Was tun um besser, länger und Gesünder zu leben ? Diese Frage hat sich bestimmt jeder einmal gestellt. Dieser Frage ist Dan Buettner vom Magazin National Geographic auf den Grund gegangen und seine Erkenntnisse in einer sehenswerten Netflix-Serie „Secrets of the Blue Zones“ festgehalten. Eine Mitarbeiterin am Projekt, mit luxemburgischen Bezug, kommt in dieser Ausgabe zu Wort.
Diesmal stehen in „Health Bells“ Ernährungsfragen im Mittelpunkt. Experten beziehen Stellung, erklären und geben Tipps, wie jeder seine eigene kleine „Blue Zone“ schaffen kann.
Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, und interessante News in Sachen Gesundheit.
Wir wünschen Ihnen, wie immer, eine gute und informative Lektüre.
Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.
Que faire pour vivre mieux, plus longtemps et en meilleure santé ? Tout le monde s’est certainement posé cette question au moins une fois. Dan Buettner du magazine National Geographic s’est penché sur cette question et a présenté ses conclusions dans une série Netflix : « Secrets of the Blue Zones ». C’est une série qui vaut la peine d’être vue. Une collaboratrice du projet, d’origine luxembourgeoise, s’exprime dans ce numéro.
Ce sont les questions de nutrition qui sont au centre de « Health Bells ». Des experts prennent position, expliquent et donnent des conseils en la manière ; pour que chacun puisse créer sa propre petite « Blue Zone ».
Comme toujours, ce numéro est complété par des articles sur l’innovation médicale, des conseils pratiques et des actualités intéressantes sur la santé.
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.
Le dixième anniversaire de la loi du 24 juillet 2014 relative aux droits et obligations du patient sera fêté en après-midi du 11 décembre 2024, en amont de la Journée Nationale du Patient Partenaire à l’occasion d’un Colloque ayant lieu au European Convention Center.
12/12/2024 : 3E ÉDITION DE LA JOURNÉE NATIONALE DU PATIENT PARTENAIRE
La discussion entre acteurs du système de santé sera continuée le lendemain, 12 décembre à la 3e édition de la Journée nationale du patient partenaire (JNPP).
La JNPP est une journée de réflexion et de co-construction du partenariat entre patients et prestataires, qui est au cœur de la loi relative aux droits et obligations du patient.
Inscription gratuite requise. Pour plus d’informations : mediateursante.public.lu.
En trois ans, le Bus du Cœur des Femmes est devenu l’opération de dépistage des maladies cardio-vasculaires la plus vaste pour les femmes en France. Plus de 12.000 femmes ont bénéficié de ce service gratuit. Après une pause estivale, le bus a repris la route pour huit étapes, dont une à Luxembourg du 23 au 25 octobre. Il cible les femmes vulnérables, souvent sous-dépistées et mal informées. Équipé pour un dépistage en sept étapes, il vise à réduire la mortalité liée aux maladies cardio-vasculaires, qui touchent encore 25.000 femmes par jour dans le monde.
Rejoignez-nous : vous pouvez postuler directement.
Précisez-nous vos coordonnées, votre motivation, votre dernière expérience aux HRS ainsi que vos disponibilités. Nous vous contacterons par téléphone le plus rapidement possible.
Un projet commun du Service National de Psychiatrie Juvénile, d’Atert-Lycée et de l’ALIA
Le projet « Médias et santé mentale » est une initiative conjointe du Service National de Psychiatrie Juvénile (SNPJ), de l’Atert-Lycée Redange et de l’Autorité luxembourgeoise indépendante de l’audiovisuel (ALIA), lancée à la rentrée 2024/25 et se terminant par un débat public en début d’année prochaine.
Il commence par une analyse de la consommation médiatique des élèves des classes 3GPS (26 élèves) et 2CLDG (28 élèves), modérée par leurs enseignants. Les résultats seront ensuite examinés avec des experts des médias, des juristes et des professionnels de la santé. La clôture du projet se fera par une table ronde publique à l’Atert-Lycée, visant à discuter des conclusions avec des experts et des représentants politiques et sociaux.
Le 11 octobre dernier a eu lieu la 6ème édition de la journée de prévention de la violence au travail aux Hôpitaux Robert Schuman, sur le thème « La salutogenèse au travail : une approche holistique du bien-être et de l’efficience ? ». D’éminents experts ont présenté cette approche, notamment le Dr Liron Pepshi pour qui la salutogenèse joue un rôle central en soutenant la santé et le bien-être par la promotion du potentiel de développement personnel.
Dorothée Schneider, Directrice des Ressources Humaines à la Croix-Rouge Luxembourgeoise, a exploré le thème de « s’aimer pour pouvoir aider », soulignant l’importance de l’amour de soi comme fondement pour mieux aider les autres. Elle a mis en avant comment la confiance et l’estime de soi influencent nos relations et notre bien-être, affirmant qu’apprendre à se connaître, à s’accepter et à se respecter permet de s’épanouir et de contribuer positivement aux autres.
Puis, en tant que spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, notamment dans le domaine de la réhabilitation des addictions, le Dr Liron Pepshi croit fermement que pour obtenir un traitement réussi, il est crucial d’adopter une approche multidisciplinaire du patient. Il s’est efforcé de développer des méthodes thérapeutiques novatrices qui ne se focalisent pas uniquement sur les symptômes, mais qui mettent également en valeur les forces et les ressources individuelles de chaque patient. Selon lui, la salutogenèse est essentielle, car elle favorise la santé et le bien-être en soutenant le potentiel de développement personnel.
La journée a continué sur le concept de prendre soin de soi pour prendre soin d’autrui avec des ateliers « soul cooking ». Les participants se sont lancés dans des ateliers de pâtisserie où chacun a pu laisser libre cours à sa créativité sous l’œil du chef cuisinier. Parallèlement, un espace dédié à la confection de mocktails s’est ouvert sous les conseils d’un bartender. Bonne humeur et échanges ont rythmé l’après-midi, laissant des souvenirs gourmands et des recettes à emporter chez soi.
En analysant de vastes quantités de données avec l’intelligence artificielle (IA), des scientifiques du Luxembourg Institute of Health (LIH) ont pu créer une image plus détaillée de la façon dont les niveaux de glycémie fluctuent chez les personnes atteintes diabète de type 1 (DT1). Ils ont ainsi identifié sept profils distincts de glycémie, soulignant la complexité de la maladie et ouvrant la voie à des traitements personnalisés. Les chercheurs ont développé un outil en ligne qui permet aux professionnels de santé d’identifier facilement le profil glycémique d’un patient et de recommander le traitement le plus adapté.
« C’est un changement de paradigme pour les personnes atteintes de DT1 », déclare le Dr Guy Fagherazzi du LIH. « Nous pouvons désormais adapter les traitements au profil glycémique unique de chaque personne, ce qui pourrait améliorer considérablement la vie de millions de personnes. »
Après plusieurs mois de travail collaboratif avec l’agence Binsfeld, nous sommes heureux de vous annoncer que le nouveau site web de la Fondation Hôpitaux Robert Schuman (FHRS) est désormais en ligne.
Pour mieux répondre aux besoins des usagers, la Fondation Hôpitaux Robert Schuman a repensé sa présence internet en développant un nouveau site internet www.fhrs.lu qui présente en profondeur son activité, ses différentes missions, les différents projets en cours financés par la FHRS mais comprend également une plateforme intégrée rendant plus faciles les donations.
Ce nouveau site se veut plus convivial, responsive, plus moderne mais surtout plus pratique. Il a été créé pour répondre simplement et directement aux besoins d’informations des donateurs et usagers.
Dossier thématique – Diététique – Interview
„Stressproof“ und „Hyperefficient“, so heißen die beiden erfolgreichen Bücher der Wissenschaftlerin Mithu Storoni. Mithu Storoni, MD PhD, ist Autorin, Ärztin und Forscherin. Sie schloss ihr Medizinstudium an der Universität Cambridge ab und absolvierte eine Ausbildung in Augenheilkunde, bevor sie am „National Hospital of Neurology and Neurosurgery“ in London forschte, wo sie als „Clinical Research Fellow“ tätig war. Eines der Themengebiete Storonis ist der chronische Stress und dessen Auswirkung auf die Netzwerke des Gehirns, also auf Motivation, Emotionen und Produktivität.
Das Gehirn ist sozusagen die Passion der Ärztin, deren Partner aus Luxemburg stammt, gelernter Mathematiker ist und in der Finanzbranche arbeitet. „Ich bin regelmäßig in Luxemburg und habe dort Familie und Freunde“, so die sympathische Wissenschaftlerin, die nicht zuletzt auch durch ihre Gastauftritte in der Netflix-Serie „Live to 100: Secrets of the Blue Zones“ auf internationaler Ebene einem breiten Publikum bekannt wurde.
In dieser Serie wird über Spots berichtet, die aufgrund ihrer sozialen und/oder geografischen Besonderheiten dazu führen, dass Menschen dort gesünder bleiben und länger leben. „Eine besonders interessante Erfahrung für mich. Es ging bei diesen Reportagen darum, Faktoren zu ergründen, die über Generationen hinaus Leben und Gesundheit beeinflussen. Eine faszinierende Initiative, die unter anderen in Bergdörfer Sardiniens und auf griechische Inseln führte“, so Storoni.
In der erfolgreichen von Dan Buettner („National Geographic Fellow & Explorer“) präsentierten Serie wird unter anderem auch die Art und Weise analysiert, wie sich Menschen, ernähren. Die Reportagen aus dem mediteranen Raum haben hier ganz interessante Beispiele geliefert, die untermauern, dass regionaler Anbau und Produkte die Gesundheit im positiven Sinne beeinflussen.
Ausgehend von den Erkenntnissen der Serie über die blauen Zonen und basierend auf den Kernaussagen ihres Buches über Stress haben wir ein kurzes Interview mit Mithu Storoni geführt (siehe Kasten).
Mithu Storoni, ist für Sie als Expertin ein stressfreies Leben eine Illusion? Können wir überhaupt ohne Stress leben?
Wenn wir davon sprechen, dass Stress schädlich ist, meinen wir damit chronischen Stress, nicht akuten Stress. Diese Differenzierung ist wesentlich. Alltäglicher Stress, wie jeder ihn kennt, ist an sich nicht schädlich. Vorausgesetzt natürlich, dass wir uns von ihm erholen.
Von chronischem Stress spricht man, wenn man nach einer stressigen Erfahrung nicht wieder zur Ruhe findet, wenn der Stress bleibt und zu einer permanenten Belastung wird.
Es wird vermutet, dass chronischer Stress eine Rolle bei der weltweit steigenden Belastung durch Bluthochdruck, Typ-2-Diabetes und auch Depressionen spielt. Bestätigende Beobachtungen aus Tierversuchen und ersten Studien am Menschen legen nahe, dass chronischer Stress sogar die Struktur des Gehirns verändern kann.
Dazu ein Beispiel, auf die Arbeitswelt bezogen: In der ersten Studie dieser Art haben Ivanka Savic und ihre Kollegen vom schwedischen Karolinska-Institut und der Universität Stockholm vor kurzem die Gehirne von Menschen, die unter arbeitsbedingtem chronischem Stress leiden, mit denen von gesunden, weniger gestressten Personen mittels struktureller Magnetresonanztomographie verglichen. Sie fanden einen Unterschied in den Regionen, die bei der Aufmerksamkeitszuweisung, der Entscheidungsfindung, dem Gedächtnis und der Emotionsverarbeitung aktiv sind. Bei den gestressten Probanden schien der präfrontale Kortex dünner, die Amygdala dicker und der Nucleus caudatus kleiner zu sein. Die Ausdünnung des präfrontalen Kortex korrelierte mit einer schlechteren Emotionsregulation. Ein dreimonatiges Stress-Rehabilitationsprogramm kehrte die Ausdünnung des präfrontalen Kortex um.
Um auf iIhre Frage zurückckzukommen: Ja, ein Leben ohne chronischen Stress ist möglich und sogar wichtig für die Gesundheit.
Muss man sein Leben denn völlig umgestalten, um frei von chronischem Stress zu leben?
Chronischer Stress kann durch Änderungen des Lebensstils reduziert werden, die keine vollständige Umstellung erfordern. Genügend Schlaf und Bewegung, ausreichend Erholung nach intensiven Herausforderungen und eine gute Ernährung sind einige der Dinge, die hilfreich sind.
Die Ernährung hat also einen Einfluss auf Stress und Leistung? Wie soll ein Ernährungsplan gegen Stress aussehen?
Ihr Gehirn löst eine Stressreaktion aus, wenn es die Message erhält, dass man alle Ressourcen benötigt, um eine Aufgabe zu meistern. Diese Reaktion hat unter anderem mit Entzündungen und der Glukoseregulierung zu tun: Bei akutem Stress werden Entzündungen ausgelöst und der Blutzuckerspiegel steigt an; damit das Gehirn genügend Energie hat.
Chronischer Stress kann mit erhöhten Entzündungsmarkern und einer Dysregulation des Stoffwechsels einhergehen. Es besteht auch ein Zusammenhang zwischen Stress und dem Reizdarmsyndrom (IBS). Menschen, die in der Vergangenheit starkem Stress ausgesetzt waren, haben ein höheres Risiko, ein Reizdarmsyndrom zu entwickeln. Es wird angenommen, dass diese Verbindung über die Darm-Hirn-Achse besteht. Die Behandlung des Reizdarmsyndroms kann zwar schwierig sein, aber einige Ansätze, die sich als wirksam erwiesen haben, umfassen u.a. eine FODMAP-arme Diät. FODMAP steht für fermentierbare Oligo-, Di-, Monosaccharide und Polyole. Im Grunde handelt es sich um unterschiedliche Gruppen von Kohlenhydraten, die in vielen Lebensmitteln enthalten sind. Die Low FODMAP-Ernährung ist eine gute Möglichkeit, um z.B. Reizdarm-Symptome zu lindern. Low-FODMAP-Lebensmittel sind solche, die weniger FODMAP enthalten und somit leicht verdaulich sind.
Was machen wir mit unserer Ernährung falsch?
Es ist ratsam, ultraverarbeitete Lebensmittel (UPF)so weit wie möglich zu vermeiden. UPF werden mit dem Risiko von Angstzuständen, Depressionen und psychischen Problemen im Allgemeinen in Verbindung gebracht. Unsere Ernährungsgewohnheiten verändern die im Verdauungstrakt lebenden Mikroorganismen, und diese Mikroorganismen können über den Austausch mit Immunzellen und andere Wegen beeinflussen, wie der Geist auf Stress reagiert.
Es gibt einige Hinweise darauf, dass die Modulation der Darmmikrobiota durch bestimmte Lebensmittel oder die Einnahme von Probiotika zur Verringerung von Angstsymptomen beitragen kann.
In einer Studie mit Badmintonspielern beispielsweise verringerte die Einnahme eines probiotischen Getränks nach sechs Wochen die Angst- und Stresswerte. Eine aktuelle Übersicht über klinische Studien, die zwischen 2014 und 2023 durchgeführt wurden, ergab, dass die Einnahme von Probiotika in den meisten Fällen zur Verbesserung der Symptome von Angst und Depression beitrug.
Worauf müssen wir besonders achten, um besser leben zu können?
Das sind die bekannten und grundlegende Faktoren des Lebensstils: Schlaf, Bewegung, Ernährung. Diese drei Faktoren beeinflussen die Leistungsfähikeit und die Kapazitäten des Menschen im Umgang mit Stress.
Das Konzept der „ultra-verarbeiteten Lebensmittel“ stammt aus der brasilianischen Forschung, die verschiedene Grade der Lebensmittelverarbeitung in der Lebensmittelindustrie nach einem System klassifiziert, das als NOVA-System bekannt ist.
Ultrahochverarbeitete Lebensmittel sind im Allgemeinen Lebensmittel, die so hergestellt wurden, dass sie eine hohe Energiedichte aufweisen, billig sind und sich leicht zubereiten und lagern lassen. Ultrahochverarbeitete Lebensmittel haben zwar eine hohe Energiedichte, sind aber in der Regel nährstoffarm. Sie enthalten oft Konservierungsmittel, Emulgatoren und Zusatzstoffe, die ihre Schmackhaftigkeit, Attraktivität für den Verbraucher, einfache Herstellung und Haltbarkeit erhöhen.
Durch die Verarbeitung wird ein Lebensmittel gegenüber seinem natürlichen Zustand verändert. Verarbeitete Lebensmittel werden im Wesentlichen durch Zugabe von Salz, Öl, Zucker oder anderen Stoffen hergestellt. Beispiele hierfür sind Fisch- oder Gemüsekonserven, Obst in Sirup und frisch gebackenes Brot. Die meisten verarbeiteten Lebensmittel bestehen aus zwei oder drei Zutaten.
Ultrahochverarbeitete Lebensmittel bestehen größtenteils aus Substanzen, die aus Lebensmitteln extrahiert wurden, wie Fette, Stärke, Zuckerzusätze und gehärtete Fette. Sie können auch Zusatzstoffe wie künstliche Farb- und Aromastoffe oder Stabilisatoren enthalten.
Unverarbeitete oder minimal verarbeitete Lebensmittel sind Vollwertkost, bei der die Vitamine und Nährstoffe noch intakt sind. Die Lebensmittel befinden sich in ihrem natürlichen (oder nahezu natürlichen) Zustand. Diese Lebensmittel können durch Entfernen ungenießbarer Teile, Trocknen, Zerkleinern, Rösten, Kochen, Einfrieren oder Pasteurisieren minimal verändert werden, um sie für die Lagerung und den sicheren Verzehr geeignet zu machen. Zu den unverarbeiteten oder minimal verarbeiteten Lebensmitteln gehören Karotten, Äpfel, rohes Hühnerfleisch, Melone und rohe, ungesalzene Nüsse.
Par Catherina Lautwein, psychologue aux Hôpitaux Robert Schuman
Chronische, primäre Schmerzen stellen ein zentrales Gesundheitsproblem dar. Im Gegensatz zu akuten Schmerzen, die ein „Warnsignal“ für Reizungen oder Entzündungen darstellen, sind die Ursachen für chronische Schmerzen häufig komplex oder gar unbekannt. Sie sind definiert durch eine Dauer von mehr als sechs Monaten und assoziiert mit zahlreichen, negativen Gesundheitsfolgen wie Depressionen, Angst- und Schlafstörungen. Heutzutage wird u.a. das biopsychosoziale Störungsmodell zugrunde gelegt, welches die Entstehung und die Aufrechterhaltung chronischer Schmerzen erklären soll. Im Gegensatz zu einem rein biomedizinischen Ansatz, sieht das biopsychosoziale Modell chronische Schmerzen als komplexe Interaktion zwischen biologischen (z.B. Genetik), psychologischen (z.B. frühere Lernerfahrungen) und sozialen (z.B. sozialer Kontext, Kultur) Aspekten an. Doch obwohl der Forschungsstand hinsichtlich des biopsychosozialen Modells stetig erweitert wird und neue Erkenntnisse gewonnen werden, berichten 40 % der chronischen Schmerzpatienten, dass sie ihre Behandlung als unzureichend wahrgenommen haben. Es konnte gezeigt werden, dass sowohl Patienten als auch teilweise das medizinische Fachpersonal einen starken Fokus auf die vermeintlichen körperlichen/biologischen Ursachen legen, die anderen Komponenten jedoch, die durch das biopsychosoziale Modell postuliert werden, außer Acht gelassen werden. Aus Angst, die Schmerzen zu verschlimmern, vermeiden Patienten oft Bewegung und Aktivität, was jedoch im Sinne eines Teufelskreises zu einer fortschreitenden Unbeweglichkeit beiträgt und letztendlich die chronischen Schmerzen aufrechterhält. Solche falschen, ausschließlich biologischen Konzepte von chronischem Schmerz, auch Schmerzmisskonzepte genannt, können zu der unzureichenden Versorgung von Patienten beitragen und deren Prognose negativ beeinflussen. Diese wiederum finden sich häufig in einer Odyssee zahlreicher Arztbesuche wieder, was in Gefühlen wie Frustration, Hilf- und Machtlosigkeit resultiert.
Psychologische bzw. psychotherapeutische Interventionen, wie die Aufnahme einer Kognitiven Verhaltenstherapie und insbesondere eine individuell angepasste Psychoedukation zu chronischem Schmerz, kann daher für Patienten hilfreich sein. Eine Psychoedukation ist definiert als systematische, therapeutische Intervention, um Patienten (und deren Familien) über ihr Krankheitsbild aufzuklären und effektive Selbstmanagementstrategien anzustoßen. Denn hier liegt ein zentrales Problem der Schmerzbehandlung: zahlreiche Patienten glauben nicht daran, dass sie selbst etwas gegen ihre Schmerzen tun können. Doch die Effektivität von Psychoedukation konnte für unterschiedliche Arten von chronischem Schmerz, darunter Rückenschmerzen, Fibromyalgie oder chronische Kopfschmerzen, nachgewiesen werden. Hierbei sollte dennoch berücksichtigt werden, dass das Ziel solcher Interventionen nicht die völlige Schmerzfreiheit ist, aber die Verbesserung der Lebensqualität, des psychischen Wohlbefindens, des sozialen Alltags und der sozialen Einbindung sowie die Erhöhung der allgemeinen Zufriedenheit mit der Schmerzbehandlung. Somit kann erreicht werden, dass der Patient seine eigene Selbstwirksamkeit erleben und seinen Alltag besser bewältigen kann – auch mit chronischen Schmerzen.
Par Patricia Marx, diététicienne aux Hôpitaux Robert Schuman
Dans le cas du diabète la diététique a pour but d’appliquer une alimentation équilibrée, variée et normo-calorique ; de corriger d’éventuelles erreurs alimentaires.
Si, en plus il y a une surcharge de poids, il s’agit de rééquilibrer l’alimentation et d’entrainer une perte de poids.
Les cibles vont être des glycémies correctes, un poids de santé et éviter les complications tardives (ex. au niveau cardio vasculaire).
« Pas de carottes, pas de bananes, pas de pâtes, etc. »
Toutes ces idées sont révolues depuis longtemps.
Il n’existe pas de « régime pour diabétique » : La personne qui est atteinte d’un diabète est censée adopter une hygiène de vie saine et adopter dans ce contexte une alimentation équilibrée et variée, associée à une activité physique régulière, adaptée à elle, comme toute autre personne.
Dans notre travail éducatif nous reprenons bien l’alimentation équilibrée dans son aspect global et nous ciblons particulièrement les glucides, car les différents types de glucides ne font pas monter la glycémie de la même façon. (effet glycémiant)
Les glucides sont notre source d’énergie principale. Ils représentent 50-55% de nos besoins énergétiques. Pour un besoin énergétique de 2000kcal/j ceci représente 250-275g de glucides.
Le bon choix pour les aliments glucidiques s’oriente de préférence vers :
L’index glycémique (exprimé en %) décrit l’effet glycémiant d’un aliment comparé à 50g de glucose en quantité équivalente de glucides. Plus l’index est élevé, plus cet aliment aura un effet hyperglycémiant.
Afin de rester réaliste par rapport à la quantité alimentaire ingérée, on parle également de la charge glycémique d’un aliment, qui elle met en relation son index glycémique et la quantité ingérée.
Ces notions aident pour expliquer pourquoi un aliment est préférable sous une certaine forme ou préparation, plutôt qu’une autre.
Mangez des portions adaptées variées et équilibrées, avec du bon sens et du plaisir.
Par Julie Hubert, diététicienne chez Santé Services
L’alimentation méditerranéenne, reconnue pour ses bienfaits sur la santé, a attiré une augmentation croissante d’études scientifiques en raison de son rôle potentiel dans la prévention des maladies cardiovasculaires, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Cette approche alimentaire, traditionnellement suivie dans les pays bordant la mer Méditerranée se distingue par une consommation abondante de fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, oléagineux et huile d’olive, tout en limitant les produits transformés et les graisses saturées.
Le principal atout de cette alimentation est sa richesse en graisses insaturées, notamment les acides gras mono-insaturés présents dans l’huile d’olive extra vierge. Ces graisses sont essentielles pour abaisser les taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol), tout en augmentant le taux de HDL (« bon » cholestérol). De plus, les polyphénols, composés antioxydants présents dans l’huile d’olive et les végétaux, jouent un rôle crucial en réduisant le stress oxydatif et l’inflammation, deux facteurs majeurs du développement des maladies cardiovasculaires.
En outre, l’abondance de fibres, de vitamines et de minéraux dans les légumes, les fruits, les céréales complètes et les légumineuses contribue à améliorer la régulation de la pression artérielle et à maintenir un poids corporel dans les normes, réduisant ainsi le risque de complications cardiovasculaires.
Adopter l’alimentation méditerranéenne nécessite quelques ajustements simples dans ses habitudes alimentaires :
L’alimentation méditerranéenne offre une approche globale et durable pour la prévention des maladies cardiovasculaires. En privilégiant des aliments naturels riches en nutriments protecteurs et en adoptant des habitudes alimentaires simple, chacun peut bénéficier des bienfaits de cette alimentation. Elle s’impose donc comme une solution accessible pour protéger sa santé cardiaque.
Par Cynthia Schweich, diététicienne aux Hôpitaux Robert Schuman
Pendant longtemps, les graisses ont été considérées comme des nutriments qui font grossir. Notre corps en a pourtant besoin, tout comme des glucides, des protéines ou des vitamines. Outre la quantité, c’est surtout leur composition qui est déterminante. Dans l’organisme, les lipides jouent deux rôles majeurs :
En fin de compte, ce sont les différents acides gras contenus dans les graisses qui font la différence : Il existe des acides gras saturés, monoinsaturés et polyinsaturés.
Les acides gras saturés se trouvent principalement dans les aliments d’origine animale comme le beurre, la crème, le saindoux, la viande et la charcuterie, mais aussi dans la graisse de coco.
Les acides gras monoinsaturés se trouvent par exemple dans l’huile d’olive et de colza.
Les acides gras polyinsaturés comprennent les acides gras oméga-6 et les acides gras oméga-3. Les acides gras oméga-6 sont surtout présents dans l’huile de tournesol, de soja et de germes de maïs ainsi que dans la margarine. Les acides gras oméga-3 se trouvent dans les poissons de mer riches en graisses, comme le hareng, le maquereau et le saumon, ainsi que dans certaines huiles végétales, comme l’huile de lin, de colza et de noix. Ces acides gras sont indispensables pour notre métabolisme et nécessaires au développement et au bon fonctionnement du corps humain. Mais notre corps ne sait pas les fabriquer lui-même, et ils doivent donc être apportés par l’alimentation.
Voici quelques bonnes raisons pour consommer des oméga 3 :
En pratique :
Par M. Dupont et Dr Buicu, gynécologue aux HRS
L’acupuncture, une pratique ancestrale de la médecine traditionnelle chinoise, gagne en popularité en tant que thérapie complémentaire pour traiter divers troubles de santé, y compris ceux liés à la ménopause et à l’andropause. Ces périodes de transition hormonale peuvent entraîner une variété de symptômes désagréables chez les femmes et les hommes.
La ménopause marque la fin des cycles menstruels chez la femme, généralement autour de la cinquantaine. Cette transition s’accompagne souvent de symptômes tels que les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, l’insomnie, les sautes d’humeur et la fatigue. L’acupuncture peut jouer un rôle crucial en offrant les avantages suivants :
L’andropause, équivalent de la ménopause chez les femmes, se caractérise par une
diminution progressive des niveaux de testostérone chez les hommes vieillissants. Elle peut entraîner des symptômes tels que la fatigue, la dépression, la diminution de la libido, et les troubles de l’érection. L’acupuncture offre également des bénéfices significatifs pour ces symptômes :
En tant que méthode de soin holistique, l’acupuncture offre une alternative naturelle et sans effets secondaires majeurs pour gérer les symptômes de la ménopause et de l’andropause. Elle s’intègre bien avec d’autres traitements médicaux et modes de vie sains, offrant une approche complète pour améliorer la qualité de vie durant ces périodes de transition hormonale. Les personnes intéressées devraient consulter un acupuncteur qualifié pour élaborer un plan de traitement personnalisé, adapté à leurs besoins spécifiques.
Pour plus d’informations : info@groupegynecologique.lu ou www.doctena.lu/fr/specialite/
acupuncteur/martine-dupont-164986#2753
Soigner par l’Assiette
Un entretien avec Vinciane Hammer, responsable diététique, coordinatrice production hospitalière, et Brigitte Trommer, diététicienne, responsable des services diététique et orthophonie
PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER
L’équilibre nutritionnel, la variété, la modération, l’hydratation, l’adéquation aux besoins individuels ainsi que la prévention des maladies sont autant de principes clés de la diététique. Celle-ci est également souvent utilisée à des fins thérapeutiques pour accompagner un traitement médical, notamment dans le cadre d’alimentations spécifiques pour certaines pathologies. À ce sujet, Health Bells a rencontré deux professionnelles de la santé, mesdames Vinciane Hammer, responsable diététique, coordinatrice de la production hospitalière auprès de Santé Services S.A., et Brigitte Trommer, diététicienne, responsable des services diététique et orthophonie au sein des Hôpitaux Robert Schuman.
Qu’est-ce que la diététique? Quel est son but?
Brigitte Trommer (BT) : La diététique est une science de l’hygiène alimentaire qui s’intéresse à l’alimentation équilibrée. Contrairement à la nutrition qui elle est définie comme la science qui analyse les rapports entre l’alimentation et la santé, la diététique intègre une dimension culturelle liée aux pratiques alimentaires. La diététique est une « norme sociale » qui varie selon les époques, selon les cultures, selon les religions ou les croyances et bien sûr selon l’avancement des connaissances en nutrition.
A l’heure actuelle, grâce au développement scientifique, le concept de « norme sociale » et le concept de « norme diététique » ont tendance à se rejoindre. En effet, la « norme diététique » se base sur des connaissances scientifiques qui ne font qu’augmenter.
En résumé, alors que la nutrition concerne l’étude scientifique des aliments et leur impact sur la santé, la diététique se base sur la mise en pratique de cette science pour promouvoir la santé grâce à une alimentation adaptée.
Comment devenir diététicien? Quelle formation et cours faut-il suivre au Luxembourg resp. à l’étranger?
Vinciane Hammer (VH) : Le titre de « diététicien(ne) » s’obtient au terme d’un cursus de trois années en Belgique avec à la clé un diplôme de « bachelier en diététique ». La formation existe également en France avec un cursus de deux années qui aboutit à un « BTS en diététique » ou un « DUT en diététique ».
La formation en diététique est une formation approfondie de la connaissance des aliments, de la biochimie qui aide à comprendre les structures chimiques des aliments, de leur importance pour l’organisme, de leur apport calorique ainsi que le processus de leur assimilation. S’y ajoutent la physiologie qui explique les processus relatifs à la digestion et à l’absorption des aliments et des nutriments, des cours théoriques très poussés sur la composition des aliments, la physiopathologie qui étudie les maladies liées à l’alimentation, les normes d’hygiène alimentaires et enfin de compte la technologie culinaire. Le cursus comprend également des stages de terrain en milieu hospitalier, en industrie, en cuisine de collectivité… ainsi qu’un travail de fin d’études.
Quelle est la différence entre un nutritionniste, généralement médecin, et un diététicien ?
BT : La différence entre ces deux professionnels de santé est souvent très floue pour le public. Pourtant, ils n’ont pas la même formation, ni le même rôle. Le nutritionniste est en réalité un médecin nutritionniste qui a suivi une formation complémentaire en nutrition. Il a donc la possibilité de prescrire des examens, des analyses et des médicaments. Quant au diététicien, ne pouvant pas prescrire de médicaments, son travail se base sur la création de régimes alimentaires et sur l’éducation nutritionnelle.
Quelles sont les missions et activités principales d’un diététicien?
VH : Le diététicien donne des conseils diététiques et nutritionnels afin de préserver ou d’améliorer la santé du patient ou dans le but d’optimiser la santé publique. Ces prestations s’effectuent aussi bien dans le cadre des soins préventifs et curatifs de santé que dans le secteur alimentaire.
Un diététicien peut exercer dans un cabinet privé ou être employé dans une institution de soins de santé comme un hôpital ou une maison de repos, mais il peut également travailler en restauration collective. Son rôle est alors l’élaboration de plans de menus équilibrés, variés et conformes aux recommandations nutritionnelles en vigueur, l’analyse nutritionnelle des recettes et l’adaptation des portions, la formation et la sensibilisation du personnel de cuisine aux bonnes pratiques alimentaires comme l’élaboration et le respect des fiches techniques et la surveillance des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire.
Pouvez-vous énumérer respectivement décrire brièvement les principales pathologies liées à l’alimentation ?
BT : Il y a des différences, on a soit les carences, soit la dénutrition quand les gens ne mangent pas assez, soit l’obésité quand ils mangent trop. Cela a vraiment à faire avec l’alimentation, parce qu’ils mangent mal ou mal équilibré ou quand ils mangent trop. Maintenant, il y a beaucoup de maladies où nous intervenons en tant que diététiciens, par exemple le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance rénale, le cancer pour les conseils parce qu’il y a beaucoup de dénutrition, mais qui ne sont pas causées directement par l’alimentation, mais l’alimentation peut quand-même jouer un rôle dans le traitement, dans la prise en charge de ces maladies. L’alimentation n’est pas la cause primaire d’une pathologie, mais va pouvoir aider à mieux la gérer.
Quelle est la différence entre un régime et une diète ?
BT : Le terme de « régime » n’est plus d’actualité. En outre, les termes « régime » et « diète » varient selon les pays : Ainsi au Canada, on dit une diète tandis qu’en France et en Belgique c’est plutôt un régime, et on parle toujours de plus en plus d’une alimentation. Quand il s’agit d’une alimentation spécifique pour une maladie, on ne dit plus par exemple un régime pour la dialyse, mais une alimentation spécifique pour un patient dialysé.
Donc maintenant, on enlève ce terme négatif de « régime » qui a tendance à disparaître, et dans les années futures, on ne l’utilisera plus dans les milieux hospitaliers. De manière générale, les termes de régime et de diète vont plutôt disparaître tous les deux pour parler d’une alimentation thérapeutique.
Comment le service diététique est-il organisé aux HRS ?
BT : D’un côté, il y a le service diététique HRS qui se compose uniquement de diététiciennes ou de diététiciens hospitaliers dont le travail est au chevet du patient, c’est-à-dire nous allons voir les patients et nous avons un contact direct avec eux. Vinciane et moi, nous sommes toutes les deux responsables, moi, je suis responsable des diététiciens hospitaliers et elle des diététiciens de restauration.
VH : De l’autre côté, il y a « Santé Services S.A. » qui a pour mission de coordonner les activités de restauration pour les HRS dont je suis la responsable diététique et la coordinatrice de production. Je suis en charge de l’élaboration des menus, du paramétrage du logiciel de restauration SRD (Santé, Restauration, Diététique) et de la supervision de la production en conformité avec les exigences des régimes fixés et la réglementation en vigueur.
On entend souvent parler de diététique hospitalière et diététique de restauration, deux axes différents. Pouvez-vous nous d’écrire leurs rôles respectifs ?
BT : Il faut en fait distinguer deux axes, d’un côté, il y a le diététicien hospitalier, et de l’autre côté, le diététicien de restauration hospitalière. Il doit donc assurer la prise en charge nutritionnelle des patients, c’est-à-dire l’évaluation des besoins nutritionnels des patients en fonction de leur état de santé et de leur maladie, la conception et mise en œuvre de régimes alimentaires personnalisés et le suivi et l’ajustement des plans nutritionnels en collaboration avec l’équipe soignante et les médecins. En plus, il doit assurer l’éducation des patients afin qu’ils soient autonomes à leur sortie. Un autre rôle du diététicien hospitalier est le dépistage et la prise en charge de la dénutrition. En fin de compte, le diététicien hospitalier collabore avec les diététiciens de restauration et les cuisines hospitalières pour assurer la qualité et l’adéquation des repas servis.
Puis, en tant que diététiciens hospitaliers, on intervient aussi aux journées de prévention ou journées à thème telles que la « Journée du diabète », la « Journée du rein », la « Journée du cœur » etc., organisées régulièrement par les HRS.
VH : En ce qui concerne le rôle du diététicien de restauration hospitalière, nous mettons un accent tout particulier à rendre les repas des patients conviviaux et agréables tout en mettant en avant les besoins nutritionnels. Nous nous appliquons à soigner la présentation de nos plateaux afin de rendre chaleureuse la distribution des repas.
Les tâches d’un diététicien de restauration hospitalière comprennent également l’élaboration d’un cahier de charge suivi de l’élaboration des menus en fonction des régimes prédéfinis et en coordination avec les diètes hospitalières. Les menus sont élaborés selon une rotation été et une rotation hiver avec utilisation de produits locaux et de saison. L’étape suivante reprend la rédaction des fiches techniques qui en découlent et la valorisation nutritionnelle de tous les plats servis.
En résumé, le rôle du diététicien de restauration va de la planification à la préparation (gestion de la production) et au contrôle final du plateau qui sera servi au patient en tenant compte du respect des règles d’hygiène en cuisine selon les normes HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) en vigueur.
Comment les deux équipes sont-elles composées ? Comment travaillent-elles ensemble ?
BT : Nous, on est sept diététiciens hospitaliers répartis sur trois sites, à savoir l’Hôpital Kirchberg, la ZithaKlinik et la clinique Sainte-Marie à Esch-sur-Alzette.
VH : Dans l’équipe diététique de restauration, nous sommes huit diététiciens. En tant que responsables, nous travaillons en étroite collaboration en passant par la mise en place du catalogue de régimes, et ensuite par la validation des menus conformes aux exigences nutritionnelles des régimes fixées préalablement.
En résumé, les diététiciens hospitaliers voient les patients pour leur alimentation et, en fonction des besoins, peuvent adapter les commandes, et les diététiciens de restauration sont en charge de la conformité de l’assemblage des plateaux grâce aux contrôles de chaine. Les deux équipes se concertent régulièrement et elles sont en contact étroit en cas de demandes plus spécifiques.
Par Julie Hubert et Vinciane Hammer, diététiciennes chez Santé Services
L’ensemble du processus de fabrication de l’huile d’olive extra vierge est réalisé avec des olives de qualité. La première étape consiste en la récolte des olives, elles sont ensuite nettoyées. La seconde étape est le broyage, qui est effectué le jour même de la récolte. Dans le broyeur, l’huile commence à se libérer suite à l’obtention d’une pâte verdâtre. Dans cette étape, la pâte obtenue est battue pour qu’elle soit homogène et qu’il soit plus facile de séparer l’huile du reste de l’olive (pulpe, noyau et peau). La troisième étape est la décantation qui consiste à séparer l’huile de l’eau et des solides grâce à la différence de densité. De cette manière, l’huile d’olive se sépare er remonte vers le haut. La dernière étape est la filtration qui permet ainsi d’enlever les impuretés.
L’huile d’olive extra vierge est un des piliers de l’alimentation méditerranéenne. Son choix est d’une importance capitale. Pour maximiser les bienfaits de cette huile, il est crucial de choisir une huile d’olive de qualité. Voici quelques conseils pour faire le meilleur choix:
Ingrédients pour 4 personnes :
Bon appétit !
Par Quentin Rouxhet, diététicien chez Santé Services
L’alimentation joue un rôle crucial dans la performance sportive. Elle fournit l’énergie nécessaire aux entraînements, favorise la récupération et contribue à une bonne santé globale.
Avant l’effort :
Repas léger 2-3 heures avant : Favorise la digestion et évite les sensations de lourdeur.
Collation légère 1 heure avant : Apporte un coup de boost énergétique.
Pendant l’effort :
Apports en glucides : Pour les efforts prolongés (plus de 2h), il est recommandé de consommer entre 60 et 90 grammes de glucides par heure.
Hydratation régulière : Essentielle pour éviter la déshydratation. Une déshydratation, même de 2%, peut réduire significativement les performances.
Après l’effort :
La fenêtre métabolique : C’est une période cruciale suivant un effort physique pendant laquelle l’organisme est particulièrement réceptif aux nutriments. On estime généralement qu’elle dure entre 30 minutes et 2 heures après l’effort. C’est un peu comme une opportunité à saisir pour optimiser la récupération et favoriser la croissance musculaire.
En conclusion, une alimentation adaptée est un atout majeur pour améliorer ses performances sportives. En associant une alimentation équilibrée à un entraînement régulier, vous optimiserez vos résultats et préserverez votre santé.
Par Sofia Alves, Stéphanie Basile et Pia Heischling, Assistantes sociales aux HRS
Les patients atteints de maladies de longue durée sont souvent confrontés à un
cycle de coûts médicaux croissants, entraînant des difficultés financières et une nécessité à faire appel aux services sociaux. Le coût croissant des traitements, comprenant les médicaments, les interventions chirurgicales et les séjours à l’hôpital, peut rapidement épuiser les ressources financières d’un patient.
Les travailleurs sociaux peuvent recourir à plusieurs stratégies pour faire face aux difficultés financières des patients atteints de maladies graves et chroniques:
Les défis auxquels sont confrontés les services sociaux dans l’accompagnement des patients sont multiples.
En relevant les défis financiers, émotionnels et logistiques associés au traitement, les travailleurs sociaux jouent un rôle essentiel en permettant aux patients de recevoir le soutien dont ils ont besoin pour faire face à leur maladie et obtenir les meilleurs résultats possibles.
Les patients souffrant de compressions du plexus brachial, au niveau du défilé thoraco-brachial, présentent des douleurs neurologiques et une fatigabilité du membre supérieur. Le diagnostic est souvent long, avec des errances pouvant durer plusieurs années. Une fois identifié, il est crucial de déterminer si la compression concerne les nerfs, les vaisseaux ou les deux.
La collaboration médicale est essentielle dans cette prise en charge. Un chirurgien de l’épaule cherche d’éventuels problèmes associés, tandis qu’un médecin de réadaptation propose des protocoles de rééducation adaptés à long terme, insistant sur l’importance des changements posturaux. Enfin, le chirurgien de la main intervient si les autres options échouent.
Ce modèle de consultation pluridisciplinaire permet d’évaluer les patients sous différents angles, favorisant une approche globale. Des consultations régulières tous les quatre mois permettent d’ajuster les traitements en fonction des progrès des patients et d’enrichir les connaissances de l’équipe. Cette collaboration entre les Hôpitaux Robert Schuman, avec les Dr Duysens et Pomares, et le Dr Fouasson du CHU de Nantes illustre l’importance d’un travail d’équipe.
Le cancer du poumon est le plus meurtrier au monde, principalement en raison de diagnostics tardifs. Seuls 15% des nouveaux cas sont détectés à un stade précoce, et le taux de survie à 5 ans pour les cancers de stade IV est de seulement 6%. Il est donc crucial de développer des méthodes non invasives, sensibles et spécifiques pour détecter la maladie tôt. En 2020, des chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH), en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, ont identifié 6 protéines circulant dans le sang, liées à la croissance tumorale et aux métastases, entre autres. Ces biomarqueurs se sont révélés extrêmement efficaces pour le diagnostic précoce du cancer du poumon, avec une spécificité de 0,989 et une sensibilité de 0,992. Le LIH a récemment accordé une licence pour ces biomarqueurs à Aerion Bioscience pour développer un test de diagnostic visant à améliorer le dépistage, potentiellement sauvant des millions de vies dans le monde.
Nos choix en matière d’alimentation sont souvent restreints par notre pouvoir d’achat. Dans le même temps, les prix que nous rencontrons dans les rayons ont un impact considérable sur les revenus des producteurs et productrices et l’environnement. L’attrait des aliments à bas prix cache souvent une multitude d’impacts négatifs que nous finissons par payer indirectement. Des études démontrent en effet les coûts cachés de notre alimentation. Pour un euro dépensé dans l’alimentation, la collectivité en paie autant en soins de santé, en dégâts sur l’environnement et en perte d’emplois. C’est pourquoi le « bien manger » est une priorité pour Iles de Paix qui lutte pour une alimentation saine et respectueuse de l’environnement. Au Bénin comme en Tanzanie où la population est fortement sujette à la malnutrition, l’association forme aux pratiques agricoles durables sans pesticides et à la diversification des cultures permettant une meilleure nutrition et des revenus plus stables pour les producteurs.
Pour contribuez à cette action locale, ciblée et concrète il est possible de faire un don.
Pour faire connaître le don de plasma, et susciter l’envie de nouveaux donneurs, la Croix-Rouge luxembourgeoise lance une grande campagne de communication.
Le plasma représente plus de la moitié du volume sanguin… et il est particulièrement précieux. En effet, il est utilisé principalement dans la préparation de médicaments vitaux pour certains patients atteints de maladies rares et /ou immunitaires.
« Le plasma sert également à prendre en charge des grands brûlés, blessés graves ou personnes en réanimation » explique le Dr Anne Schuhmacher, directrice médicale du Centre de Transfusion sanguine. « Le don de plasma permet, comme le don de sang, de sauver de nombreuses vies. Pourtant, au Luxembourg, le don de plasma reste moins connu que le don de sang et peut susciter des interrogations ».
Pour motiver de nouveaux donneurs, la Croix-Rouge luxembourgeoise lance une grande campagne de communication destinée à faire connaître le plasma et à expliquer son importance. Le plasma est personnifié par une petite poche jaune, sa couleur lorsque les autres composants sanguins en ont été séparés.
Vous apprendrez ainsi que le plasma compose plus de la moitié du volume sanguin, et qu’il est vital pour préparer des médicaments permettant de soigner des personnes atteintes, par exemple, de maladies auto-immunes, de déficits immunitaires ou de troubles de la coagulation.
Le don de plasma peut être effectué au Centre de Transfusion Sanguine de la Croix-Rouge à Luxembourg-ville, en prenant rendez-vous sur Doctena. (https://dondusang.lu/rendez-vous/).
Comme pour le don de sang, un entretien sera réalisé lors du premier don. Il faudra ensuite compter un peu plus de temps de prélèvement, environ 1 heure. Durant le don, le plasma est séparé des autres composants (globules blancs, globules rouges et plaquettes), qui vous sont restitués.
La récupération est rapide : il est possible de faire un nouveau don au bout d’un mois seulement.
La mission de la Croix-Rouge luxembourgeoise est « d’améliorer les conditions d’existence des personnes vulnérables ». Ses plus de mille bénévoles et ses plus de 3 000 professionnels en font un acteur majeur dans les domaines de la Santé, du Social, de la Jeunesse et de l’Humanitaire.
La Croix-Rouge luxembourgeoise est ainsi engagée dans des activités aussi diverses que l’aide humanitaire internationale d’urgence, les soins à domicile, la transfusion sanguine, la réhabilitation, l’accueil de personnes âgées ou dépendantes en centres de jour ou intégrés, l’assistance sociale, l’accueil des migrants et réfugiés, l’aide individuelle aux personnes en difficulté, les maisons relais et les maisons de jeunes ou encore les services thérapeutiques socio-familiaux.
Le microscope 3D, ou exomicroscope, de la marque ZEISS, représente une avancée significative pour les Hôpitaux Robert Schuman. Cette technologie de dernière génération permet à nos équipes de se libérer des contraintes des microscopes binoculaires traditionnels. En offrant une position plus ergonomique pour l’opérateur, elle facilite les interventions. Les images sont projetées en temps réel sur un écran géant 4K, garantissant une qualité d’image exceptionnelle en trois dimensions, ce qui améliore considérablement la précision des gestes chirurgicaux.
Cette innovation apporte une valeur ajoutée importante pour nos patients. En fiabilisant les gestes microchirurgicaux, le microscope 3D assure la perméabilité des vaisseaux d’un diamètre inférieur à un millimètre, tout en réduisant le temps opératoire. De plus, grâce aux contrôles de perméabilité par le test à la fluorescéine, le risque d’échecs dus à des thromboses est considérablement diminué, garantissant ainsi des interventions plus sûres et efficaces.
Implémenté depuis février 2023, cet équipement est utilisé chaque semaine au sein des Hôpitaux Robert Schuman pour les interventions de Kinévo, notamment dans le cadre de la chirurgie programmée et des soins pour les mains. L’intégration de cette technologie innovante marque un tournant dans nos pratiques chirurgicales, apportant des bénéfices tant pour nos chirurgiens que pour nos patients.