Accessibilité – Health Bells 10

Septembre 2024

Edito

Alles für den Patienten

In der zehnten Ausgabe von „Health Bells“ steht ein Gespräch mit Ministerin Martine Deprez im Mittelpunkt. Seit rund zehn Monaten steht sie an der Spitze der Ressorts Gesundheit und Sozial Sicherheit. Beide Ressorts in einem Ministerium zu bündeln, ist für die gelernte Mathematikerin Chance und Herausforderung zugleich: „Für eine kohärente Gesundheitspolitik in deren Zentrum der Patient steht“, so die Ministerin, die im Interview auf die Herausforderungen von „santé made in Luxembourg“ eingeht.

Ganz im Sinne der Patienten ist auch das neue Partnerschaftskonzept  bei den „Hôpitaux Robert Schuman“. Was hinter dem Begriff des „patient partenaire“ steckt, darauf gehen wir in mehrerten Hintergrundartikeln ein.

Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, Tipps in Sachen Ernährung und interressante News in Sachen Gesundheit. 

Wir wünschen Ihnen, wie immer, eine gute und informative Lektüre.

Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.

Tout pour le patient

Le dixième numéro de « Health Bells »  met en évidence  la ministre Martine Deprez. Depuis environ dix mois, elle est à la tête des portefeuilles de la Santé et de la Sécurité sociale. Pour cette mathématicienne de formation, le fait de réunir ces deux portefeuilles au sein d’un même ministère est à la fois une chance et un défi : « C’est ce qui nous permettra de définir une politique de santé cohérente au centre de laquelle se trouve le patient », déclare la ministre, qui aborde dans l’interview les défis de la « santé made in Luxembourg ».

Le nouveau concept de partenariat des Hôpitaux Robert Schuman, lui aussi promet plus d’inclusion des patients. Plusieurs articles de fond expliquent ce qui se cache derrière la notion de « patient partenaire ».

Comme toujours, ce numéro est complété par des articles sur l’innovation médicale, des conseils en matière de nutrition et des actualités intéressantes sur la santé. 

Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.

Actualités – 100% news

Inscriptions ouvertes pour le Broschtkriibslaf 2024 !

A travers le Broschtkriibslaf, Europa Donna Luxembourg vise à sensibiliser au cancer du sein et à lancer une collecte de fonds pour soutenir les personnes concernées ainsi que leurs familles.

La course de solidarité aura lieu le samedi 5 octobre 2024 dans le parc de Hesperange.

Le nouveau circuit vaste et dégagé comporte une distance de 5 km et peut être parcouru en Jogging ou en (Nordic) Walking. ! Offre de de restauration variée sponsorisée par Cactus S.A.

Rejoignez-vous aussi les centaines de coureur·se·s joyeux, la plupart vêtus de rose !

Inscriptions et information pratiques sur broschtkriibslaf.lu.

Devenez partenaire des Hôpitaux Robert Schuman !

Vous êtes patient(e)s ou proche aidant et vous êtes intéressé(e) par le comité de partenariat ?

Vous souhaitez faire part de votre expérience aux HRS ?

Vous voulez participer à des rencontres et des moments d’échanges avec des professionnels de la santé ?

Vous avez des idées innovantes pour améliorer la qualité des soins ou des services ?

Vous êtes majeur et disponible ?

Rejoignez-nous : vous pouvez postuler directement via le lien suivant.

Précisez-nous vos coordonnées, votre motivation, votre dernière expérience aux HRS ainsi que vos disponibilités.  Nous vous contacterons par téléphone le plus rapidement possible.

Seconde édition de la Healthcare Week Luxembourg (HWL)

La Healthcare Week Luxembourg (HWL), une initiative de la Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois (FHL), se tiendra les 1er et 2 octobre 2024 à Luxexpo The Box. Deux jours au cœur de l’Europe pour explorer le futur des systèmes de santé. Découvrez comment les dernières technologies transforment les soins et la gestion hospitalière, partagez les percées scientifiques et coopérations transcendant nos frontières, et rencontrez les startups innovantes du Luxembourg, de Belgique, d’Allemagne et de France. Programme et inscription sur www.hwl.lu.

Journée Mondiale de la Vue 2024 aux Hôpitaux Robert Schuman

Date : Jeudi 10 octobre 2024

Lieu : Hôpital Kirchberg  – 9 rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg

La Journée Mondiale de la Vue a été initiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Agence internationale pour la prévention de la cécité (IAPB) afin de sensibiliser le public aux problèmes de santé oculaire et à la prévention de la cécité. Célébrée le deuxième jeudi d’octobre, cette journée vise à attirer l’attention sur le fait que 80 % des déficiences visuelles sont évitables ou curables. Elle est l’occasion de mobiliser les efforts pour améliorer l’accès aux soins oculaires et de promouvoir la santé visuelle à l’échelle mondiale.

Le Service National d’Ophtalmologie Spécialisée (SNOS) au sein des HRS participe activement chaque année à cette initiative pour souligner l’importance de la santé visuelle.

L’édition de cette année propose un programme riche et diversifié :

  • 13h00 à 17h00  

Explorez divers stands d’information et de sensibilisation. Découvrez la photographie de l’iris (places limitées, réservation obligatoire sur www.hopitauxschuman.lu, rubrique Actualités), un stand sur le don de cornée en partenariat avec Lions District 113 Luxembourg, et la plateforme santé « Acteur de ma santé » avec sa section dédiée à la santé des yeux. Visitez également les stands du Centre pour le développement des compétences relatives à la vue (CDV) et de la Fondation CBM Luxembourg.

  • 18h00 à 20h00

Conférence de la Fondation CBM Luxembourg suivie d’un cocktail dinatoire et d’une visite de l’exposition organisée par le Centre pour le développement des compétences relatives à la vue (CDV). Les œuvres d’art seront à la vente, et une pièce en particulier sera proposée à la vente aux enchères. Les fonds collectés seront versés à la Fondation CBM Luxembourg.

Réservez dès maintenant la date et rejoignez-nous pour une journée à la fois informative et divertissante dédiée à la vue !

Pour plus d’informations, veuillez visiter notre site web : www.hopitauxschuman.lu rubrique Actualités.

Voyage Interactif : explorez l’œil humain en profondeur

Rendez-vous sur https://acteurdemasante.lu/fr/sante-des-yeux afin d’essayer dès aujourd’hui un outil interactif pour explorer l’œil humain comme jamais auparavant !

Le dernier outil interactif sur la plateforme « Acteur de ma santé » a été conçu pour rendre l’apprentissage de l’anatomie de l’œil à la fois ludique et informatif. Il offre une exploration visuelle détaillée des différentes parties de l’œil, accompagnée d’informations sur les maladies courantes qui peuvent les affecter.

Fonctionnalités principales

  • Exploration 3D : Naviguez à travers une modélisation 3D de l’œil, permettant une vue détaillée de chaque composant, de la cornée à la rétine.
  • Fiches d’information : Cliquez sur chaque partie de l’œil pour accéder à des fiches explicatives, comprenant des descriptions simples et des illustrations claires.
  • Maladies associées : Pour chaque section, découvrez les maladies courantes telles que la cataracte, le glaucome et la dégénérescence maculaire, avec des explications sur les symptômes et les traitements possibles.
  • Illustrations : Pour chaque maladie, les changements dans l’œil sont représentés en vue de profil et de face. La détérioration de la vision est également illustrée par des images spécialement conçues pour l’outil.

Pourquoi cet outil ?

L’objectif principal est d’offrir un apprentissage accessible et captivant à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur leur santé oculaire. En intégrant des éléments interactifs et des graphiques intuitifs, le souhait est de rendre accessible à tous des informations médicales afin de faciliter la compréhension de l’anatomie et de certaines maladies de l’œil.

Les Hôpitaux Robert Schuman recrutent !

Avec près de 2 300 salariés et 310 médecins, les Hôpitaux Robert Schuman représentent un acteur majeur dans le paysage hospitalier luxembourgeois. Vous souhaitez intégrer un établissement hospitalier à forte composante humaine et bénéficier d’une expertise de pointe ? Rejoignez-nous en tant que collaborateur (M/F/D) à temps plein ou temps partiel :

  • Infirmier psychiatrique – CDD
  • Infirmiers anesthésistes – CDI
  • ATM en chirurgie – CDI
  • Responsable chirurgie bloc – CDI
  • Ergothérapeute – CDI
  • Psychologue – CDD
  • Sage-femme – CDI / CDD
  • Coordinateur de projets IT – CDD
  • Chargé de recrutement et stages – volet médical – CDI
  • Stage chargé de communication
  • Médecin Département Information Médicale – CDI
  • Médecins spécialistes en psychiatrie adulte – CDI
  • Médecin infectiologue – CDI

« The best place for care”

Envie de booster votre carrière ?

Finis les CDs, les patients consultent leurs résultats et clichés d’imagerie médicale sur le DSP !

Depuis juillet 2022, les patients des Hôpitaux Robert Schuman ayant réalisé un examen en imagerie médicale (radiographie, IRM ou scanners) peuvent consulter leurs résultats et leurs clichés dans de Dossier de Soins Partagé (DSP).

Si vous n’avez pas accès au DSP : un QR code sera fourni par le service d’imagerie Médicale, ayant une durée de validité de trois mois, offrant ainsi une période suffisante pour consulter, télécharger et partager les résultats avec d’autres professionnels de santé si nécessaire. Les examens et compte rendus disponibles effectués depuis Juillet 2022 sont consultables.

Dossier thématique – Droit des patients / patients partenaires

Im Mittelpunkt der Patient

Gesundheits- und Sozialministerin Martine Deprez im Gespräch

Von Marc Glesener

Für Martine Deprez ist der Patient zentrales Element von Gesundheitsversorgung „made in Luxembourg“.  Seit November 2023 ist die Quereinsteigerin Ministerin für Gesundheit und Soziale Sicherheit. Beide Ressorts in einem Ministerium zu bündeln, ist für die gelernte Mathematikerin Chance und Herausforderung zugleich: Für eine kohärente Gesundheitspolitik. 

Welches sind für Sie in den kommenden Jahren die zentralen Herausforderungen für das luxemburgische Gesundheitswesen? Ist das System gesund?

Martine Deprez: Also mit dem System und seiner Gesundheit ist das so eine Sache. Bevor ich vor zehn Monaten das Ressort übernommen habe, dachte ich aufgrund meiner persönlichen Erfahrungen das System funktioniere eigentlich ganz gut. Ich bekam, was ich brauchte. Als zuständige Ministerin habe ich festgestellt, dass einzelne Rädchen des Systems noch besser ineinandergreifen müssten als dies der Fall ist.

Was bedeutet das konkret?

MD: Die Übergänge des Systems, das historisch gewachsen ist, müssen  verbessert

werden. Ich denke da zum Beispiel an die Schnittstellen von Primärversorgung und

Spitalsektor. Für viele Patienten sind diese Übergänge immer noch ein echter parcours du combattant. Wir brauchen ein System, das den Patienten, seine Bedürfnisse und

Interessen in den Mittelpunkt stellt. Der Patient muss sich zurechtfinden und verstehen, was mit ihm passiert.   

Um das sicherzustellen, bedarf es der notwendigen finanziellen Mittel, oder?

MD: Das stimmt. Aber wir müssen uns in erster Linie die Frage stellen, was gebraucht wird. Welche medizinischen und pflegerischen Dienste wollen wir für die Patienten und wer soll diese Dienstleistungen erbringen? Das ist die zentrale Frage überhaupt. Dieser Frage werden wir mit der Gesundheitskasse und den Akteuren des Systems wissenschaftlich auf den Grund gehen und entsprechende Schlussfolgerungen ziehen.

Die Finanzierungsfrage wird gestellt und muss gestellt werden. Aber erst wenn wir wissen, was sein muss und was wir für die Patienten wollen. Das ist ein echter Paradigmenwechsel. Um diesen zu erreichen, ist es wichtig, dass Gesundheit und soziale Sicherheit in einem Ministerialressort zusammengefasst worden sind. Um es einfach auszudrücken: Wir müssen gesundheitspolitisch Akzente setzen und danach die Finanzierung organisieren. Nicht umgekehrt.

Was bedeutet dies für die Krankenhäuser?

MD: Zum Beispiel, dass Pfleger wieder mehr Zeit für ihre eigentliche Arbeit an der Seite des Patienten haben sollen. Im Vorfeld von Budgetdiskussionen und aufgrund wissenschaftlicher Daten soll definiert werden, was gebraucht wird und wer die benötigten Leistungen erbringen muss. In diesem Ansatz sollen Pfleger von administrativem Aufwand befreit werden können.

Eine Frage zu den so genannten Krankenhausantennen: Wo stehen wir in diesem Dossier?

MD: Bis dato wurde von den vier großen Krankenhäusern kein zusätzlicher Standort (so richtig formal) angefragt. Eine Evaluierung von solchen neuen Standorten, wie sie im 2023er Gesetz vorgesehen ist, kann es demnach nicht geben. Für mich gehört auch deshalb die Gesetzgebung auf den Prüfstand. Dies unter anderem auch, damit neue Anreize für den liberalen Sektor geschaffen werden.

Anreize, die zu was führen sollen?

MD: Zum Beispiel zu der Schaffung von regionalen Versorgungszentren, wie es sie in der Schweiz oder in Österreich gibt. Dabei handelt es sich um Strukturen, die von einer Apotheke, über Praxen bis hin zu einer kleinen Poliklinik inklusive kleiner stationärer Einheiten ein breites Spektrum der Primärversorgung umfassen.

Könnten solche Zentren auch sozusagen an Krankenhäuser angeschlossen werden?

MD: Könnten sie. Besonders wichtig ist es  jedoch, die Primärversorgung und den Krankenhaussektor – was den Austausch von Informationen angeht –  richtig und effizient zu vernetzen. Auch soll der Übergang vom einen in den anderen Sektor für die Patienten möglichst einfach gestaltet werden. Die Vernetzung und das Miteinander sind das A und O einer adäquaten medizinischen und pflegerischen Betreuung.

Die neue Regierung  hat eine Reorganisation der Notaufnahmen angekündigt.

MD: Ja, das stimmt. In diesem Zusammenhang wird zum Jahresende eine breit angelegte Kampagne gestartet, um über Sinn und Zweck der Notaufnahmen zu informieren.

Wie ist das zu verstehen?

MD: Es geht vor allem darum, Unterschiede zwischen den Aufgaben der Primärversorgung, also von Hausärzten und Kinderärzten und Notaufnahmen zu verdeutlichen. Wird die Primärversorgung gestärkt, können sich Notaufnahmen auf ihre eigentlichen Aufgaben fokussieren.

Und die maisons médicales“?

MD: Persönlich bin ich der Meinung, dass vernetzte Strukturen, die den Patienten längerfristig begleiten, das Beste sind. Hausärzte, regionale Polikliniken, Notaufnahmen, Krankenhäuser, sie alle sollen ein möglichst vernetztes Ensemble bilden. Wir brauchen klare und nachvollziehbare Aufgabenteilungen und ein Umfeld, in dem sich Patienten zurechtfinden.

Mehr Vernetzung, das bedeutet natürlich auch neue Ansätze in der Digitalisierung.

MD: Natürlich. Hier brauchen wir ein sicheres, aber einfaches System, das die richtigen Daten, zum richtigen Zeitpunkt am richtigen Ort zugänglich macht.

Klingt einfach, aber ist das nicht mit beträchtlichem Aufwand verbunden?

MD: Wir müssen als Land wissen, was wir wollen und uns danach entsprechend aufstellen. Erster Schritt sind einheitliche Standards bei der Datenerfassung.

Kommen wir zurück zum Thema Personal. Was muss getan werden, um dem kontinuierlich steigenden Bedarf an Pflegern auf der einen, und Ärzten auf der anderen Seite zu entsprechen?

MD: Was die Pflegeberufe angeht, so müssen wir mehr Leute ausbilden. Das setzt voraus, dass mehr Jugendliche sich für diese Berufe interessieren. Das Bild der Pflegeberufe muss im positiven Sinne geschärft werden. Auch sollten wir über neue Bildungswege nachdenken, die den Leuten Perspektiven im Beruf bieten.

Bei den Ärzten kommen wir nicht an einer Ausweitung des universitären Angebots in Luxemburg vorbei; Stichwort Master. Parallel dazu müssen wir die Attraktivität des Standorts in den Bereichen Innovation und Forschung stärken.

Eine Frage zu den Infrastrukturen. Von der Planung bis zur Eröffnung eines neuen Spitals dauert es zehn Jahre und mehr. Ist das nicht zu lange?

MD: Ja, wobei wir vor allem in der Nachdenkphase schneller werden müssen. Wir sollten früher anfangen über die mittelfristigen Entwicklungen und Bedürfnisse nachzudenken. Die zehn Jahre von der definitiven Planungsphase bis hin zum fertigen Projekt sind nicht das zentrale Problem. Hier sind genau definierte Prozesse und Verfahren unumgänglich. Es kommt aber darauf an, was inhaltlich nach zehn Jahren gebaut worden ist und ob dies dann dem entspricht, was wir zu diesem Zeitpunkt brauchen. Wir müssen lernen, längerfristig zu planen und zu denken. Das ist eine große, wenn nicht sogar die größte Herausforderung ans System.     

Kommen wir abschließend zur Prävention. Diesem Thema wurde im Regierungsprogramm viel Platz eingeräumt. Was wird sich ändern?

MD: Das Ziel der Prävention besteht darin, den Menschen zu helfen, länger gesund zu bleiben. Prävention ist daher ein entscheidendes Element gut gemachter öffentlicher Gesundheitspolitik. Die Frage, was wird sich ändern würde ich umformulieren in, was hat sich geändert …

Und was meinen Sie damit …

MD: Einige Massnahmen wie die Programme zur Früherkennung von Brustkrebs und von Darmkrebs sind schon bekannt und seit dem 1. Juli wird in Luxemburg bereits ab dem Alter von 45 Jahren und bis 74 jeder eingeladen an diesen Programmen teilzunehmen. Damit sind wir einer Empfehlung der EU-Kommission gefolgt. Über solche offizielle Screeningprogramme hinaus, wollen wir Gesundheitsprävention, aber vor allem Promotion, weiter fördern. Sämtliche laufenden Programme werden auf ihre Effizienz überprüft und ggf angepasst. Weiter ist geplant die Schulmedizin weiterzuentwickelen in Richtung Gesundheit in der Schule, wo auch die mentale Gesundheit sowie das soziale Umfeld verstärkt mitberücksichtigt werden sollte. Einige Akteure sind dabei schon sehr gut aufgestellt und haben Pioniergeist geleistet, ihre Erfahrung werden wir in Betracht ziehen um für jeden Schüler und Studenten die bestmögliche schulische Gesundheitsbegleitung zu schaffen. Dabei wird die „Bewegung“ im Mittelpunkt stehen, wie kürzlich unterstrichen wurde bei Rundtischgesprächen im Rahmen der Maison de Luxembourg in Paris JO 2024. Eine an jeden angepasste wenn nötig therapeutische Bewegung ist dabei als Notwendigkeit von allen Gesprächspartnern angesprochen worden. Es gibt viel zu tun …

Zur Person

Martine Deprez (Jahrgang 1969) wurde  in Wiltz geboren. Nach ihrem Abitur im Jahr 1988 absolvierte sie ein Hochschulstudium an den Cours universitaires du Luxembourg und wechselte anschließend an die Universität Liège, wo sie 1992 ihr Mathematikdiplom erwarb.

Nach den Parlamentswahlen vom 8. Oktober 2023 wurde Martine Deprez am 17. November 2023 zur Ministerin für Gesundheit und soziale Sicherheit in der Koalitionsregierung zwischen der Christlich-Sozialen Volkspartei (CSV) und der Demokratischen Partei (DP) ernannt.

Martine Deprez ist seit 1986 Mitglied der Christlich-Sozialen Volkspartei (CSV) und bekleidete verschiedene Ämter, u. a. als stellvertretende Generalsekretärin und Mitglied des Nationalkomitees. Im Jahr 2012 wurde sie zur Staatsrätin ernannt, ein Amt, das sie nach ihrer Aufnahme in die Regierung wegen Unvereinbarkeit aufgeben musste.

1992 begann Martine Deprez ihre berufliche Laufbahn bei der Generalinspektion der Sozialversicherung, wo sie für Rentenversicherung, Familienbeihilfen, Unfallversicherung und Zusatzrenten zuständig war. Nach ihrem dritten Mutterschaftsurlaub absolvierte sie erfolgreich die Ausbildung für den Sekundarunterricht und wurde 2004 Lehrerin für Naturwissenschaften mit Schwerpunkt Mathematik. Bis 2011 unterrichtete sie am Lycée Aline Mayrisch und von 2011 bis zum 16. November 2023 am Lycée Hubert Clément. Parallel dazu war sie als Staatsrätin vor allem für Gesetzentwürfe und großherzogliche Verordnungen im Bereich Gesundheit und soziale Sicherheit zuständig.

Echo-psy

Faire face à la perte d’un parent

Par Tammy Lorang et Morgane Lotthamer, psychologues, sous la supervision de Salvatore Loria, responsable du département de psychologie et neuropsychologie

Si la mort est une expérience normale dans la vie d’un adulte, la perte d’un parent durant l’adolescence est une expérience précoce qui met à l’épreuve et qui constitue un facteur de vulnérabilité.

Que la relation ait été bonne ou non, que le décès ait pu être préparé ou non, la disparition d’un parent constitue un choc autant pour le jeune endeuillé que pour la structure familiale. Le jeune va devoir apprendre à vivre sans son parent et en faire le deuil.

Le deuil est défini tel « un processus psychique lié à la réaction psychologique face à la perte et aux réaménagements intrasubjectifs et intersubjectifs qui s’ensuivent ». Le travail de deuil chez l’adolescent comporte les mêmes phases que celui de l’adulte (sidération, colère, marchandage, désorganisation, réorganisation psychiques) mais il peut provoquer des sentiments exacerbés de tristesse, de culpabilité, d’injustice et d’abandon. Pour l’adolescent en pleine construction identitaire, nous pouvons parler de « double deuil », celui de son enfance et celui de l’être cher.

Le style d’attachement, c’est-à-dire le lien tissé avec les figures parentales, impacte la réaction au deuil et les stratégies d’adaptation utilisées. Malgré la tristesse, l’attachement sécure soutiendra la possibilité d’accepter la perte, de reprendre du plaisir. L’attachement insécure risquera d’engager des difficultés à gérer la perte et rendre le deuil plus compliqué, le retarder, ou le même rendre pathologique.

L’environnement joue un rôle crucial dans le processus de deuil. Souvent la famille a tendance à mettre le jeune à l’écart lors des rituels dans l’intention de le protéger alors que cela ne fera qu’accroitre son mal-être. Des comportements insoupçonnables, régressifs ou à l’inverse hyper-matures peuvent apparaitre. Quand certains vont se réfugier dans des substances ou comportements nocifs, d’autres vont exceller dans un domaine par un investissement sans limite ; le but étant pour chacun un évitement de la pensée.

Ne pas exposer ses souffrances, ne signifie pas une absence de souffrance. En difficulté à énoncer la mort du parent, certains adolescents iront jusqu’à cacher à leurs pairs cette absence par peur d’être pris en pitié, de devoir s’expliquer et de s’effondrer. Paradoxalement, ils pourront utiliser les réseaux sociaux, support d’extimité, pour exprimer leur tristesse et tenter de trouver le réconfort qui n’ose pas être clairement demandé.

Un des rôles du thérapeute est d’offrir au jeune endeuillé un lieu d’expression de ses ressentis afin de mettre du sens sur ce qu’il est en train de vivre. Tel «un tuteur de parole» il pourra alors le rassurer sur la normalité de ses émotions et lui permettre de verbaliser l’ambivalence au sujet du défunt, auquel il ne pourra plus s’identifier. En fonction de la situation, un suivi psychologique individuel, familial ou groupal peut être indiqué.

Outre un professionnel, toute personne ressource favorisant l’expression, le partage et la transmission autour de l’événement pourra en faciliter la mentalisation, symbolisation et le rendre plus acceptable. Se montrer disponible et à l’écoute en respectant le rythme de l’adolescent lui permettra de faire son deuil au mieux.

Dossier thématique – Droit des patients

L’Expérience Patient, une priorité qui s’impose

Même si la qualité des soins est très satisfaisante et le système de santé globalement performant au Grand-Duché, chacun peut faire le constat que des améliorations sont toujours possibles.

Une des sources de ces améliorations pourraient se trouver dans l’expérience patient (XP).

Positive, l’XPaméliore la satisfaction globale des patients, leur adhésion au traitement et les résultats en matière de santé.

A l’inverse, une XP moins bonne pourrait entraîner dustress et de l’anxiété, générateurs d’insatisfaction profonde chez la personne en soins.

Expérience patient : mais de quoi parle-t-on ?

L’expérience patient correspond à l’ensemble des interactions et des situations vécues par une personne et son entourage proche au cours de son parcours de santé*.

L’XP ne se limite pas aux soins proprement dits. Elle concerne également tout ce qui est périphérique en intégrant l’ensemble des dimensions de la personne soignée, sans uniquement la restreindre à sa pathologie. Elle prend en compte la globalité d’une situation du patient tant sur le plan personnel que sur le plan social, professionnel, familial…

l’XP se dévoile dans de multiples aspects du parcours de soins d’une personne :

  • son accès aux soins : sa prise de rendez-vous et son délai d’attente
  • son accueil sur place
  • la communication avec les professionnels de santé : la clarté et la précision des informations reçues, l’empathie et le respect
  • le soutien : empathie des professionnels, implication de ses proches
  • l’environnement : le confort des installations, la signalétique
  • l’organisation de sa sortie et le suivi de ses soins après le séjour hospitalier

« L’expérience patient comprend toutes les étapes du parcours du patient et de sa famille dans le système de santé : depuis la prise de rendez-vous jusqu’au suivi après les soins. »

Une autre perspective : celle du patient

Le point de vue du patient est unique et n’appartient qu’à lui : Il comprend le subjectif d’une situation, ce qu’il a ressenti, ses perceptions et ses émotions lors de son parcours. Il met en lumière aussi bien les difficultés auxquelles il a du se confronter que les éléments qui ont facilité ses soins.

Nous gardons à l’esprit que le patient est la seule personne à vivre l’ensemble de toutes les étapes de son parcours. Lui seul est à même de décrire et de rendre compte de l’entièreté de ce parcours.

Le professionnel, quant à lui, n’intervient qu’à un moment donné et ne dispose donc souvent que d’une vision parcellaire, ne lui permettant pas toujours d’appréhender ce que le patient a surmonté comme difficulté avant et ou après son intervention.

Pourquoi recueillir l’expérience patient ?

Le recueil de l’XP devient une étape incontournable car elle apporte une appréciation sur l’offre de soins globale.  Le parcours de soins décrit par le patient, tel qu’il est vécu, est une source essentielle d’informations pour qui souhaite l’améliorer.

Être attentif aux données et aux avis rapportés par le patient constituent une base essentielle pour améliorer ce qui compte pour lui, ce qui est important, ce qui a de la valeur à ses yeux.

Ce que le patient dira de la manière dont il a vécu son hospitalisation, de la facilité avec laquelle il a eu accès à l’offre de soin, ce qu’il a ressenti de son implication dans son parcours, de l’écoute et la prise en compte dont il a bénéficié sont source d’enseignement pour tous aux HRS.

Le recueil de l’expérience patient permet aux professionnels de comprendre ce à quoi les patients sont sensibles et leur donne l’opportunité de faire évoluer leurs pratiques :

  • en apportant, si nécessaire, des améliorations concrètes face aux besoins exprimés par les patients,
  • et en valorisant les pratiques et les services très appréciés par les patients et identifiés par eux comme ayant une haute valeur ajoutée.

Recueillir le besoin des personnes concernées par les soins ainsi que leur perception permet d’adapter les modes de prises en soins et de mettre en place un parcours plus performant et plus confortable en améliorant le bien-être et la satisfaction

Toute personne malade aspire à être traitée avec respect, dignité, courtoisie et à voir ses droits à l’information et à la vie privée respectés. Savoir que l’accès à des services de santé appropriés est disponible quand cela est nécessaire, avoir un soutien physique et émotionnel par des professionnels de santé attentionnés, être traité avec empathie et compréhension et avoir des soins coordonnés dispensés au bon moment sont autant d’éléments de l’expérience attendue par le patient.

Aux Hôpitaux Robert Schuman, si on s’intéresse à l’expérience patient, c’est avant tout pour la rendre meilleure.

Aux HRS, c’est parce que nous considérons l’XP comme une composante à part entière de la qualité des soins et un levier indispensable pour rendre toujours meilleure notre offre de services et de soins, que nous plaçons la perception des patients et de leurs proches aidants au centre de nos réflexions en cherchant à optimiser ce qui est important pour eux.

Grâce à leurs retours, ce sont les patients qui nous aident à mieux prendre soin d’eux.

Article

De la loi du 24 juillet 2014 au partenariat en santé :  quel chemin parcouru ?

Par Laura VIN, infirmière en charge de l’expérience patient et Christine VOLCKAERT, infirmière en charge du partenariat patient

En plaçant les patients au centre des prises en soins, le Luxembourg s’était doté, le 24 juillet 2014, d’un cadre légal reconnaissant au patient des droits individuels fondamentaux comme, notamment, l’accès à des soins de qualité, à l’information et au consentement, au libre choix du prestataire de soins et à son dossier. L’accent était également mis sur le principe de respect mutuel et de dignité, de dialogue en association le patient à sa prise en soins ainsi que la création d’un service national d’information et de médiation.

Où en est-on aujourd’hui ?

Depuis les dix dernières années, nous assistons dans la société en général à un intérêt grandissant du citoyen plus enclin à s’exprimer avec une volonté de s’engager davantage pour prendre part aux décisions qui le concernent dans tous les aspects de sa vie. Le monde de la santé en fait tout naturellement partie et la participation du patient dans le système de soins s’inscrit naturellement dans cette évolution sociétale globale. Les comportements de la population s’orientent vers des demandes plus exigeantes, plus personnalisées, valorisant les composantes plus qualitatives des soins. Notons enfin que le développement des technologies de communication a largement facilité l’accès aux informations de santé.

“Nothing about me without me”

Du côté des professionnels de la santé, l’approche qui mettait le patient au centre de leurs préoccupations est également revisitée pour accorder au patient davantage de place : c’est désormais en qualité de véritable partenaire qu’une place est reconnue au patient. Le renforcement de la disposition à toujours mieux connaître le patient et à mieux comprendre ses attentes actuelles permet d’apporter des réponses ajustées aux besoins réels et d’augmenter la satisfaction.

« Faire AVEC le patient »

En 2024, patients et professionnels se rejoignent donc pour franchir une nouvelle étape : celle d’un partenariat qui les réunit dans une relation où c’est véritablement ensemble qu’ils collaborent pour améliorer la qualité des prestations, la sécurité des soins et l’expérience vécue par les patients au sein du système de soins. Les HRS valorisent la place du patient autour de projets collaboratifs en misant sur l’intelligence collective et la confiance entre tous les acteurs.

Cette démarche implique le renforcement des liens entre le patient, ses proches et tous les professionnels du soin et amène, aujourd’hui, à construire une nouvelle relation : une collaboration encore plus étroite entre tous ces acteurs, dans laquelle l’engagement du patient est renforcé.

Article

ANNONCE D’UN DIAGNOSTIC GRAVE- ET MAINTENANT ?

Par Sofia Alves, Stéphanie Basile et Pia Heischling, assistantes sociales aux Hôpitaux Robert Schuman

L’Organisation mondiale de la santé définit la santé comme étant : « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». On ne peut donc pas dissocier les aspects physiques, mentaux et sociaux car ils s’influencent tels les pièces d’un puzzle.

Les travailleurs sociaux de l’hôpital, qui font partie d’une équipe pluridisciplinaire, se concentrent sur les difficultés sociales découlant du problème de santé et/ou de l’admission à l’hôpital. Les facteurs sociaux tels que le logement, la stabilité financière et l’accès aux ressources influencent considérablement les résultats en matière de santé.

La première étape consiste à acquérir une compréhension approfondie de la situation sociale des patients. Cela implique une communication ouverte et une écoute active pour identifier les besoins spécifiques du patient, tout en respectant ses priorités et ses limites. C’est en partenariat avec le patient et son entourage que le travailleur social, tenu par le secret professionnel, va tenter de trouver des solutions adaptées à la situation unique et concrète du concerné.

L’offre des dispositifs et des services étant très vaste, il est difficile pour le patient de s’y retrouver. La maladie grave est souvent synonyme d’incapacité de travail, de perte de revenus, de frais médicaux élevés, de perte d’autonomie. La mission du travailleur social est de s’assurer que le patient bénéficie de ses droits.

La deuxième étape est de permettre une meilleure connexion entre les soins hospitaliers et les soins à domicile. L’assistant social se situe à l’intersection entre les prestataires de soins hospitaliers/ ambulatoires et les réseaux d’aides et de soins, les administrations publiques, etc. Dans ce contexte, il faut noter que la durée des séjours hospitaliers tende à se réduire, il est primordial de planifier le relais, afin d’assurer la continuité des soins.

Dans les prochains numéros nous reviendrons plus en détail sur :

  • La dépendance
  • L’incapacité de travail, la perte de l’emploi
  • Les frais médicaux élevés
  • Les problèmes liés au logement

Interview

Le concept du « Patient Partenaire» au sein des HRS

« Susciter l’envie d’avoir envie »

Un entretien avec trois membres fondateurs du comité de partenariat entre les patients et les professionnels

PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER

Faire du patient un véritable partenaire des professionnels de la santé d’abord dans ses soins pour l’impliquer ensuite dans l’organisation d’un hôpital, voire du système de santé est un concept qui permet au patient de devenir un véritable acteur de sa santé. La notion de « patient partenaire » renvoie à une approche de la santé, où les patients jouent un rôle actif et coopératif dans leur propre parcours de soins. Cette approche repose sur la reconnaissance que les patients possèdent une expertise unique sur leurs besoins et leur vécu de la maladie, et qu’ils peuvent apporter des perspectives précieuses dans le processus de décision médicale et de traitement.

Ce partenariat, qui est un des objectifs stratégiques des HRS, est une relation de collaboration égalitaire entre les patients, les membres de leurs familles, l’ensemble des professionnels de la santé, les cliniciens, les chercheurs et les décideurs. Elle repose sur la reconnaissance mutuelle de la complémentarité des savoirs, qu’ils soient scientifiques ou expérientiels, c’est-à-dire issus de l’expérience de la vie avec la maladie. Pour ce faire, les HRS se sont dotés d’une nouvelle entité : le comité de partenariat entre les patients et les professionnels (Comité PPP). À cette occasion, Health Bells a pu rencontrer trois professionnelles de la santé, membres fondateurs de ce comité, mesdames Christine Volckaert (CV), infirmière en charge de l’institutionnalisation du «Partenariat Patient», Aurélie Vescovi (AV), infirmière en hémodialyse et clinique maladie du rein, et Laura Vin (LV), infirmière documentation dossiers soins, membre du groupe de travail, sur la mise en place d’un concept que les Hôpitaux Robert Schuman sont les premiers à avoir développé au Luxembourg, celui du «Patient Partenaire».

« Aux Hôpitaux Robert Schuman, ce nouveau comité se nomme ‘ Comité Partenariat Patients Professionnels ‘ (CPPP). L’idée est de travailler ensemble à l’amélioration continue de la collaboration entre les patients et les professionnels », explique Laura Vin.

Il est ainsi essentiel de retenir la notion de complémentarité des savoirs ainsi que la compréhension partagée de l’histoire du patient. « En effet, les professionnels ont une expertise professionnelle ainsi que les connaissances théoriques de la maladie, et le patient a les connaissances de la vie avec la maladie . »

Des échanges vont se créer pour tendre vers la co-construction du parcours de soins du patient.

« À noter que par patient, nous entendons non seulement le patient lui-même, mais également sa famille, ses proches, les personnes qui l’accompagnent au quotidien, car eux aussi sont impactés par ce que vit le patient », souligne Laura.

Au travers de ces échanges, le vécu du patient va prendre une place importante : « Le patient atteint d’une maladie chronique va avoir cette capacité à développer une analyse sur lui-même par rapport à sa thérapeutique. Et cette connaissance fine de la pathologie qui va être reconnue par les autres patients, reconnue par lui-même et reconnue par les professionnels de santé », rapporte Aurélie Vescovi.

Il est donc primordial de valoriser ces savoirs expérientiels, mais également de les mettre en avant.

Concernant le Comité, celui-ci sera représenté « à part égale avec d’un côté des représentants des professionnels et de l’autre côté des représentants des patients », reprend Christine Volckaert.

L’accent est mis sur le terme de professionnels, qui correspond à l’ensemble des professions représentées à l’hôpital (médecins, infirmiers, administratifs, agents d’accueil,…) mais également à celui de patients, car en effet celui-ci renvoie au patient lui-même, « pris en charge aux HRS dans les trois dernières années pour une maladie chronique ou bien pour un problème de santé aigu, mais également des proches qui souhaitent participer à l’amélioration de la prise en soins à l’hôpital suite à leur expérience d’aidant », complète Christine.

Nous relevons dans ces propos l’importance d’une large représentation afin d’obtenir des avis qui se complètent. Il s’agit d’une véritable expérience humaine, où patients et professionnels s’apportent mutuellement.

Aux Hôpitaux Robert Schuman, nous offrons la possibilité à tout le monde d’intervenir. « Il s’agit aussi de susciter l’envie d’avoir envie, donc, de lancer un appel aux patients ainsi qu’à tous les professionnels de la santé : « Venez, rejoignez-nous, et investissez-vous dans ce projet ! », ajoute Aurélie.

RECONNAÎTRE LE PATIENT TEL QU’IL EST

Pour enrichir les propos et savoir quels patients peuvent intervenir, Aurélie explique : « Il est bon d’avoir fait l’acceptation de sa propre maladie pour pouvoir faire bénéficier les autres de son savoir. En d’autres termes, pour prendre soin des autres, il faut d’abord prendre soin de soi-même. Prendre soin de soi-même, cela signifie accepter le cheminement que l’on a eu. Nous sommes là pour aider les autres patients qui sont dans la même situation que nous à pouvoir évoluer pour une qualité de vie optimale pour chacun . »

En effet, fort de leurs expériences de la vie avec la maladie, les patients ont su trouver des moyens, des techniques, des « trucs et astuces » comme aime le dire Aurélie. : « Voilà mes trucs et astuces qui m’ont permis d’aller mieux avec la pathologie ». Et ce sont ces moyens qui vont pouvoir être transmis à d’autres personnes, qui vont alors elles-aussi enrichir leurs connaissances et en développer de nouvelles.

Pour pouvoir intégrer le Comité, Christine explique très justement : « Pour un patient qui veut intégrer ce comité, il n’y a pas de conditions, ni de diplôme, ni de formation spécifique qui sont requis. Il s’agit simplement de reconnaître le patient comme il est. Il doit être majeur, volontaire et disponible . » Les réunions demandent, le cas échéant, une présence entre deux à quatre heures par mois, « donc il faut pouvoir se libérer d’un emploi ou d’une charge familiale ». Pour aller plus loin dans les explications, le Comité représente le lieu adéquat pour apporter des idées nouvelles. À cela, Christine souhaite apporter cette précision : « Parce qu’il est directement concerné par les soins, il n’y a que le patient lui-même qui peut nous dire ce qu’il a vécu et ce qui lui a manqué. Au sein du Comité PPP, nous, ensemble des membres, l’encourageons à participer, quel que soit le degré de sa pathologie. »

Nous comprenons alors très justement la notion de complémentarité des savoirs, énoncée plus tôt : « Nous avons besoin de ce retour des patients pour pouvoir améliorer leur quotidien. Ces retours sont des éléments précieux d’amélioration continue. Ces échanges entre les patients et les professionnels se font dans un cadre de respect et d’empathie. La liberté de parole est de mise », explique Laura.

Les qualités humaines telles que la bienveillance, le respect sont donc de rigueur et font partie intégrante du Comité PPP, qu’il s’agisse des patients ou des professionnels.

LE PARTENARIAT PATIENT AU QUOTIDIEN À L’HÔPITAL

Pour illustrer le partenariat patient au quotidien au sein d’une institution, Aurélie nous parle de son expérience de professionnelle : « Je fais partie de la clinique maladie du rein, je vois des patients qui sont à un certain stade d’insuffisance rénale, soit ce qu’on appelle en néphroprotection, soit en prédialyse. À ce stade, les gens commencent à avoir des difficultés, ils rencontrent des problèmes et se font des soucis. Alors on peut leur proposer de voir un patient qui est en dialyse ou en néphroprotection pour justement les amener petit à petit à avoir des repères, des trucs et astuces de personnes qui sont passées avant eux en dialyse. Ces circonstances permettent déjà de les rassurer. Ils vont pouvoir commencer leur parcours de soins, c’est-à-dire réfléchir sur comment optimiser au maximum leur qualité de vie, car ils sont atteints d’une maladie chronique, ils n’ont pas le choix, et néanmoins, il faut qu’ils avancent dans leur traitement. »

Elle nous fait part également d’une expérience personnelle, « le cas de quelqu’un de ma famille en France qui a été bien pris en charge à un moment donné, à qui l’on a proposé des séances d’éducation thérapeutique avec d’autres patients, finalement cela l’a beaucoup aidé, et donc, cette personne de ma famille a eu envie de s’investir pour que d’autres personnes puissent bénéficier de cette expérience qu’elle-même avait reçue. Elle avait donc justement cette volonté de donner ce qu’elle a reçu à un moment où elle en avait besoin ».

Le partenariat patient constitue une belle avancée pour les patients, mais également les professionnels, et apporte de nombreux avantages à chacun d’entre eux.

Pour confirmer nos propos, Christine nous indique : « Des avantages, il y en a sur tous les plans, c’est vraiment une démarche ‘ gagnant–gagnant ‘. C’est pourquoi la mission de promotion du partenariat est très importante. Il faut en parler, être pédagogique pour mettre tous les outils du partenariat à disposition de tout le monde. Il faut habituer les gens à travailler en partenariat afin que cette démarche devienne une attitude systémique à l’hôpital et que tout le monde puisse en bénéficier. »

Nous soulignerons donc l’importance du Comité qui a pour rôle de « promouvoir la plus-value considérable que cette démarche apporte pour tout le monde sur tous les niveaux et donner l’envie d’adhérer à celle-ci ». (AV)

En définitive, « le partenariat patient est essentiel et indispensable afin d’améliorer la sécurité, la qualité des soins et l’expérience vécue par les patients. Cette collaboration avec le patient crée une véritable dynamique d’échanges et d’apprentissages. C’est une véritable expérience humaine ». (LV)

UNE CITATION QUI VA DROIT AU BUT

Pour enrichir ces derniers propos, Aurélie nous fait part d’une citation : « Si je me sens capable, je me sens valable . » – Cela veut tout dire, en fait. « Il s’agit d’une phrase qui m’a beaucoup marquée et que je vais retenir. »

Chaque personne, patient, professionnel, est capable d’apporter son aide pour améliorer le système de santé.

« Les patients, lorsqu’ils viennent nous aider, retrouvent un petit peu l’estime d’eux-mêmes. Ils sont capables de faire bouger des choses. Ils sont capables d’aider un grand hôpital comme les HRS à mettre des nouveautés en place. Par conséquent, ils se sentent valorisés, et on peut profiter de cet article pour remercier les patients parce qu’ils ont été très impliqués. » (CV)

Le Comité se veut un nouvel espace de dialogue constructif, permettant de mener à bien un projet ambitieux, et celui-ci est désormais opérationnel. « Grâce à ce travail de co-construction, il est désormais possible de postuler pour faire partie du Comité. À travers la parution de cet article, nous nous adressons à toute la population. Si vous souhaitez intégrer le Comité, un formulaire dédié se trouve sur le site Internet des HRS, où les patients peuvent laisser leurs coordonnées. Ils seront par la suite contactés, auront des explications sur le fonctionnement du partenariat patient », ajoute Christine.

Pour conclure, nous pouvons dire que le Partenariat Patient est un concept qui change la vision. L’ambition est celle de faire des patients qui le souhaitent les partenaires de l’évolution du système de santé. Le Comité Partenariat Patients Professionnels va permettre la promotion d’une culture de co-construction, où la collaboration étroite avec les patients favorise le développement, l’amélioration constante des soins, mais aussi l’expérience des patients.

« On ne peut comprendre les choses que quand on les vit réellement. »

« Venez, rejoignez-nous, et investissez-vous dans ce projet ! »

« Si je me sens capable, je me sens valable. »

Nutrition : un produit – une recette

Le cacao

Par Cynthia Schweich, diététicienne aux Hôpitaux Robert Schuman

L’hiver rapproche, Il est temps de se créer un moment de plaisir et être à nouveau enfant !

Protection des cellules du corps

La poudre de cacao pure contient plus d’antioxydants que la plupart des fruits. Les substances végétales secondaires appelées les polyphénols protègent nos cellules contre les influences nocives des radicaux libres. Les polyphénols maintiennent également les vaisseaux sanguins en bonne santé via leur effet anti-inflammatoire.

Booster pour notre cerveau

Le cacao contient de la théobromineet de la caféine, deux stimulants qui réduisent la fatigue et permettent d’augmenter la concentration et la mémoire. La théobromine est plus douce que la caféine, et va agir plus sur la durée. Elle va de plus provoquer la libération d’adrénaline, une molécule euphorisante.

Stabilisateur de la glycémie

Des études récentes montrent que : La poudre de cacao peut non seulement faire baisser la tension artérielle, mais aussi réguler le taux de glycémie. Certains colorants végétaux, les catéchines, sont les principaux responsables de ces effets positifs.

Protège notre système cardiovasculaire

Le cacao peut réduire les risques de crise cardiaques et nous protéger des maladies cardio-vasculaires grâce aux flavonoïdes. Ces derniers augmentent le niveau d’oxyde nitrique dans le sang, ce qui dilate les artères et vaisseaux sanguins, améliorant la circulation et peut diminuer la tension artérielle. Il permet aussi de réduire le taux de mauvais cholestérol, ce qui réduit le risque de maladies cardio-vasculaires.

Riche en Magnésium

Le magnésium peut également aider pour lutter contre les crampes, les migraines et d’autres symptômes du syndrome prémenstruel. Aussi bien comme les polyphénols, le magnésium peut aider à réguler la tension artérielle et présente donc un effet bénéfique pour notre système cardiovasculaire.

Booster pour la morale

La question de savoir si le cacao rend vraiment heureux est controversée. Ce qui est sûr, c’est qu’il contient un acide aminé, le tryptophane, qui se transforme dans le cerveau en sérotonine, l’hormone du bonheur. La sérotonine a un effet stimulant sur l’humeur et peut aider à lutter contre les états dépressifs.

Qu’il soit scientifiquement prouvé ou non, le chocolat est apprécié par pratiquement tout le monde et fait parfois naître un sentiment de réconfort et de bien-être lorsque nous avons besoin de ces sensations pendant les longs mois d’hiver.

Origine

Le cacao est originaire d’Amérique centrale. Aujourd’hui encore, les fèves de cacao sont cultivées en Amérique centrale et en Amérique du Sud, mais aussi dans certaines régions d’Asie, d’Europe et d’Afrique, car le cacaoyer se sent particulièrement bien dans les climats chauds et tropicaux.

On pourrait tout à fait qualifier le cacao d’or noir : Après tout, la poudre de fèves de cacao, agréablement amère, était au moins aussi appréciée que l’argent comme moyen de paiement par les Aztèques. Ils n’ont toutefois pas inventé la fabrication du cacao, pas plus que les Mayas, auxquels on attribue souvent cette invention. En effet, les Olmèques, qui vivaient au Mexique un bon millier d’années plus tôt, auraient déjà cultivé des plantes de cacao.

Ce sont pourtant les Mayas et les Aztèques qui ont affiné la culture du cacao et en ont fait le premier chocolat. Le cacao est ensuite arrivé en Europe grâce au conquérant espagnol Hernan Cortez

La production

La fabrication de la poudre de cacao est d’ailleurs assez complexe : On nettoie les fèves de cacao à la machine et on les torréfie, ce qui leur donne leur goût typique et leur couleur foncée. Ensuite, on retire les coques et on broie les fèves dans des moulins à cacao spéciaux pour obtenir une masse de cacao. On obtient alors ce que l’on appelle le beurre de cacao, qui est en fait un liquide huileux. On obtient ainsi des tourteaux durs à partir desquels la poudre de cacao est finalement moulue.

Saison

Le cacao est importé toute l’année. Il n’est donc pas saisonnier.

Recette : Milchschnitte – « tranche de lait » fait maison

Ingrédients pour +/- 12 pièces

  • 4 oeufs
  • 50g sucre
  • 45g farine d’amande
  • 15g farine de coco
  • 3 c.à.s. de cacao
  • ½ sachet de gélatine en poudre
  • 1 sachet levure chimique
  • 250ml crème liquide
  • 50g fromage blanc ½ écrémé
  • 20ml lait ½ écrémé

Étapes de la préparation

  1. Pour la pâte, cassez les œufs et mélangez-les avec 30g de sucre jusqu’à ce que le tout soit bien crémeux.
  2. Ajoutez maintenant la farine d’amandes et de noix de coco ainsi que le cacao en poudre, 20 ml d’eau et la levure chimique et mélangez le tout pour obtenir une pâte lisse.
  3. Verser la pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et l’étaler sur une épaisseur d’environ un centimètre. Cuire au four préchauffé à 180 °C (chaleur tournante 160 °C) pendant environ 13-15 minutes, retirer du four et laisser refroidir complètement.
  4. Pour la garniture, préparer la gélatine selon les instructions figurant sur l’emballage.
  5. Puis battre la crème en chantilly et incorporer ensuite délicatement le reste de sucre. Mélanger le fromage blanc et le lait jusqu’à obtenir une consistance crémeuse et ajouter la crème. Ajouter ensuite la gélatine et l’incorporer délicatement.
  6. Diviser la pâte terminée en deux. Etalez une moitié de crème, puis poser l’autre moitié de pâte par-dessus. Mettre les tranches de lait fait maison terminées au frais pendant au moins deux heures. Ensuite, divisez-les en petits morceaux et servez-les.

Focus Sport et santé

Diabète et alimentation : les nutriments

Le diabète est une maladie évolutive qui impose une alimentation équilibrée au quotidien.

Quel que soit votre diabète, la prise en charge diététique permet d’assurer un apport nutritionnel adapté, de corriger vos habitudes alimentaires et de réduire si besoin la surcharge pondérale.

Les nutriments et l’alimentation

Il s’agit d’une alimentation équilibrée, avec un apport glucidique adapté, qui contribue à maîtriser les taux de glucose (la glycémie) dans le sang. Essayez d’organiser votre journée afin de ne pas rester trop longtemps sans manger. (par exemple: 3 repas + éventuellement 1 collation l’après-midi). Les différents aliments apportent à l’organisme des substances indispensables à son bon fonctionnement : les nutriments. Il s’agit de l’eau, des protéines, des glucides, des lipides, des fibres, des minéraux et des vitamines.

Une alimentation équilibrée apporte tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.

Les nutriments sans effets sur la glycémie

  • L’eau : pour éliminer les déchets, réguler la température corporelle et transporter les substances dans le corps.
  • Les protéines : d’origine animales ou végétales
  • Les lipides : contiennent des vitamines liposolubles 

Les aliments fournisseurs :

  • Huiles
  • Margarines
  • Fruits oléagineux (noix, noisettes, noix de cajou, amandes, pistaches,…)
  • Beurres

Les nutriments protecteurs

  • Minéraux et vitamines : indispensables pour assurer différentes fonctions dans l’organisme

Les nutriments avec effet sur la glycémie

  • Les glucides : il ne faut pas se fier au goût sucré pour déterminer si un aliment contient des glucides ou non.
  • Les fruits : consommés crus ou frais.
  • Les légumes : contiennent très peu de glucides donc n’ont pas d’influence sur la glycémie.

Journée mondiale du diabète : stands de sensibilisation et d’informations dans le hall de l’Hôpital Kirchberg (Hôpitaux Robert Schuman) le jeudi 14 novembre. Plus d’informations sur www.hôpitauxschuman.lu.

Comment savoir si mon allaitement est efficace ?

Plusieurs signes témoignent de l’efficacité de la tétée et donc de votre allaitement :

  • En début de tétée, le bébé tète rapidement
  • Après quelques minutes, le lait arrive par jets (réflexe d’éjection). Vous entendez votre enfant déglutir. Il tète, avale et respire de façon rythmée, avec des pauses plus ou moins longues et déglutit à chaque succion.
  • Ses urines sont fréquentes et claires à partir du 4ème jour (4 à 6 langes bien mouillés par 24 heures),
  • Les selles d’un bébé allaité exclusivement au sein présentent les caractéristiques suivantes :
    • Durant les 24 à 36 premières heures de vie, le nouveau-né émet du méconium, selles noires et collantes.
    • Durant les 48 à 72 heures suivantes, les selles sont brunes et verdâtres.
    • Ensuite, les selles deviennent jaunes dorées, liquides ou molles. Jusqu’à 4 à 6 semaines, elles sont fréquentes : au moins 3 selles volumineuses par jour.

L’état de satisfaction et de détente de votre bébé donne également une excellente indication de l’efficacité de votre allaitement.

De votre côté, certains signes vous indiquent que la tétée est efficace :

  • le lait coule à l’autre sein,
  • des picotements ou fourmillements dans les seins,
  • une sensation de soif,
  • votre sein s’assouplit pendant la tétée,
  • soulagement d’une éventuelle tension,
  • le mamelon est étiré après la tétée, sans lésion, ni déformation.

Une des grandes difficultés de l’allaitement : garder confiance en soi et en son bébé, surtout quand les conseils arrivent de tous côtés ! Qui dit juste, qui dit vrai ? Participez à notre semaine de sensibilisation et d’information sur l’allaitement maternel du 14 au 20 octobre dans le hall d’accueil de la Clinique Bohler. Plus d’informations sur www.hopitauxschuman.lu.

Patient partenaire : qui est ce nouvel acteur ?

Laura VIN, infirmière en charge de l’expérience patient

Christine VOLCKAERT, infirmière en charge du partenariat patient

Le patient partenaire apporte son témoignage, raconte le vécu d’un épisode de soin vécu, fait part de son expérience et partage avec les professionnels de santé sa vision de patient. Les HRS considèrent qu’envisager la perspective des patients et de leurs proches demeure la clé en matière de production de valeur.

Cette perspective patient est amenée par une personne majeure qui a bénéficié de soins aux HRS depuis moins de 3 ans.

Les proches du patient qui bien souvent, eux-aussi sont impactés par le parcours de soins, peuvent également devenir partenaires des professionnels.

Aucune condition particulière de formation ou de diplôme n’est nécessaire : désireux d’apporter une contribution constructive à l’hôpital en proposant des idées nouvelles, le partenaire contribuera avant tout à améliorer les prises en soins en les rendant plus pertinentes et plus confortables.

Il s’engage également à respecter une charte qui régit les interactions entre les personnes à l’hôpital.

Enfin, il bénéficie d’une journée d’accompagnement pour faciliter son intégration. Appréhender l’environnement hospitalier passe par une présentation des lieux et des personnes qui y évoluent quotidiennement et par un temps d’explication sur le fonctionnement général.

« Cette démarche poursuit un but simple : concilier ce qui compte vraiment pour le patient avec ce qui est important pour les professionnels de santé. »

Quel modèle de partenariat en soins pour une intégration du patient dans le système de santé luxembourgeois ?

L’implication du patient peut prendre différentes formes et se concevoir à plusieurs niveaux du système de santé, comme nous le montre ce nouveau modèle luxembourgeois de patient partenaire qui consiste à considérer le système de santé avec le patient qui se décline en différentes dimensions.

Medical news

Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle a obtenu l’accréditation de la Joint Commission International (JCI) le 7 juin 2024.

L’Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI) est fier
d’annoncer qu’il a obtenu l’accréditation de la Joint Commission International (JCI) le 7 juin 2024. Cette reconnaissance prestigieuse fait de l’INCCI le premier centre cardiaque de la Grande Région à être JCIcompliant.

L’accréditation JCI est reconnue mondialement comme le modèle d’excellence en matière de qualité
et de sécurité des soins. Elle certifie que les établissements de santé respectent des normes strictes
visant à garantir des soins de haute qualité et une sécurité optimale pour les patients.

Cette réalisation remarquable témoigne de l’engagement continu de l’INCCI envers la qualité et la
sécurité des soins depuis son ouverture en 2001. En respectant plus de 1100 critères rigoureux, l’INCCI a démontré son engagement à maintenir des standards de soins exceptionnels et à influencer
positivement les soins cardiaques au Grand-Duché de Luxembourg.

Pourquoi cette accréditation est-elle si cruciale ?

Depuis ses débuts, l’INCCI a adopté des benchmarks européens pour évaluer et améliorer ses
performances, consolidant ainsi son engagement envers l’amélioration continue et l’adoption des
meilleures pratiques et innovations disponibles dans le domaine cardiaque.

Nos Engagements Clés :

  • Qualité et Sécurité : Nous nous engageons à fournir des soins de la plus haute qualité, assurant
    ainsi la sécurité, une prise en charge optimale et donc le bien-être de nos patients.
  • Amélioration Continue : Nous cherchons constamment à adopter les meilleures pratiques et
    innovations pour améliorer nos services.
  • Benchmarking Européen : Nous utilisons des benchmarks européens pour évaluer et améliorer
    nos performances depuis le début.

Vision pour l’Avenir :
L’INCCI ne s’arrête pas là. Notre mission est de continuer à développer notre Institut pour répondre
aux besoins de la population avec les plus hauts standards possibles. Cette accréditation marque une
étape cruciale pour intégrer le réseau Européen des centres cardiaques accrédités.

Remerciements :
L’INCCI exprime sa profonde gratitude envers toutes les équipes dont le dévouement et le travail
acharné ont rendu cette réalisation possible. Nous remercions également nos patients et partenaires
pour leur confiance et leur soutien indéfectible.

L’accréditation JCI sera renouvelée tous les trois ans, assurant ainsi le maintien de notre niveau
d’excellence et facilitant l’amélioration continue de nos pratiques.

Pour plus d’informations sur l’INCCI et notre engagement envers l’excellence en santé cardiaque,
veuillez visiter notre site web : www.incci.lu.
Dr Arnaud Charpentier, Directeur général.

Cellule qualité INCCI :
Mr Mohamed Benyahia et Mme Majda Ijabi

Mehr Präzision, weniger Komplikationen

Innovation ist eine Grundvoraussetzung für Exzellenz, einen der Grundwerte der Hôpitaux Robert Schuman. Vor diesem Hintergrund kommt auf Kirchberg seit 2016 das Mako-System zum Einsatz.

Mako ist die erste Roboterarm-Technologie, die für die Implantation von Total- oder Teilprothesen für das Knie sowie der Implantation von Hüftprothesen verwendet werden kann. Bis dato wurden bei den HRS über 3.500 Interventionen mit dem modernen System durchgeführt. Seit kurzem werden zwei dieser Mako-Roboter eingesetzt. 

Mako kombiniert Roboter-Technologie mit computergestützter Navigation, um präzise und personalisierte chirurgische Eingriffe zu ermöglichen. Der Chirurg nutzt das System, um vor der Operation detaillierte 3D-Modelle des Gelenks zu erstellen. Diese Modelle helfen bei der Planung und Anpassung des Eingriffs an die spezifische Anatomie des Patienten. Während der Operation führt der Roboterarm die vorbereiteten Schnitte aus, wobei der Chirurg die volle Kontrolle behält. Das System bietet eine hohe Genauigkeit, was zu einer verbesserten Passform und Funktion der Implantate führt. Diese Präzision kann das Risiko von Komplikationen und die Notwendigkeit von Revisionseingriffen verringern. Zudem ermöglicht das Mako minimal-invasive Eingriffe, was zu kürzeren Erholungszeiten und weniger postoperativen Schmerzen führen kann. Das System wird weltweit in Krankenhäusern und Kliniken eingesetzt und hat die orthopädische Chirurgie revolutioniert.

Dr. Wilmes: Mehr Lebensqualität für die Patienten  „Mit dem Mako System kann ich präzisere Schnitte durchführen und die Implantate genau an die individuelle Anatomie meiner Patienten anpassen, was zu besseren Langzeitergebnissen führt », so Dr Philippe Wilmes, Refenrenzarzt für Orthopädie bei den HRS. Wie der Mediziner erklärt, werde as Risiko von Komplikationen und die Notwendigkeit von Revisionseingriffen deutlich reduziert sind. » „Dank der minimal-invasiven Technik des Mako Systems erleben meine Patienten kürzere Krankenhausaufenthalte und schnellere Erholungszeiten, was ihre Lebensqualität nach der Operation erheblich verbessert. » So Dr Wilmes. Seine  Patienten berichten von weniger postoperativen Schmerzen und einer schnelleren Wiederherstellung ihrer Mobilität, was zu einer hohen Zufriedenheit mit den Ergebnissen ihrer Gelenkersatzoperation führt. »

Netzhautsprechstunde des SNOS (Service national d’ophtalmologie spécialisée)

Seit Januar 2024 findet einmal pro Woche im SNOS der HRS eine Netzhautsprechstunde statt. 

Die Netzhautsprechstunde dient der Diagnostik und Behandlung von schweren und/oder seltenen Netzhaut/Aderhauterkrankungen wie z.b. schwere diabetische Retinopathien, entzündliche oder erbliche Erkrankungen sowie Netzhaut/Aderhauttumore. Hochmoderne Untersuchungs – und Behandlungsgeräte stehen den Ärztinnen/Ärzten zur Verfügung. Z.B. ermöglichte der Gewinn des Innovationsprojektes 2021 der FHRS (Fondation Hôpitaux Robert Schuman), die Anschaffung einer Ultraweitwinkelkamera zur Diagnostik und Dokumentation von Erkrankungen der gesamten Netzhaut und dies ohne eine medikamentöse Pupillenerweiterung. Rezent wurde zu den bestehenden Lasern ein Navilas Netzhautlaser hinzugefügt. Dieser ermöglicht eine navigierte, wirksamere und komfortablere Behandlung der Netzhaut.

Die Patienten der Netzhautsprechstunde werden von augenärztlichen Kollegen zur Diagnostik überwiesen oder sind in stationärer Behandlung.

Nouvelle génération de mammographes aux HRS

Les deux mammographes des HRS, de toute nouvelle génération, sont à présent équipés d’une technologie visant à atténuer le stress éventuel lié à l’examen, permettant ainsi une expérience immersive et personnalisée. En effet, la patiente peut choisir un thème qui l’apaise (mers, fonds marins, forêts, montagnes, sommets enneigés, oiseaux, fleurs, etc.). Durant toute la durée de l’examen, une projection sur l’appareil et le mur de la vidéo choisie lui permettra de se détendre et de focaliser son attention sur des images apaisantes, le tout accompagné d’une musique douce et relaxante.

De plus, une salle d’attente à l’écart a été aménagée pour offrir un moment de tranquillité bienveillante avant ou après l’examen, est conçue pour créer un environnement serein où les patientes peuvent se détendre et se préparer mentalement, réduisant ainsi l’anxiété liée à l’attente. Les sièges confortables, l’éclairage tamisé et les éléments de décoration naturelle contribuent à instaurer une atmosphère apaisante. Ces nouvelles installations visent à transformer l’expérience de la mammographie en un moment de détente et de confort, en mettant l’accent sur le bien-être des patientes à chaque étape de leur parcours médical.

Calendrier

Septembre

  • 18/09 : Journée de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale. De 10h à 14h. Lieu : hall d’entrée de la Clinique Bohler. Plus d’informations sur www.hopitauxschuman.lu.  
  • 28/09 : Journée mondiale du cœur organisée par la Société Luxembourgeoise de la Cardiologie. Lieu : Place d’Armes, Luxembourg.

Octobre

  • 1-2/10 Seconde édition de la Health Care Week. Lieu : LuxExpo the Box. Programme et inscription sur www.hwl.lu.
  • 03/10 et 7/11: 18h. Groupe de parole autour des troubles de l’humeur (dépression/bipolarité). Informations et inscriptions : www.llhm.lu.
  • 05/10 : Course solidaire Broschtkriibslaf. Lieu : par de Hesperange. Informations et inscriptions : www.europadonna.lu.
  • 08/10 : Conférence médicale Ortholux „Nice shoulder course 2024 – Current concepts: necessary versus unnecessary surgery”. Speaker : Dr Christophe Duysens, chirurgien orthopédique aux HRS. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu.
  • 10/10 : Journée mondiale de la vue. Stands d’informations et de sensibilisation de 13h à 17h suivis d’une conférence de la Fondation CBM Luxembourg. Plus d’informations sur www.hopitauxschuman.lu
  • 16/10 : Stands d’informations sur l’allaitement maternel. Lieu : Hall de la Clinique Bohler de 10h à 14h. Informations : www.hopitauxschuman.lu.
  • 18/10 : Journée d’information et de sensibilisation à la ménopause. Hall de la Clinique Bohler de 10h à 14h. Informations : www.hopitauxschuman.lu.
  • 18/10 et 15h11 : 18h. Groupe de parole autour de la psychose. Informations et inscriptions : www.llhm.lu.
  • 22/10 : 7pm. Conference « Die Forschung als Schlüssel zur Präzisionsmedizin und Prävention bei der Parkinson-Krankheit. Prof. Rejko Krüger, Professor of Neuroscience andrResearcher in the Translational Neuroscience group at the Luxembourg Centre for Systems Biomedicine at the University of Luxembourg, Director of the Transversal Translational Medicine department at the Luxembourg Institute of Health and neurologist at the Centre Hospitalier de Luxembourg. Centre Culturel Al Schmelz, Rue Collart L-8414 Steinfort. More infos : www.uni.lu/lcsb-de/events/forschung-parkinson/.
  • 23/10 : Journée mondiale de l’AVC : stands d’information et de sensibilisation. Lieu : Hôpital Kirchberg. Informations sur www.hopitauxschuman.lu.

Novembre

  • 05/11 : Conférence médicale Ortholux « Le traitement du canal carpien en 2024 : State of the art ». Speaker : Dr Amandine Ledoux. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu.
  • 14/11 : Journée de d’information et de sensibilisation au diabète. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu.
  • 20/11 : Conférence médicale du Service National d’Ophtalmologie Spécialisée (SNOS). Lieu : Hôpital Kirchberg. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu.