients, qui passait inévitablement par une bonne transmission de l’information.

Chiffres-clés

  • 9 ÉVÉNEMENTS « grands publics » organisés dont 2 webinars
  • 27 ARTICLES (print et médias)
  • 26 COMMUNIQUÉS DE PRESSE

NOMBRE D’ABONNÉS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX AU 1er JUIN 2023

  • 9574 FACEBOOK @hopitauxrobertschuman
  • 2913 FACEBOOK « La page des futurs et nouveaux parents » @lapagedesparents
  • 2391 INSTAGRAM @hopitauxschuman
  • 364 TWITTER @HopitauxSchuman
  • 5651 LINKEDIN @hopitauxrobertschuman
  • 37 500 YOUTUBE chaîne Hôpitaux Robert Schuman
  • 217 VIDÉOS YOUTUBE mises en ligne

La structure administrative et de gestion

Conseil d’administration

L’entité légale, HRS – Hôpitaux Robert Schuman SA, regroupe depuis le 1er janvier 2017, les activités hospitalières de la Clinique Privée du Dr E. Bohler SA, de la ZithaKlinik SA, de l’Hôpital Kirchberg et de la Clinique Sainte Marie.

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DES HÔPITAUX ROBERT SCHUMAN EST CONSTITUÉ COMME SUIT (situation au 25 avril 2022)

Georges HEIRENDTPrésident exécutifDirecteur
M. Claude SeywertVice-présidentIngénieur
Dr Marco HIRSCHVice-Président exécutif Affaires médico-soignantesMédecin spécialiste

MEMBRES

Mme Diane AdehmEconomiste
Dr Jacques BLONDELOTMédecin spécialiste
Dr Emile BOCKReprésentant du conseil médicalMédecin urgentiste
Mme Marie-Josée JacobsInfirmière anesthésiste
Armand KLAMMReprésentant de la Délégation du personnelInfirmier anesthésiste
Thomas KLEINReprésentant de la Délégation du personnelInfirmier diplômé
Michèle KONSBRÜCKInfirmière diplômée (e.r.)
Wilfried KOTTMANNReprésentant de la Délégation du personnelInfirmier diplômé
Mme Sylvie NOWACZYKReprésentante de la Délégation du personnelEmployée
Dr Cyril THIXReprésentant du Conseil médicalMédecin spécialiste

Invité permanent :

M. Laurent ZanotelliMinistère de la santé

Comités

Situation au 1er juin 2021.

Conseil Médical

Le Conseil médical des HRS est l’organe représentant les médecins, les pharmaciens et les chefs de laboratoire. Il est composé de représentants des différents services médicaux des établissements, élus pour une durée de trois ans. Il veille à la discipline des professionnels qu’il représente, au respect des dispositions légales et réglementaires et des règles de déontologie les concernant ainsi qu’aux bonnes relations entre les médecins, les pharmaciens et les chefs de laboratoire, sans préjudice des attributions du Collège médical, de la direction générale et médicale.

En vertu du règlement grand-ducal, son avis est obligatoire dans tous les domaines en lien avec l’organisation médicale et il peut émettre un avis renforcé pour un nombre de sujets définis, dans le règlement grand-ducal, qui lui sont soumis par l’établissement hospitalier.

Selon la loi hospitalière du 8 mars 2018, il donne son accord pour la nomination, entre autres, des directeurs médicaux et dispose de deux représentants avec voix effective au Conseil d’administration HRS.

président : Dr Emile BOCK
secrétaire : Dr Cyril THIX

Comité de prévention de la violence

Ce comité fait partie intégrante d’une politique plus large de prévention de la violence et met en œuvre des actions visant à améliorer la santé, la sécurité et le bien-être au travail.

Comité de gestion de la violence (conflit / harcèlement)

Ce Comité a pour objectif le traiter les dossiers de violence qui lui sont adressés. Pour ce faire, les membres du comité réalisent des entretiens et des enquêtes. Ils proposent un plan d’actions et des recommandations à la Direction pour prise de décisions.

Membres : Comité paritaire composé de membre du service Ressources Humaines et de la Délégation du personnel.

Commission consultative de la formation professionnelle (CCFPC)

La Commission consultative de la formation professionnelle continue est un organisme paritaire composé de représentants de la direction et du personnel. La CCFPC participe à l’élaboration et au suivi de la politique de formation des HRS.

gestionnaire : Christelle HAHN

Comité d’éthique hospitalier (CEH)

Le Comité d’éthique hospitalier, ancré dans la loi du 28 août 1998 sur les établissements hospitaliers, est une structure composée de membres désignés par le Conseil d’administration. Il émet un avis pour toute question relative à l’éthique clinique, organisationnelle, et de la recherche. Il promeut également par différentes actions, la réflexion et la sensibilisation éthique. Il offre ses services aux professionnels de l’établissement, aux patients ainsi qu’à leurs familles.

président-coordinateur : Priv. Doz. Dr Armand KOCH
vice-président-coordinateur : Fabrice CAROULLE

Comité médico-pharmaceutique (CMP)

Le Comité Médico-Pharmaceutique est un comité pluriprofessionnel réunissant les différents acteurs de santé impliqués dans les traitements pharmacologiques et le circuit du médicament aux HRS (médecins, pharmaciens, soignants et qualiticiens) et des représentants de la direction (un médecin et un infirmier). Dans le cadre de la démarche d’accréditation, une mise en conformité avec les critères de la norme «Gestion des médicaments» a été réalisée.

Les rôles et responsabilités du comité ont évolué, passant de la tenue de la liste des médicaments approuvés par l’établissement à la planification d’un système complet de gestion des médicaments qui garantit l’utilisation sécuritaire et appropriée des médicaments.

Ils comprennent notamment l’élaboration de processus de gestion des médicaments, la tenue du formulaire thérapeutique et l’évaluation de l’utilisation des médicaments et des incidents liés à la sécurité des patients impliquant des médicaments. Le CMP a un rôle de validation de procédures établies par la pharmacie HRS.

président : Dr Cyril Thix
secrétaire : Françoise FRANTZEN

Comité de prévention de l’infection neusocomiale (CPIN)

Le Comité de Prévention de l’Infection Nosocomiale est un comité multidisciplinaire qui pilote la stratégie institutionnelle en matière de prévention des infections associées aux soins.

Il révise les politiques et procédures préalablement rédigées par les agents de terrain (incluant le Service de Prévention et Contrôle de l’Infection) et se positionne sur des sujets faisant débat au sein de l’institution.

président : Pr Dr Claude BRAUN

Delegatioun HRS

La « DELEGATIOUN HRS » est composée de 17 délégués effectifs et de 17 délégués suppléants qui ont jusqu’à 30 ans d’expérience syndicale. Suivant les résultats des élections sociales de 2019, sur les 17 délégués effectifs, 15 sont des représentants de l’OGBL et 2 représentent le LCGB (le prorata est le même pour les délégués suppléants).

La DELEGATIOUN HRS représente et défend les intérêts des salariés des HRS S.A. auprès de la Direction HRS ainsi qu’au niveau national. Elle veille en premier lieu au respect de la convention collective de travail (CCT) de la Fédération des hôpitaux luxembourgeois (FHL) et du code du travail au sein des HRS. Ceci dans tous les domaines allant des règles en ce qui concerne la rédaction des plans de travail en respectant les règles internes jusqu’au règlement général/interne des HRS.

Ses délégués sont les personnes de contact pour tous les salariés des HRS pour toute question et pour la gestion des conflits. La DELEGATIOUN HRS assiste tous les salariés des HRS en cas de litige ou lors d’entretiens préalables.

La DELEGATIOUN HRS représente les salariés dans de multiples groupes de travail, dans tous les comités internes en relation avec les salariés et aussi auprès d’organes externes, tels que les syndicats signataires de la CCT FHL impliquant entre autres les négociations du contrat collectif de travail FHL.

Les membres individuels de la DELEGATIOUN HRS sont également représentés auprès d’organes nationaux comme la Chambre des salariés (CSL), le Conseil supérieur de certaines professions de santé (CSCPS) ainsi que dans les instances nationales telles que la Caisse de maladie (CNS).

président : Thomas KLEIN
vice-président : Armand KLAMM

Comité tranfusionnel

Le Comité transfusionnel est un organe consultatif multidisciplinaire qui a pour mission de contribuer, par ses études et ses propositions, à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle des patients et à l’usage rationnel des produits sanguins labiles dans les établissements du groupe Hôpitaux Robert Schuman. Il est indépendant vis-à-vis des structures hiérarchiques existantes.

Ce comité travaille sur l’uniformisation des pratiques transfusionnelles (des examens immuno-hématologiques pré-transfusionnels de laboratoire jusqu’à la transfusion et au suivi du patient au sein des services de soins).

Des procédures de transfusion HRS sont implémentées, au regard de référentiels de bonnes pratiques en transfusion sanguine.

Le comité transfusionnel élabore et analyse le suivi des indicateurs qualité de l’activité transfusionnelle.

En 2023, le programme existant de formation continue aux pratiques transfusionnelles pour l’ensemble des soignants des HRS est désormais disponible en e-learning. Afin de répondre aux exigences de la norme de l’Accréditation Canada International, depuis 2019, un manuel transfusionnel a été créé. De même, que le déploiement en 2022 du module de contrôle électronique pré-transfusionnel dans ORBIS®, ceci représente une très bonne avancée dans la sécurité transfusionnelle.

président : Nawfal FAIK

Comité d’évaluation et d’assurance qualité des prestations hospitalières (CEAQ-PH)

Le Comité d’évaluation et d’assurance qualité des prestations hospitalières a pour mission d’évaluer le fonctionnement et la qualité des prestations hospitalières offertes.

Il recherche, développe et promeut les moyens de lutte contre les infections nosocomiales, les accidents et les événements indésirables.

Il rapporte ses activités trimestriellement au Conseil d’Administration.

président : Dr Gregor Baertz
Vice-président : Dr Germain Becker